Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

LE PERE NICOLAS

________________________________________________________________

12

________________________________________________________________

Noël approche. L'année s'achève et, avec elle, la première étape du quinquennat de Nicolas Sarkozy. Chacun s'en souvient, le Ministre-candidat a mené une campagne basée sur la rupture et un contrat passé avec les Français.

« Je crois, expliquait-il, dans son programme « Ensemble, tout devient possible » dans un état fort qui fait des choix…et plus que tout poursuit l'intérêt général ».

Devenu Président, Nicolas Sarkozy peut se targuer d'avoir augmenté la dette publique tandis que les déficits battent tous les records.

« Je veux, ajoutait-il alors, mener des politiques sociales ambitieuses ».

Résultat, le choc de confiance s'est transformé pour le plus grand nombre en fardeau fiscal. En juillet dernier, aucun coup de pouce n'a été donné au SMIC. L'an prochain, les pensions de retraite, la prime pour l'emploi et les allocations familiales augmenteront moins qu'une inflation repartie à la hausse.

« Je veux, poursuivait-il encore, être le candidat du pouvoir d'achat ». Or, les franchises fiscales taxent un peu plus les malades. Près de 800 000 personnes âgées aux revenus modestes vont désormais être assujetties à la redevance TV.

Les Français qui avaient acheté leur logement avant le 21 août ont cru qu'ils allaient bénéficier d'une réduction d'impôt grâce à l'emprunt contracté pour leur logement. Finalement, ils en furent tous pour…leur frais.

Cette année, alors que les impôts directs étaient plafonnés à 60% des revenus, 2 398 contribuables se sont partagés 121 millions d'euros, soit, pour chacun, un cadeau de 50 503 euros.

En 2008, le plafond atteindra 50% et il intégrera la CSG et la CRDS. De ce fait, le chèque sera encore plus gros.

Le projet de loi sur le pouvoir d'achat présenté la semaine dernière en Conseil des Ministres, ne comporte que des mesures limitées dans le temps, plafonnées dans leur montant, et, surtout, soumises à la seule bonne volonté des employeurs.

A part ça, Nicolas Sarkozy s'apprête à nous souhaiter un joyeux Noël

Les commentaires sont fermés.