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LES CANTONNALES


Sur 52 cantons que comptent les Alpes -Maritimes 26 sont renouvelables dont 1 à Antibes.Mais savez-vous seulement si le vôtre est concerné ?

En ville, les prochaines élections cantonales ne font guère parler d’elles. D’autant plus que les prochaines tomberont en même temps que les municipales.

Qui connaît son conseiller général ? À cette question, peu d'Antibois semblent aujourd’hui avoir une réponse précise. Il est vrai qu’il n’est toujours pas facile de s’y retrouver. Si en zone rurale, il n’y a qu’un seul conseiller général,pour une ville importante,il en existe plusieurs,Antibes est divisé en 2 cantons,Nice en 13 avec parfois des subtilités de découpage qui laisse pantois.
Vous ajoutez à cela des cantons qui ne sont pas tous renouvelables en même temps, certains élus qui cumulent les fonctions de maire,(ou)député et conseiller général, le grand public n’a pas forcément une grande lisibilité, des élections qui tombent en même temps que les très populaires municipales les 9 et 16 mars prochain… et l’on arrive à ce sentiment diffus : personne ou presque, ne s’intéresse aux prochaines cantonales.

Pour ceux qui se présentent pour la première fois ou ceux qui repartent au combat, le plus dur va être de se faire une place dans une campagne totalement écrasée par les municipales.

« Un problème de visibilité »

Il faut essayer de se faire une place dans le concert des municipales et la seule façon d’exister, c’est de faire du terrain. Il existe une symbiose entre les municipales et les cantonales. Il faut aussi en profiter 
  C’est vrai,il y a un problème de visibilité en ville. Les gens ont comme repère leur maire, le président de la République. Ils ont parfois du mal avec les députés et les circonscriptions. Ils ne savent souvent pas ce qu’est un canton. C’est sans doute plus facile en zone rurale. A contrario,pourtant  les conseillers généraux sont des interlocuteurs de terrain, que les associations savent souvent trouver pour l'obtension des subventions même en ville .

Il est à craindre que les prochaines élections cantonales ne soient cantonnées qu'à un rôle secondaire C’est un fait que le conseiller général urbain est moins identifiable, moins visible des habitants cela tient, à l’organisation administrative en France avec de nombreux niveaux de décision pas toujours faciles à comprendre pour le citoyen. Il y a peut-être aussi un peu un manque de connaissance du conseil général. Le nom déjà n’est pas très clair. Conseil départemental aurait été plus simple et aurait permis de mieux cerner l’institution.
 Tout cela n’est pas insurmontable. Tout dépend de la pratique personnelle de chaque élu.

Il n’en demeure pas moins qu’il va être compliqué pour les différents candidats de passionner les électeurs dans les prochaines semaines autour de leur engagement.

Pour beaucoup, seule la bataille des municipales est belle.

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