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gaz de shiste

  • TOUCHE PAS AU MON SCHISTE

     

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    La mission parlementaire sur les hydrocarbures de schistes a rendu mercredi 8 juin un rapport d’information. Les conclusions divergentes entre les co-rapporteurs – l’un PS et l’autre UMP – traduisent une réalité : l’UMP s’entête à promouvoir l’exploitation des gaz et huiles de schiste.

    Or, s’entêter dans l’extraction des hypothétiques gaz et huiles de schiste du sous-sol français, c’est tourner le dos à la nécessaire et urgente transition environnementale !

     

    Conflits d’usage de l’eau, modification des paysages, altération des écosystèmes et dégradation de la biodiversité, pollutions et assèchements des nappes phréatiques, dispersion de dizaines de tonnes d’additifs chimiques dangereux pour les populations environnantes… la liste d’arguments est longue pour justifier une opposition résolue à une activité minière agressive qui a pu se développer sans aucun contrôle démocratique.

     

    La France doit s’interdire une activité qui ne lui permettrait pas de respecter ses engagements nationaux (loi POPE, facteur 4 à horizon 2050), européens (« Paquet énergie climat ») et internationaux (protocole de Kyoto et engagements de Cancun à contenir sous 2°C le réchauffement climatique).

     

    La majorité ne peut pas vouloir réduire la dépendance nationale aux énergies fossiles tout en se lançant dans l’exploitation d’une nouvelle énergie fossile, contre l’avis unanime des citoyens et des élus des territoires concernés !

     

    Les permis exclusifs imprudemment accordés par le Gouvernement en mars 2010 doivent être abrogés.

     

    Le Parti socialiste défend une politique énergétique qui suit une trajectoire ambitieuse : réduction des consommations d’énergie et lutte contre le changement climatique, développement de l’efficacité énergétique et des énergies de substitution aux énergies fossiles et au nucléaire

  • CONTRE LE GAZ DE SCHISTE

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    Le collectif 06 contre le gaz de schiste  est né il y a quelques semaines à Valbonne. Son but : alerter sur les risques et les dangers de l'exploration et de l'extraction du gaz de schiste.

    La quasi-totalité du territoire de la Casa (communauté d'agglomération Sophia Antipolis) est concernée par le dépôt d'un permis de recherches dit de Brignoles par la société Schuepbach Energy IIC . Et notamment Valbonne-Sophia Antipolis. La proposition de loi du 10 mai vise à : « à interdire l'exploration et l'exploitation des mines d'hydrocarbures liquides ou gazeux par fracturation hydraulique et à abroger les permis exclusifs de recherches comportant des projets ayant recours à cette technique ».

    Le collectif qui se veut apolitique multiplie les réunions. Il était à Antibes il y a quelques jours. Devant une cinquantaine de personnes qui ont fait part aussi de leur inquiétude.

    Contaminations

    Julien Beltramo, géologue a détaillé les dangers de l'exploration et de l'extraction du gaz de schiste par fracturation hydraulique (forage). Car « le gaz est contenu dans l'argile qui est imperméable, donc dans une roche qui ne laissera pas passer ». Il faut donc la fracturer. Il ajoute : « Ce n'est pas une énergie de l'avenir. C'est une technologie coûteuse et dangereuse avec un grand danger de contamination des sols, des réserves d'eau potable, de l'air...»

    Cette technique nécessite des millions de litres d'eau, des produits chiques et de nombreux camions pour le transport. Angelo Sanfilippo, chimiste, confirme : « C'est très polluant. Il faut être vigilant. Je ne suis ni pour ni contre d'aller chercher le gaz mais s'il faut y aller, c'est avec une technologie propre et moderne. »

    Dans leur ensemble, les intervenants dénoncent aussi un manque de transparence, et l'absence de débat et de démocratie sur ce sujet.

    Que faire selon ce collectif ? « Rester mobilisé, encourager les maires à écrire au préfet et à prendre des arrêtés municipaux pour interdire le passage d'autant de camions par exemple. »

    Pour Jean Leonetti, président UMP de la Casa, la loi règle le problème. « Les techniques mettent en cause l'avenir du territoire dans lequel les explorations sont faites. Il faut un moratoire. La loi interdit toute forme d'exploration. En l'état des connaissances actuelles des techniques d'exploration et des exemples à l'étranger, je suis opposé à l'exploration et à l'exploitation. »

    « Prise de conscience »

    Marc Daunis, sénateur-maire PS de Valbonne et vice-président de la Casa a déjà écrit au préfet pour faire part de son inquiétude concernant les risques de l'extraction du gaz de schiste (28 mars 2011). Il enfonçait le clou le 8 avril en conseil municipal, en soumettant une motion sur le sujet.

    « Il y a très peu de différences entre le texte du député Jacob (UMP) et le texte PS au Sénat, c'est presque un copié-collé, notre texte initial devait leur aller », ironise le Valbonnais qui ne veut voir que le résultat : pas d'exploration ni d'exploitation.

    « La prise de conscience est tardive mais elle existe. Par principe je suis en opposition à toute interdiction de recherche mais je suis très dubitatif sur le fait que l'on puisse avoir une exploration soft, sans dommages sur l'environnement et la santé. »

    Le ministre Eric Besson s'est en revanche prononcé « pour ne pas fermer la porte » à la recherche. Les défenseurs de cette nouvelle source d'énergie avancent comme arguments notamment l'indépendance énergétique.

    Sans parler des grands groupes dont l'appétit est aiguisé pour en retirer les subsides.

    1. http://gazdeschistes-collectif-06.over-blog.com

    2. Les autres communes concernées : Le Bar-sur-Loup, Châteauneuf-de-Grasse, Opio, Le Rouret, Roquefort-les-Pins, Saint-Paul-de-Vence, la Colle-sur-Loup, Gourdon, Caussols, Courmes, Villeneuve-Loubet, Tourettes-sur-Loup.

    VU DANS NICE-MATIN

  • GAZ DE SHISTE :NON MERCI II

    Gaz de Schiste: le gouvernement doit tenir ses engagements et refuser toute exploration et exploitation

     
     
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    A la suite de la remise du rapport d’étape sur l’exploitation des gaz de schistes, les déclaration d’Eric Besson, Ministre de l’énergie sur France Info, ouvrant la porte à de possibles explorations, sont une provocation et témoigne de la duplicité du gouvernement.
     
    Il y a tout lieu d’être inquiets et de craindre le gouvernement se ménage une porte de sortie pour, au final  à terme autoriser l’exploration et l’exploitation des gaz de schistes pour le seul bénéfice des multinationales.
     
    Le Premier ministre doit, comme il s’y est engagé, annuler les permis d’explorations signés par Jean-Louis Borloo en 2008, 2009, et 2010 et soutenir les projets de lois qui visent à interdire les explorations.
    La  mobilisation citoyenne et des partis de gauche doit se poursuivre !  Aujourd'hui, nos concitoyens sont informés  des dangers pour l’environnement et les nappes que constituent les fracturations hydrauliques. Celles-ci implique l'utilisation de grandes quantités de produits chimiques à base de produits cancérigènes, reprotoxiques et mutagènes, avec des conséquences évidentes pour les milieux aquatiques et la chaîne alimentaire.
    Et l’extraction, puis la combustion de milliards de m3 de gaz fossiles n'aura comme conséquences que d'aggraver un peu plus le dérèglement climatique par l'émission de CO2.
     
    Le Parti socialiste défendra avec vigilance cette position pendant le débat parlementaire qui s’ouvrira le 10 mai.