Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

éoliennes

  • NON AUX EOLIENNES

     16704896.jpg

    Les éoliennes racontées aux enfants

    -Dis maman, tu sortiras du nucléaire pour moi?

    -Mais bien sûr ma chérie.

    -Tu feras comment?

    -Je mettrai des éoliennes partout partout partout!

    -Mais c’est pas beau les éoliennes!

    -Mais si! MOI je trouve ça beau, et puis cela ne veut rien dire beau ou pas, c’est « suggestif ».

    -Mais ça fait du bruit les éoliennes.

    -Mais non ma chérie, c’est rien du tout. Comme un souffle dans les branches d’un arbre, rien du tout.

    -Alors pourquoi les gens ils les veulent pas près de chez eux?

    -Parce que ce sont des égoïstes ma chérie.

    -Pourquoi on les met dans la campagne?

    -Parce qu’il faut partager les nuisances ma chérie, en ville les gens en ont déjà beaucoup.

    -Quelles nuisances puisque ça fait pas de bruit?

    -Heu… tu veux encore du chocolat?

    -On en verra depuis chez nous des éoliennes?

    -Non, on ne veut pas les voir depuis ici.

    -Pourquoi?

    -Parce qu’il faut conserver de jolis paysages pour les touristes et pour l’image de notre village  qui est très réputé pour cela.

    -Mais puisque c’est beau ou suggestif, cela ne gênera personne!

    -Bois ton chocolat ma chérie il va être froid.

    -Quand on aura mis des éoliennes partout partout partout où nous on les verra pas et ou elles feront du bruit pour ceux que ça nous dérange pas, on aura plus de centrale nucléaire?

    -Mais si ma chérie. Les éoliennes elles donnent du courant seulement quand il y a du vent. Et du vent il n’y en a pas tout le temps. Elles nous donneront à peu près 4% de notre énergie si on arrive à en mettre beaucoup beaucoup.

    -Alors on fera comment quand il n’y aura pas de vent si on veut sortir du nucléaire?

    -On construira des centrales à gaz pour pallier aux jours sans vent, soit le 75% du temps. Et puis des centrales à charbon, et puis d’autres choses encore comme des panneaux solaires, de la géothermie, des barrages etc. etc.

    -C’est pas dangereux tout ça?

    -Si mais beaucoup moins que le nucléaire. C’est ça qui compte.

    -Mais alors, quand il y aura des éoliennes partout chez ceux que ça nous dérange pas, qu’il y aura plein de malheur à cause des pollutions qu’on va faire pour construire les machines, les panneaux solaires, les usine à gaz et à charbon, quand plein de gens seront malheureux parce qu’ils arriveront pas à vivre à cause de tout cela, quand tout sera moche et triste, on aura plus de nucléaire?

    -Je ne sais pas ma chérie.

    -Mais alors pourquoi tu me dis que tu vas sortir du nucléaire pour moi puisque tu sais pas de toute manière.

    -Écoute je fais du mieux que je peux.

    -Mais c’est bête de dire ça. ll y a bien quelqu’un qui a réfléchi tout-de-même?

    -Mais bien sûr!

    -Qui?

    -Des scientifiques, des politiciens, des écologistes, plein de monde.

    -Et ils savent pas, eux, si après il n’y aura plus de centrale nucléaire?

    -Oh mais tu m’embêtes à la fin avec toutes ces questions. Il y a beaucoup d’argent à gagner avec tout ça. Les gens ont peur de tout: de manquer d’énergie, des dangers du nucléaire, il faut bien leur raconter des histoires. Ils sont prêts à payer cher pour qu’on les berce d’illusions, il y a des grands malins qui ont compris cela et qui ont mis au point des stratégies énergétiques bidon. Ceux du gaz veulent le pognon du nucléaire, ceux du charbon veulent leur part du gâteau, pour blanchir leur image ils se cachent derrière des éoliennes industrielles, sauf qu’elles sont pas si blanches ni vertes et que les gens commencent à le savoir, alors ils se bagarrent tous. C’est un chantier immense, sans architecte avec plein de contre-maîtres. On ne sait plus où donner de la tête, qui croire et que faire. Personne ne sait rien, les mains se tendent et ramassent au passage le fric que les états distribuent pour vider les caisses que je remplis et que tu rempliras avec tes impôts plus tard. Sauf que pour toi la facture sera salée.

    -Mais c’est affreux tout ça!

    -Hé oui! Mais qu’est-ce que tu croyais? Qu’on allait tout nettoyer et régler l’affaire pour ta génération? Ma pauvre chérie, on en rajoute quelques couches, c’est tout.

    -Alors tu sais quoi?

    -Non?

    -Moi je suis d’accord avec mamie, vos éoliennes j’en veux pas! J’irai me battre avec elle pour protéger les derniers paysages heureux! Vous êtes malades c’est pas possible!

  • ON ECRIT A AZURCOM

    Suite à un article : "Massacre à l'éolienne " un lecteur d'AZURCOM a ajouté le commentaire pertinent suivant :

    l Eolienne c'est 1500 tonnes de béton (sur terre, double en mer) durée de vie 15 ans, démantèlement 500 000€- 3 fois et demi la hauteur de l'arc de triomphe- produit des kilowatts 1 jour sur 4- qt ça fonctionne pas ( pas de vent) on alimente l'éolienne en électricité, qu'on m'explique !!! il y a 2000 eoliennes qui fournissent seulement 1% de la consommation- prévu 10 000 qui produiront que 5 à 6% de la consommation- la france exporte 13%de son éléctricité vers des pays qui ont fait le choix de l'Eolienne .... sans parler de la facture avec une taxe supplémentaire de 5%- CSPE- escroquerie et mensonge -"

  • NON AUX EOLIENNES

    SOISSONS (Aisne). Il n'y a pour l'instant pas de ferme éolienne dans le Soissonnais. Cela devrait changer, à la faveur du nouveau schéma régional de l'éolien. Le projet à Grand-Rozoy est un cas d'école : le maire y voit une aubaine, ses opposants une mauvaise fortune.

    SUR la butte de Chalmont, à Oulchy-le-Château, les fantômes de Landowski auront peut-être, un jour prochain, une vue imprenable sur un chapelet d'éoliennes.
    Ce projet, à Grand-Rozoy (dix mâts), a été présenté en décembre par la municipalité et la société Maia Eolis. Depuis, la contestation ne fait qu'enfler. L'association APPPOV a été réactivée, après des succès contre plusieurs projets à Vierzy et Parcy-Tigny. Réactivée et étendue à tout le Soissonnais, elle est devenue A3PES. Une petite machine de guerre, avec pétition, campagne de mailings et photomontages.
    Président d'honneur de l'association, Louis Bachoud ne décolère pas, lui qui investit depuis trente ans dans le donjon médiéval de Droizy. Son Relais Héritage est le seul hébergement classé 5 étoiles de Picardie.

    "Ici, il ne reste que le tourisme"

    Il y accueille une clientèle citadine, attirée par le calme. « Le donjon est le belvédère le plus haut du Soissonnais. Quand il fait beau, on voit jusqu'aux Ardennes. Les mâts vont dépasser le donjon de 126 mètres ! » fait-il remarquer. « Ici, il ne reste que le tourisme, qui s'appuie sur notre patrimoine et les paysages. Les éoliennes vont détruire les deux. Si j'ai perdu ce que je vends, l'authenticité des paysages dans notre histoire, j'ai deux emplois directs et trois ou quatre indirects qui sont menacés. » D'autant que pour lui, « l'efficacité énergétique de l'éolien n'a pas été prouvée ».
    La présidente de l'association, Régine Nivart, vient d'acquérir une propriété à Grand-Rozoy, où elle comptait installer un observatoire des étoiles. Un projet remis en question si les pâles devaient occuper l'espace. Elle s'étonne que ces éoliennes soient programmées à la limite du périmètre du Schéma régional éolien, lequel est entré en vigueur le 30 juin 2012*. L'objectif est de porter la capacité de production à 2800MW à l'échéance 2020 en Picardie.
    Régine Nivart fustige aussi la proximité avec les habitations : une éolienne se situerait à environ 600 mètres environ des premières maisons. « Les nuisances sont sonores et visuelles, avec des flashes lumineux la nuit, souligne-t-elle. La loi française autorise à 500 mètres des habitations, les États-Unis à 3 km. L'Académie de médecine préconise au moins 1 500 mètres. »
    Le conseiller général, Hervé Muzart, veut préserver le patrimoine sur ce canton qui compte une vingtaine de monuments historiques : « Je soutiendrai la démarche de l'association tant qu'on ne m'aura pas prouvé que ça ne se voit pas de la butte Chalmont. »
    Cette sculpture en granit rend hommage aux soldats de la Grande Guerre, dont on commémore le centenaire l'an prochain.

    Isabelle BERNARD Journal L'UNION