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ET LA GREVE BORDEL

aa36cbcb450d54760ec7b43315716066.jpegQue le bordel soit

Dans le quotidien néolibéral de droite complexée Libération figurait cette phrase, qui m'a fait l'effet immédiat d'un mot d'ordre : "C'est la hantise du gouvernement : qu'un mouvement étudiant opère la jonction avec les salariés et les fonctionnaires, dont la manifestation est prévue le 20 novembre."

Délectons-nous un moment : le 13 novembre à 20 heures, c'est la grève. Grève des métros, des trains, contre un régime qui fait de la casse sociale. Le 20 c'est la grande manif. Entre temps, si tout va bien, les facs seront bloquées et les "grèves actives" (comme celle décrétée par les étudiants de Paris 8 Saint-Denis) s'y multiplieront contre la loi "LRU" de  Pécresse.

On pourrait rajouter à tout ça les mouvements contre les franchises médicales, la colère des magistrats, de l'Opéra de Paris, des gardiens de prison, et même de la maison Poulaga, "déprimée"
Et si tout le pays sombrait dans le bordel ? Si Sarkozy était obligé de céder, et de s'asseoir sur ses péroraisons de roquet qui montre ses muscles ("J'céderai pas ! Jamais ! ") ? Si Fillon s'inclinait ?

Grévistes, prenez-nous en otage ! Nous le voulons ! Paralysons le pays ! Brisons la routine ! Tous-ensemble-tous-ensemble-ouais ! Jonction des luttes ! Grève générale reconductible ! 
Que le bordel soit !

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