L'image était saisissante : à la fête de l'Huma, à la même table, partageant le pain et le sel, des parlementaires socialistes paisiblement installés, discutant avec Mélenchon, Laurent et ceux qui s'apprêtent, dans deux jours, à censurer le gouvernement. Le Christ, lors de la Cène, n'avait qu'un Judas, là il y en a trois : Paul, Guedj et Lienneman. Les caméras les filment complaisamment, les trois ont l'air content de leur affaire.
Que disent-ils pour leur misérable défense ? "Il y a toujours eu des socialistes à la fête de l'Humanité". L'argument est puant d'hypocrisie. Oui, il y a toujours eu des militants socialistes à La Courneuve, moi même je m'y suis souvent rendu, parce que le PCF fait partie de la grande famille de la gauche, que sa fête historique est vraiment intéressante. Mais la venue d'un parlementaire, ce n'est pas la même chose, ça a un tout autre sens ! Surtout dans le contexte politique actuel. A la fête de l'Huma, il y a déjà eu des ministres ou des élus socialistes invités à des débats, mais pour défendre la politique du gouvernement socialiste, pas pour la dénigrer. Alors je dis non, cette présence est une guignolade.
Les trois frondeurs ont un autre argument, pour se protéger : ils n'ont pas l'intention de renverser le gouvernement, ils ne font que s'abstenir. Elle n'est pas mal, celle-là ! Peut-être faudrait-il les remercier de leur mansuétude ? Les frondeurs veulent nous faire croire qu'ils tirent à blanc, que leurs lames de couteaux sont en plastique : avec eux, c'est guignol, les coups de bâton seraient faux, pour de rire, ne feraient pas mal. Hélas, leur nuisance politique est tout ce qu'il y a de plus réel.
Jean-Luc Mélenchon, qui s'y connaît en guignolade, a flairé la contradiction de ses invités d'un jour : s'abstenir, dit-il en substance, ça n'a aucun sens ; si on est contre la politique du gouvernement, on vote contre. Il a raison, les frondeurs sont incohérents. D'un autre côté, leur manque de courage, ou leur inconséquence, arrangent fort heureusement, si on peut dire, le parti socialiste, qui échappe ainsi au pire. Mais on se passerait fort bien de ce genre d'attitude, dans la crise que nous traversons. Des frondeurs ? Non, des guignols.
Que disent-ils pour leur misérable défense ? "Il y a toujours eu des socialistes à la fête de l'Humanité". L'argument est puant d'hypocrisie. Oui, il y a toujours eu des militants socialistes à La Courneuve, moi même je m'y suis souvent rendu, parce que le PCF fait partie de la grande famille de la gauche, que sa fête historique est vraiment intéressante. Mais la venue d'un parlementaire, ce n'est pas la même chose, ça a un tout autre sens ! Surtout dans le contexte politique actuel. A la fête de l'Huma, il y a déjà eu des ministres ou des élus socialistes invités à des débats, mais pour défendre la politique du gouvernement socialiste, pas pour la dénigrer. Alors je dis non, cette présence est une guignolade.
Les trois frondeurs ont un autre argument, pour se protéger : ils n'ont pas l'intention de renverser le gouvernement, ils ne font que s'abstenir. Elle n'est pas mal, celle-là ! Peut-être faudrait-il les remercier de leur mansuétude ? Les frondeurs veulent nous faire croire qu'ils tirent à blanc, que leurs lames de couteaux sont en plastique : avec eux, c'est guignol, les coups de bâton seraient faux, pour de rire, ne feraient pas mal. Hélas, leur nuisance politique est tout ce qu'il y a de plus réel.
Jean-Luc Mélenchon, qui s'y connaît en guignolade, a flairé la contradiction de ses invités d'un jour : s'abstenir, dit-il en substance, ça n'a aucun sens ; si on est contre la politique du gouvernement, on vote contre. Il a raison, les frondeurs sont incohérents. D'un autre côté, leur manque de courage, ou leur inconséquence, arrangent fort heureusement, si on peut dire, le parti socialiste, qui échappe ainsi au pire. Mais on se passerait fort bien de ce genre d'attitude, dans la crise que nous traversons. Des frondeurs ? Non, des guignols.
Jean-Luc Mélenchon ne s'est pas seulement affiché à côté des frondeurs il a invité aussi à sa table Jérôme Kerviel, l'illustre trader de la Société Générale, le type qui jouait avec des milliards d’euros des clients de l’entreprise qui l’employait.
Et Méluche , qui a vraiment besoin de prendre du recul , compare son invité à.... Alfred Dreyfus, déclarant, en substance, que la Gauche doit défendre cet ex trader comme elle a défendu le Capitaine Dreyfus à la fin du 19ème siècle. Mélenchon qui se targue d'avoir une connaissance approfondie de l'Histoire a tout bonnement oublié qu'Alfred Dreyfus fut injustement condamné parce qu'il était innocent comme ont contribué à le démontrer, avec courage, Emile Zola, Jean Jaurès, entre autres .
On peut suggérer au "Leader Maximo" du Front de Gauche d'inviter prochainement Thomas Thévenoud qui symbolisera ainsi "l'esprit de rébellion et de résistance face à l'injuste pression fiscale de l'Etat sur les classes laborieuses !".