Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

MON SONDAGE A MOI


Dimanche nos recevions, des amis, dix personnes autour de la table. Tout le monde travaille, personne n'est riche, tous vivent correctement.
La discussion roule sur la politique. Pour qui tu votes ? Ségo ? Sarko ? Quelqu'un d'autre ?

Sur les dix, cinq votent Sarkozy. Deux franchement, par décision, conviction, séduits par le discours général, plus spécifiquement peut-être par le discours économique. Un troisième se situe à droite, mais plutôt sensible à la démarche de Jean-Louis Borloo, droite sociale. Un quatrième penche pour Sarkozy, avec un peu d'inquiétude quand même pour la personnalité, cette agitation, ces énervement. La cinquième personne, très intéressant, a toujours voté à gauche. Mais là, l'enthousiasme, le potentiel, le talent, sont en train de la détourner de son vote traditionnel.
Une sixième personne autour de la table se dit aussi de droite. Mais pas Sarkozy, non, en tout cas pas pour l'instant. Alliot-Marie, oui, sans hésiter, mais sera-t-elle candidate ?

Deux autres sont de gauche(devinez-qui?). Elles le resteront. Quand même, pas d'enthousiasme. L'une des deux le dit franchement : Fabius, oui, un discours clair, une compétence, du réalisme. Ségolène Royal ? Oui, pour l'instant, oui. Ségolène présidente ? Difficile à imaginer.

 

La seconde est aussi fataliste. Pas d'enthousiasme. Ici, le bulletin Ségolène a une fonction, une seule : barrer la route à Sarkozy ou sera Marie George Buffet

Il en reste deux. Deux votes blanc. Distance par rapport à la politique. Déceptions passées pas digérées. Prudence. Autour de la table, quelqu'un dit que ce n'est pas courageux. Ce n'est pas faux. Est-ce vrai ?

Quelques leçons dans cet échantillon réuni par l'amitié, un samedi soir, dans un appartement de la Cote d'Azur. Tout au long de ces dernières années, Nicolas Sarkozy a creusé son sillon dans l'opinion publique il possède une avance incontestable d'image sur  ces concurrents. En même temps, il a montré ses défauts. Ils sont repérés. Ce sera sa faiblesse, dans la campagne électorale qui s'ouvre.
60% des électeurs socialistes ont voté Ségolène Royal. On  les retrouve dans les discussions qui se nouent autour des machines à café. Ce soir, en tout cas, c'est net. Chacun sait qu'elle est là. Tous la regardent avec curiosité. Ils ne sont pas, loin de là,encore convaincus.

Ces constats sont-ils représentatifs, indicatifs, des courants qui traversent et travaillent la société française ? Sans doute pas vraiment et pourtant peut-être un peu

Les commentaires sont fermés.