Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

les ardennes

  • SARKO DANS LES ARDENNES MARDI :LE RETOUR

    Ardennes. Alors que les syndicats prévoient de manifester à Vivier, les élus de gauche appellent à boycotter le président, en visite mardi prochain...

    Les principales unions syndicales du département, réunies lundi soir, ont décidé de (se) manifester à l'occasion de la visite du président de la République Nicolas Sarkozy, mardi 19 avril, dans les Ardennes. Un déplacement du chef de l'État dont le principe même (agenda et actualité internationale obligent) et a fortiori les détails n'ont toujours pas été confirmés par les autorités… Mais si l'on en reste aux confidences des élus ardennais proches ou membres de la majorité (nos éditions du 6 avril), le président débuterait son voyage officiel par une visite de l'unité de La Fonte ardennaise à Vivier-au-Court avant de gagner Renwez pour y rencontrer les maires du département à l'invitation de l'association ADMF. Suivrait un buffet.

     

    sarkozy,les ardennes

    « Impossible évidemment de ne rien faire. Il faut absolument faire entendre le mécontentement des salariés, des chômeurs, des précaires, des retraités », expliquaient hier différents responsables, avant vraisemblablement un communiqué officiel d'ici le week-end. Mais devinant que le dispositif de sécurité sera sans nul doute assez imposant, et le périmètre « interdit » élargi, les syndicats (CGT, CFDT, FO, Solidaires, FSU - auxquels l'Unsa devrait se joindre -) ont des marges de manœuvre réduites.
    Le principe qui a été retenu est de manifester à Vivier en matinée (l'étape « ouvrière » de la visite). Pour le reste, il faudra sans doute une discussion serrée en préfecture…
    Est-ce réellement une surprise ? Du côté politique, l'association Unimair, qui réunit essentiellement des élus locaux de sensibilité socialiste et divers-gauche, a publié pour sa part un communiqué appelant « les maires et élus ardennais à ne pas participer à la réunion de campagne électorale de Nicolas Sarkozy le 19 avril à Renwez »…
    Et d'argumenter : « Nicolas Sarkozy a annoncé sa venue non pas dans la vallée de la Meuse, inquiet de la situation de l'industrie ardennaise comme on aurait pu s'y attendre, mais à… Renwez. »


    Le souvenir de 2006


    Or, poursuit Unimair, que préside Claudine Ledoux, maire du chef-lieu, « les Ardennais se souviennent de la venue de Nicolas Sarkozy à Charleville-Mézières le 18 décembre 2006 pour sa précédente campagne électorale. Que sont devenues les promesses mirifiques qu'il avait adressées alors à ''la France qui souffre'' et aux Ardennes ''exemple du renouveau français'' ? Il avait ajouté, sans doute pour faire bonne mesure : ''Ici, nous inventerons la métallurgie du futur''… Alors que son mandat touche à sa fin, son bilan est accablant pour l'industrie et l'emploi ardennais. Fin 2009, l'emploi salarié a perdu 3 351 salariés sur 10 ans, il atteint son niveau le plus bas depuis fin 1994. Le secteur industriel a perdu 20,4 % de ses effectifs, la métallurgie a perdu à elle seule près du quart de ses effectifs. Cette chute s'est poursuivie en 2010 par une liste de fermetures d'entreprises et de suppressions de postes qui ont frappé l'ensemble du département et des secteurs industriels. En janvier 2011, l'annonce de la fermeture prochaine de l'usine ex-Porcher de Revin et du licenciement de ses 148 salariés a résonné comme un glas. »
    Et de conclure en fustigeant « les coupes budgétaires. Les dotations de l'État sont gelées pour cette année et les deux suivantes. Le conseil général est en proie à de graves difficultés financières et supprime ses concours à de nombreux projets […]. Les suppressions de postes et les restrictions de moyens imposées aux services publics […] touchent d'abord les populations les plus fragilisées et concourent à aggraver le dépérissement de territoires entiers. »

     

    sarkozy,les ardennes

    Erik Pilardeau, maire de Bogny, conseiller général PS, y est allé lui aussi d'un communiqué où il précise : « Nous avons porté, lors d'une récente réunion au ministère de l'Industrie, une série de 11 propositions spécifiques pour sauver le bassin d'emploi de nos Vallées en souhaitant la mise en place d'un ''contrat de revitalisation'' au sein duquel actions et engagements des différents partenaires pourraient être déterminés. Cela nécessite, entre autres, sans aucun doute un investissement conséquent au niveau de la solidarité nationale ! »
    Enfin, il fallait s'en douter, au nom de la fédération du PS, Annie Florès a ajouté : « La venue de Nicolas Sarkozy n'est pas une bonne nouvelle […]. Rien n'a été fait, le bilan économique et social ne faisant que s'alourdir. S'il va à la rencontre des élus UMP, rien n'est prévu dans les bassins d'emploi les plus sinistrés du département. Les Ardennais ont certainement besoin d'autre chose qu'un simple ''show'' médiatique organisé par ses troupes à seule fin électorale. Notre département est en attente d'un véritable sursaut par des engagements concrets dans le domaine économique. »

     Texte : Ph. M. L'UNION L'ARDENNAIS

  • LES ARDENNES EN 1900

    .woi_007_s.jpeg

    La population des Ardennes s’élevait,d’après le recensement de 1901,à 315 589 habitants,c’est le 55ème département.En 1800,date du premier recensement officiel  la population était de 259925.

    Le chiffre d’habitants divisé par le nombre d’hectares donne environ 60h/kilomètre carré.

    La langue française est parlée dans tout le département,mais un patois y est toujours usité surtout dans les campagnes.

    En 1901 le nombre de naissances a été :6571

                                   de décès                5821

                                   de mariages           2435

    Le nombre de commune:503

    La vie moyenne :44ans

    Le recensement des 2475 jeunes gens de la classe 1900 a donné les résultats suivants :

     

        55   ne sachant ni lire ni écrire

       40      sachant seulement lire

     460   sachant lire et écrire

    1749    ayant une instruction primaire

    51      bacheliers

    63  dont on n'a pu vérifier l'instruction