J'ai essayé de regarder Nicolas Sarkozy à la télévision hier soir En début d'émission, il a fait le gentil, le modeste, celui qui joue collectif avec les siens, qui ne veut pas polémiquer avec son prédécesseur. A un moment, en le voyant, en l'écoutant, j'avais envie de rire : tant d'outrance, de culot ...Cet homme est fou dangereux
Et puis, j'ai arrété car au fur et à mesure, les minutes passant, la nature a repris ses droits, Sarkozy tel qu'en lui-même nous est réapparu, comme si, en vérité, il ne nous avait jamais quittés. Lui, en tout cas, n'a jamais quitté la politique.
Ce matin je lis les commentaires . Que doit on retenir . Rien Des propositions ? Aucune, sinon faire des référendums, ce que proposent généralement ceux qui n'ont rien à proposer. Un bilan de son action ? Aucun, sinon des regrets sur son comportement, ce qui ne nous avance pas beaucoup.
Sarkozy ne le dit pas, tout le monde pressent, et moi aujourd'hui, qu'il ira "jusqu'au bout", c'est-à-dire jusqu'à la prochaine élection présidentielle. , car il veut redevenir Président de l'UMP de la droite et bien sûr de la France. Sarkozy représente l’automne de notre politique. La fin d’un cycle, le crépuscule de la démocratie.
Comment se peut il que cet homme qui a conduit notre pays où il est , parvient à revenir sur la scène et qu'une chaine publique lui donne une tribune en soir de grande écoute .
C est le régime tout entier qui est en cause: des médias amnésique, une justice trop lente, des électeurs paresseux, une classe politique incapable de se renouveler, coincée dans un régime présidentiel .
Mitterrand disait : "en politique, on ne peut rien contre la volonté d'un homme". Sarkozy, ce soir, était Sarkozy, et rien d'autre : un homme de droite, un homme de volonté, un homme dangereux pour la France .