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COEUR A GAUCHE

Cœur à gauche ou « cœur de gauche ? »

                    Monsieur Sarkozy nous a fait savoir que son cœur était à gauche. Tout simplement, il nous a informé qu’il était normalement constitué, comme l’est la très grande majorité des Français. Pas de quoi pavoiser ! Hitler et Pinochet avaient le cœur à gauche ! … Et, pourtant…
                    Pourtant ces cœurs qui battaient à gauche n’étaient pas des « cœurs de gauche », peut-être même pas « de droite ». Je ne reviendrai pas sur les idéologies de ces hommes là, ni pour quelles causes battaient leurs cœurs.
                    Je veux simplement dire à M. Sarkozy qu’il ne sort pas grandi par son assertion. Son cœur bat bien à gauche mais il n’est pas de gauche… Rien dans ses faits et gestes depuis des années ne soutient cette affirmation. Pas plus que ses citations de Jaurès et de Blum nous laisseraient croire qu’il se reconnaît comme étant de la lignée de ces hommes-là.

                  

 

 

 

 

 

Pendant des années, Jaurès s’est battu pour que la France ne se laisse pas gagner par l’entreprise d’une guerre que certains souhaitaient ; ceux-là mêmes qui voyaient là une possibilité de l’abattre, lui, le socialiste qui voulait la paix. La guerre ne venait pas assez vite à leur gré : alors le 31 juillet 1914, ils lui ont tiré une balle dans le dos. Le 1er août, la France entrait en guerre. La voix de gauche du socialiste Jaurès était éteinte ; le cœur «  de gauche » de « cet homme de gauche » avait cessé de battre. La boucherie pouvait commencer.
                  

 

 

Quant à Blum, socialiste comme Jaurès, son cœur était bien « de gauche » aussi. Il subit la seconde guerre mondiale et l’emprisonnement qui suivit avec tant d’autres.
Revenu après sa longue captivité, il mit son talent d’écrivain au service du monde du travail, en socialiste convaincu, jusqu’à sa mort.

                  

Pourquoi ne pas avoir cité Zola, l’homme des « droits de l’homme » au génie et au « cœur de gauche » et son célèbre « J’accuse » qui contribua à ramener du bagne le malheureux Dreyfus, dont la mort avait été si bien programmée par ses ennemis regroupés dans « la patrie française »?

                  


Quant aux femmes, bien qu’interdites de monter sur le trône par la « loi salique » au XIVème siècle, l’énumération de celles qui se sacrifièrent pour sauver notre pays serait bien longue. Chaque siècle est marqué par l’une d’entre elles dans l’Histoire de France. N’en citons qu’une : une certaine Jeanne d’Arc. Une fois le pays sauvé elle devenait bien encombrante. Le roi qu’elle avait fait monter sur le trône ne la défendit même pas. A Rouen, sur la place du vieux marché, six siècles après sa mort est indiqué le lieu où elle fut brûlée vive. Des fois qu’elle aurait eu l’idée de gouverner ! … Une femme, ça peut sauver un pays mais ça ne peut pas gouverner la France, voyons ! …
                   Souhaitons que, très bientôt, il y ait, chez nous, une femme Présidente de notre République, et qu’elle fasse en sorte que tous les enfants de France puissent rester à l’école assez longtemps pour comprendre l’Histoire de notre grand pays. S’ils ne possèdent pas assez de diplômes pour être considérés comme de grands savants, qu’il leur soit laissé assez de temps pour apprendre, avec les meilleurs maîtres, notre «  Histoire de France », le nom des grands hommes et femmes amoureux des « Droits de l’Homme » qui ont contribué à en faire un modèle . Leur histoire les passionnera et en fera des modèles où qu’ils soient et quoiqu’ils fassent à leur tour.

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