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Non aux éoliennes - Page 2

  • LE PARC EOLIEN EN BAISSE

    Un début d’année au ralenti pour l’éolien...

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    Avec seulement 80 MW nouveaux raccordés au cours du premier trimestre 2011, le développement du parc éolien connaît un net ralentissement en ce début d’année, contrairement au rythme très soutenu du dernier semestre 2010 (350 MW par trimestre en moyenne). Le parc éolien aurait augmenté de 1 173 MW en 2010 selon les derniers chiffres disponibles, soit un accroissement un peu supérieur à ceux des deux années précédentes (1 094 MW en 2009 et 1 048 MW en 2008). 

     La part de l’éolien dans la consommation électrique nationale a franchi la barre des 2 % en ce premier trimestre (2,2 %).

    Un parc éolien annulé

    Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a tranché. Après en avoir longuement délibéré, il a décidé d'annuler l'arrêté en date du 28 août 2008 par lequel le préfet de la Marne avait créé une zone de développement de l'éolien (ZDE) sur le territoire des communautés de communes des ôtes de Champagne, de la région Givry-en-Argonne et de Saint-Amand-sur-Fion, ainsi que des villages d'Aulnay-l'Aître, Herpont, Maisons-en-Champagne, Vanault-le-Châtel et Pringy. Une décision qui prendra effet au 1er juillet 2012.

    L'État condamné à verser 1 200 euros

    Le rapporteur public, Mme Monbrun, a pointé du doigt l'absence de participation du public au débat en invoquant une décision du conseil d'état d'avril 2010.
    Des conclusions qu'a suivies le président de la 1e chambre du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, M. Josserand-Jaillet. Il a considéré que « le projet contesté, par sa nature, son objet et son importance, comporte une incidence importante sur l'environnement et l'aménagement du secteur territorial concerné ». Dès lors, « il entre dans le cadre des dispositions qui imposent l'association du public à son élaboration ». Selon lui, la consultation notamment des assemblées des collectivités territoriales concernées ne suffit pas. Le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne a par ailleurs condamné l'État à verser la somme de 1 200 euros aux requérants.
     Le bon sens a primé.

  • LES FLEURS EN FERRAILLE

    Non aux « fleurs en ferraille » !

    Publié le vendredi 01 avril par l'UNION de Reims

    Les éoliennes de la Vallée de la Coole entre Saint-Quentin et Cernon.

    Les éoliennes de la Vallée de la Coole entre Saint-Quentin et Cernon.

    « Les fleurs en ferraille », c'est comme cela que Michel Lebonvallet  , nomme les éoliennes qui poussent depuis trois ans dans la vallée. Pour le président de l'association de Sauvegarde des paysages de la vallée de la Coole et habitant de Breuvery, les éoliennes sont une « pollution visuelle ». Au départ, la plupart des soixantes-dix membres de l'association n'avait rien contre les éoliennes. « Quand il y en avait deux ou trois, ça allait. Mais là, il y en a beaucoup et au vu des projets en cours, on risque d'atteindre 100 ou 150 éoliennes dans la Vallée », commente Michel Lebonvallet , le bien nommé. Les membres de l'association se battent pour qu'il y en est le moins possible afin de préserver les paysages ruraux et ne croient pas que « les éoliennes soient la solution pour produire l'énergie du futur, puisqu'elles ne fournissent que 2 % de toute l'électricité produite en France ». Ce ne serait qu'une question de business : « les communes et les habitants proposent leur terrain au promoteur, parce que cela leur rapporte de l'argent.

    Je ne connais pas une personne qui propose son terrain et qui soit écolo », affirme le président. Les propriétaires fonciers recevraient un loyer annuel d'environ 7 000 euros par éolienne. Une interrogation le laisse perplexe : quand ces fleurs de ferraille faneront, est-ce qu'elles seront réellement démontée ?

    NOTE D'AZURCOM

    Déclaration à la préfecture de la Marne. SAUVEGARDE DES PAYSAGES DE LA VALLEE DE LA COOLE. Objet : sauvegarder les paysages de la Vallée de la Coole contre une surabondance d’éoliennes, préserver ou améliorer des paysages traditionnels de la Vallée de la Coole en plaine de Champagne. Siège social : 22 Grande Rue, 51240 Breuvery-sur-Coole. Date de la déclaration : 16 décembre 2009.

  • BANOGNE:MASSACRE A L'EOLIENNES

    Un projet à 600 millions

     http://www.lunion.presse.fr/index.php/cms/13/article/422046/Un_projet_a_600_millions

     

    RETHEL/VOUZIERS (Ardennes). De l'Asfeldois à l'Argonne, cinquante éoliennes de 6 Mégawatts pourraient hisser leurs pales à 200 mètres de haut. Si le projet aboutit, il pourrait bien s'agir du plus grand parc éolien d'Europe.

     

    ATTENTION, il ne s'agit que d'un projet,mais la société Wind Vision, qui s'est positionnée sur le territoire du Junivillois, envisage la construction de 90 éoliennes de 2 mégawatts dans le Porcien. Des machines semblables à celles qu'on voit tourner dans le ciel du Rethélois depuis quelques mois.

    A la lecture de cet article paru dans la Pravda champenoise,mon sang n'a fait qu'un tour car les machines de taille classique seraient remplacées par des géantes dont les turbines se dressent à 140 mètres de haut et les pales à 198 mètres.
    Étant donné l’envergure du projet, le dossier est forcément lourd à digérer pour les amoureux du plateau de Condé.
    Si les élus municipaux des communes concernées ont déjà été informés du schéma d’implantation envisagé… il reste de nombreux obstacles à lever et des manifestations à organiser pour ce que projet ne voit pas le jour..
    Imaginez si les machines doivent clignoter nuit et jour pour leur visualisation aérienne ! S’ajoutent à cela des modifications à apporter sur la puissance de raccordement affectée au secteur…

    Pas facile de disséminer autant de machines quand on connaît les contraintes paysagères, environnementales ou patrimoniales de tout projet éolien !

     Neuf permis de construire ont été délivrés en novembre 2009 pour une puissance de 166,4 mégawatts.

     Le plus grand parc actuel est celui d'Écly - Saint-Fergeux (10 machines) porté par Wpd Énergie 21, raccordé en mai dernier. Celui de Barby - Sorbon est en chantier, il comprendra 8 éoliennes classiques (2 MW).

     Les trois plus importants chantiers à venir se situeront à Leffincourt (32 MW), Saint-Germainmont (25 MW) et Sévigny-Waleppe (18 MW).

    Si le premier parc ardennais en service a été celui de Vaux-lès-Mouzon, en septembre 2009, c'est bien le Rethélois qui a le vent en poupe en matière d'énergie éolienne.

     À noter que douze permis ont actuellement été déposés en préfecture (pour une puissance de 213,5 MW), par une dizaine de porteurs de projet différents et que quinze autres sont à l'étude, selon nos sources.

     Dans les Ardennes, au 31 décembre dernier, 23 éoliennes étaient installées, pour une puissance de 41,9 MW. 64 étaient autorisées pour une puissance de 152 MW.

     Je ne suis pas contre les éoliennes mais pour la dispersion des éoliennes sur toutes les crêtes d'une région entière suite à la réglementation des 12 Mw.

    Avec la région du massif du Porcien les industriels s'attaquent à un environnement unique à plus d'un titre. Pouvons nous accepter que les crêtes autour de ce patrimoine naturel exceptionnel et unique se transforment en autant d'îlots d'éoliennes dispersées dans l'environnement ? Aucune crête, aucun point de vue sera exempt de pylônes de 140 m de hauteur ! Non seulement les éoliennes vont dégrader nos paysages, n'empêcheront pas la construction de nouvelles centrales nucléaires mais nous assurent dans certains cas, une augmentation des émissions de gaz à effet de serre !!

    Je ne suis pas pas pour une production d'énergie tout nucléaire mais pour une consommation mieux maîtrisée et l'installation de moyens de production d'énergie renouvellables (solaire, éolien, ...) intégrées à l'architecture existante et à taille humaine ou en off-shore.

    Pourquoi produire plus d'electricité ? Il est certainement plus judicieux, moins couteux et plus rentable de subventionner l'économie d'électricité.
    Ne produisons pas plus mais consommons moins !

     

     

     

     

    !

     
    Le tout-éolien sous le feu des critiques (résumé de l'article paru dans Le Figaro du 16/11/2001), rapport des députés Claude Birraux et Jean-Yves Le Déaut. Pour parvenir à produire 40 TWH (térawatts-heure) d'électricité à partir d'énergies renouvelables la France mise à fond sur le tout-éolien. Mais explique J-Y Le Déaut ce n'est pas la solution miracle qui résoudra les problèmes de CO² dans la mesure où il faut prévoir des usines thermiques capable de  prendre le relais pendant les periodes sans vent. Mais les deux parlementaires redoutent qu'en se focalisant trop sur l'électricité et sur l'éolien en particulier, on masque les problèmes posés dans deux secteurs très sensibles : le résidentiel tertiaire (chauffage, eau chaude) et le transport routier (voir aussi la page "arguments"), dont la consommation énergétique a explosé au cours des trente dernières années (+ 51% et +65% !).

     La Commission de Régulation de l'Electricité (CRE)

    Pour une quantité installée de 5000 MW , le coût total cumulé à la charge des consommateurs d'électricité serait dans le meilleur des cas de l'ordre de 7 milliard d'€uro. Si 12000 MW sont installés ce surcoût approchera 17 milliards d'€uro !

    La hausse correspondante sur le pric de l'électricité consommée en France pourrait représenter plus de 3 €uro/MWh en 2010, soit environ 15% du prix de l'électricité pour les plus gros consommateurs industriels, et 3% pour les particuliers.

     Au vu de l'ensemble des éléments qui précèdent, la CRE considère que le tarif proposé entraîne des rentes indues aux producteurs éoliens qui se traduit par une augmentation significative des prix de l'électricité en France, et représente un moyen exagérément coûteux pour la collectivité d'atteindre l'objectif de développement de la filière que c'est fixé le gouvernement.

     

    J'émets, en conséquence, un avis défavorable sur ce projet d'arrêté.