Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

resf

  • ON RESTE ICI

    bellaciao-on_bosse_ici_on_vit_ici-f10a5.jpgSur son site, RESF, qui lance une souscription en soutien au mouvement, propose en outre un t-shirt reproduisant le dessin de Tardi qui figure en haut de cette page.

    De Jacques Audiard à Riad Sattouf, le cinéma français soutient les travailleurs sans papiers en lutte

    Simple, fort, efficace : dévoilé ce soir à la Cinémathèque française, le film collectif en soutien à la régularisation des travailleurs sans papiers va être projeté en France dans les salles de cinéma, circuler sur le Net, passer à la télévision.

    Signé par 350 personnalités du cinéma francophone, parmi lesquels Chantal Akerman, Laurent Cantet, Mathieu Amalric, Lucas Belvaux, Arnaud Desplechin, Charles Berling, Abdellatif Kechiche, Vincent Lindon, Bruno Solo, Riad Sattouf, Jacques Audiard, Juliette Binoche, Rachid Bouchareb, Claire Denis, Abderrahmane Sissako, il donne la parole à des hommes et des femmes sortis de l’ombre en 2008 pour faire valoir leur droit à être régularisés, et qui poursuivent depuis, à leurs risques et périls, une grève au long cours pour y parvenir.

    Filmés en plan fixe, sur leur lieu de travail, ils exposent ici clairement, sans pathos, la situation scandaleuse, injustifiable dont ils sont victimes. Leurs employeurs? L’hôtel Matignon, l’Assemblée Nationale, Bouygues, Monoprix, Franprix, Cora, NafNaf, Etam… Payés avec un lance-pierre, ils cotisent pour tout, sans avoir droit à rien : ni vacances, ni papiers. La peur au ventre en guise d’assurance retraite. Pourquoi? A quelques semaines des régionales, les cinéastes, acteurs et producteurs qui se sont associés à ce film ont voulu porter la question au coeur du débat public.

    En 2007, nombre d’entre eux étaient déjà à l’initiative de Laissez-les grandir ici !, un film sur les enfants sans-papiers, réalisé avec le soutien du réseau Education sans frontière, et dont ils espéraient de la même manière qu’il produirait des échos dans la campagne présidentielle.

    http://cinema.blog.lemonde.fr/2010/02/23/de-jacques-audiard-a-riad-sattouf-le-cinema-francais-soutient-les-travailleurs-sans-papiers/#xtor=RSS-32280322

     

    On n’en perçut guère. Il semble que cette fois-ci, quelques heures seulement après la première à la Cinémathèque, le buzz ait bien pris. Les partis politiques s’en saisiront-ils?
    (...)

     

  • ENVOYER LA PETITION

    "Monsieur le Préfet ..."

     

     

     

     

     

     

     

     

    A l'attention de M. le Préfet de Police de Paris,
    9 Bd du Palais
    75195 Paris cedex04

    "Monsieur le Préfet,

    Nous vous demandons la remise en liberté de M. Bakari KOMA , né le 01/11/1978, de nationalité malienne, et en rétention à Cité depuis le 17/12/2008.

    M. Bakari KOMA est arrivé en France en 2000.
    Il partage sa vie depuis 2004 avec Mama KOMA, de nationalité française.

    En 2006, un petit garçon, Bamanda est venu agrandir la famille. Il est bien connu de la crèche éclatée située sur le plateau Saint Jean de la ville de Beauvais (OISE) où réside la mère et l'enfant.

    Faute de moyens suffisants pour vivre de façon indépendante, ces derniers sont hébergés chez les parents de Mama et Bakari y habite de façon secondaire. Ayant trouvé du travail sur Paris, il y a élu domicile dans un petit appartement où il vit chez son frère ( les frères de Bakari sont en situation régulière en France). Régulièrement, il est à Beauvais et régulièrement il pourvoit aux besoins de sa femme et de leur enfant.

    Mama Koma aurait bien voulu en témoigner au TGI de Paris devant le Juge de la Liberté et de la Détention mais elle n'a pas eu droit à la parole.
    C'est donc de la ville de PARIS que M. Bakari KOMA faisait de nouvelles démarches avec Mama pour une demande de régularisation pour vie privée et familiale en tant que parent d'enfant français.

    Ayant été convoqué à la préfecture de police de Paris au guichet le 17/12/2008, Bakari s'y est rendu avec Mama espérant y trouver les papiers attendus mais il a été arrêté, mis en rétention et avisé d'une prochaine expulsion vers le Mali
    .

    Monsieur le Préfet,

    parce qu'il est en France depuis 9 ans,

    parce qu'il partage la vie avec une femme de nationalité française,
    parce qu'il travaille et fait vivre sa famille,
    parce que son fils, Bamanda, âgé de 2 ans, a besoin de lui,

    Nous vous demandons avec confiance et détermination de procéder à une régularisation pour raisons humanitaires de la famille KOMA et à mettre tout en œuvre pour que M. Bakari KOMA retrouve les siens au plus vite.


    Paris, le 21 décembre 2008.

    Juan."
    Merci à RESF pour leur vigilance permanente.

    Préfecture de Paris : Fax ou mail
    Fax : 01 53 71 67 23
    Mail :
    Par lettre à M. le Préfet de Police, 9 Bd du Palais 75195 Paris cedex04

    Pour réconforter Bakari, cabine téléphonique 01 43 29 49 58 (demander Bakari)

    Fax ministère Hortefeux : 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00 Standard 01 77 72 61 00
    Secrétaire général secretariat.general@iminidco.gouv.fr
    Conseiller du ministre : patrick.stefanini@iminidco.gouv.fr
    Directeur de cabinet : philippe.bart@iminidco.gouv.fr
    Directeur-adjoint : guillaume.larrive@iminidco.gouv.fr
    Conseillers techniques : sabrina.belkhiri-fadel@iminidco.gouv.fr et
    geoffroy.didier@iminidco.gouv.fr
    Service presse elisabeth.boucher@iminidco.gouv.fr
    à Matignon :
    http://www.premier-ministre.gouv.fr/acteurs/premier_ministre/ecrire
    Elysée fax : 01 47 42 24 65
    http://www.elysee.fr/ecrire/index.html