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MILAN/LIVERPOOL

La finale de la ligue des champions a déçu. Milan/Liverpool II ressemble à ces films qui sont mis en chantier quand le premier numéro a fait un carton dans les salles. Souvent la suite n'égale pas l'original. Les 2 étoiles de chaque camp, Kaka et Steven Gerrard n’ont pas enflammé la rencontre comm’imaginé. Est-ce la fatigue ? Est-ce la méfiance de Milan ? L’attentisme de Liverpool ? La mayonnaise n’a pas pris. Beaucoup se sont ennuyés devant leur télévision. Dommage.

                           

En revanche, j’ai apprécié la remise de la coupe dans la tribune. Les joueurs montent les marches vers gloire, ils sont au milieu de spectateurs, ils embrassent les présidents et le capitaine reçoit le trophée qu’il brandit à la foule. J’aime ce rituel qui se veut solennel. Il ne faut pas changer les traditions. Un protocole immuable crédibilise le champion. Ce retour à l’étiquette est une décision de Michel Platini. Plus qu’un autre, il connaît ces instants qui sont placés entre le coup de sifflet final et la remise de la coupe au vainqueur. Il soigne la mise en scène. Son expérience et son intuition l’ont convaincu de rétablir la coutume comme un pape déciderait de rechanter la messe en latin. Les Anglais ont applaudi la cérémonie. Jamais, ils n’oublient le fair-play. Le final de cette soirée a effacé l’amertume du match

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