Antibes
Jean-Pierre Cochart (ici au côté de sa suppléante Paula Toledo) ouvrira sa permanence de campagne début janvier au 13, rue Guillabert. : DR
Le socialiste Jean-Pierre Cochart entre dans le jeu. Alors que Gérard Piel (PC) et Carine Curtet (MEI) repartent en campagne et qu'Eric Pauget (UMP) tente de conserver son fauteuil de conseiller général, Jean-Pierre Cochart se lance, lui, pour la première fois dans une bataille électorale.
Pour autant, c'est un militant socialiste de longue date, plus Fabius que Ségolène, qui sait ce qu'il veut en politique. « Les élections cantonales sont des élections importantes. On gère de l'argent public qui sert à financer de l'équipement pour tous : les collèges, les routes, les maisons de retraite, le sport etc. Et je préfère que cet argent soit géré par la gauche que par les amis de Sarkozy. ». Et ne renâcle pas non à la petite pique à l'adversaire : « On ne peut pas avoir confiance en Pauget qui applique les principes de Sarkozy : beaucoup d'effets d'annonce et peu de concret ».
Suppléante : l'Antiboise Paula Toledo
Investi par les militants et « assuré du soutien des Verts, du MRC et du PRC », il se donne la proximité pour priorité. « Je suis salarié, je suis au plus près du terrain, je ne suis pas un multicarte de la candidature. Je veux faire aboutir des projets qui intéressent les gens ». Et notamment : « entreprendre enfin de grands travaux au collège de l'Eganaude de Biot, créer une maison de jeunes digne de ce nom à la Fontonne, sécuriser l'accès à l'école du moulin neuf à Biot avec un giratoire ». Il soutient également le projet Calma d'enfouissement de la voie ferrée à Antibes. Avec sa suppléante Paula Toledo, il devrait ouvrir sa permanence de campagne (13, rue Guillabert) dans la première quinzaine de janvier.
L.b. Nice Matin