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DROIT DES FEMMES

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Le 8 mars, c'est la Journée Internationale des Droits des Femmes. Ce n'est ni la fête de la femme (comme j'ai pu le voir chez un fleuriste), ni la journée de la femme. Ces appellations volontairement réductrices sont là pour rabaisser cette journée au même rang qu'une fête des grand-mères ou une journée sans vaisselle. La journée internationale des droits des femmes est une date symbolique pour rappeler que partout dans le monde, les femmes doivent avoir les mêmes droits que les hommes.
 
Elles doivent avoir le droit à leur propre sécurité, c'est à dire, par exemple, pouvoir aller dans la rue dans la tenue qu'elles souhaitent sans avoir peur d'être agressées. Par agression, il faut comprendre les viols bien sur mais aussi des attouchements, des insultes, des propos déplacés. Des exemples se trouvent partout, dans la vidéo "femme de la rue" filmée à Bruxelles, dans les agressions sexuelles à répétition en Inde, ou en Egypte comme démontré dans le film "les femmes du bus 678".
 
Elles doivent avoir le droit à la maîtrise de leur propre corps. Illustré récemment avec le slogan "Mon corps, mon choix, ma liberté", chaque femme dans le monde doit avoir le droit de choisir sa contraception, doit avoir le droit de choisir si elle veut garder cet embryon et veut porter pendant 9 mois son futur enfant. Elle ne doit pas être dépendante de la volonté d'un législateur, d'un médecin, de son mari. Tout ceci n'est qu'une marque supplémentaire d'infantilisation de la femme qui ne serait pas apte à décider par elle-même ce qu'elle doit faire. Il est important de le rappeler quand on voit ce qu'il se passe en Espagne ou quand on voit qu'au sein de l'Union Européenne, l'avortement est formellement interdit en Irlande et à Malte.
 
Elles doivent avoir le droit à l'égalité des chances. Il est anormal qu'en France aujourd'hui, les femmes soient encore payées 25% de moins que les hommes à expérience et à responsabilité égale. Il est anormal qu'en 2011, 30% des femmes sont en emploi à temps partiel contre uniquement 6% des hommes.
 
Pour en finir avec ces inégalités, il est nécessaire de faire changer les mentalités. Hélas, on le voit dans de nombreux domaines, comme la sécurité routière par exemple, pour changer les mentalités, il est nécessaire de passer par des contraintes législatives. Pour cela, il faut saluer le travail effectué depuis juin 2012 par Najat Vallaud-Belkacem au ministère des droits des femmes. Notons entre autre :
  • La réforme du congé parental pour accroitre le niveau d'emploi des femmes et mieux partager les responsabilités entre les parents,
  • Dans le cadre de la lutte contre le plafond de verre, un classement des entreprises du SBF 120, selon le degré de féminisation des instances de direction publié tous les ans,
  • Un contrôle symptomatiques et des sanctions pour les entreprises ne respectant pas l'égalité professionnelle,
  • L'augmentation, via l'ANI, du nombre d'heures minimales dans les emplois à temps partiel,
  • Le programme "ABCD de l'égalité" pour lutter contre les préjugés sexistes, sources de futures discriminations, dès l'école maternelle,
  • La lutte contre les violences faites aux femmes via la Mission Interministérielle contre les violences,
  • L'amélioration des solutions d'accueil proposées aux femmes victimes de violence,
  • La contraception gratuites pour les jeunes femmes de 15 à 18 ans,
  • L'IVG remboursée à 100% pour toutes les femmes.
Avec Najat Vallaud-Belkacem, on a vraiment l'impression que le 8 mars, c'est toute l'année !
 

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