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LE SARKO-SHOW

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Merci à Snut


 

Pendant près de deux heures, le Président de la République s'est livré à un exercice qu'il affectionne : la conférence de presse version longue ou plutôt version "Nicolas Comedy Club" avec le gouvernement muet, attentif et sagement installé au premier rang.
 Je partage le constat de François Hollande, Premier secrétaire du Parti Socialiste, quand il affirme que "Nicolas Sarkozy a tenté de créer l'illusion du mouvement. (...) Il a disserté philosophie et civilisation pour éviter de répondre aux questions essentielles où il était attendu : celles de la croissance, du pouvoir d'achat, de la vie chère, des salaires et de l'emploi".
 
Le long propos présidentiel de son ton péremptoire a eu au moins un mérite : celui de révéler l'absence de résultat depuis huit mois, le défaut de propositions immédiates l'absence criante de toute amélioration concrète pour la vie de nos concitoyens. 
  Bien sûr, l'hyper-président a tenté de dessiner les contours bien flous de sa "politique de civilisation", tout en se préservant de trop déraper si l'on peut dire les choses ansi. Le modèle néo-conservateur américain transpirait à chaque élément présenté par Nicolas Sarkozy, comme par exemple au sujet de la diversité.
 SOS Racisme s'est inquiété de la volonté du président Nicolas Sarkozy de faire figurer "le respect de la diversité" dans le préambule de la Constitution, y voyant des "logiques de discrimination positive basées sur la référence ethnique". Pas très républicain tout ça ...
  "Nous nous inquiétons de la volonté exprimée par Nicolas Sarkozy de modifier le préambule de la Constitution afin d'y faire désormais figurer le +respect de la diversité+", écrit le président de SOS, Dominique Sopo.
  Et je passe sur la façon dont Sarkozy a rembarré Laurent Joffrin qui interrogeait le président sur sa dérive monarchique et sa volonté affichée de concentrer les pouvoirs ou sur le zêle avec lequel Ivan Levaï a ciré les pompes du créateur d'un nouveau genre.
  Le temps n’est plus au verbe, aux proclamations, aux coups de menton péremptoires et à l’autojustification. Après 8 mois de présidence et près de 6 ans de politique conduite par la même majorité, notre pays n’attend pas un discours de campagne, mais des résultats.
 Le Sarko-Show ne m'a évidemment pas convaincu et même au contraire m'incite à mener une campagne électorale offensive afin de m'opposer de toutes mes forces au projet ulta-libéral et réactionnaire cette droite

Commentaires

  • Laissez le tranquille... Il a besoin de se remettre en forme après ses tumultueuses voyages avec sa belle...

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