Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

PARTAGE DES RICHESSES

J’en reviens au problème du moment.  Il faut savoir que quoique j’ai fait des études techniques j’ai découvert l’économie et le matérialisme historique en lisant Marx, il y a, hum, disons quarante ans. Dans cette vision, la loi de la valeur rattrape toujours immanquablement l’économie financière.

Chaque fois que les bulles éclatent dans la sphère financière,c’est à dire sur le rôle des capitaux fictifs dans le mécanisme de l’accumulation capitaliste contemporaine chaque fois il y a risque systémique de l’effondrement général d’un système ou existe un rapport de un à cinquante entre le montant du capital circulant et la valeur réellement produite.

 Mais ce risque ne s’accomplit pas toujours  nombreux sont donc ceux qui ont fini par croire que le système avait réellement trouvé la parade à sa propre instabilité génétique.il y a :«ceux qui annoncent des catastrophes qui n’ont finalement pas lieu ».

 On ne répétera jamais assez pour bien comprendre ce qui se passe que le capitalisme est un système intrinsèquement instable. Entre 1896 et 1929 le système a produit 14 crises, toutes commençant par un choc boursier puis bancaire avant de dévaler dans l’économie réelle pour reprendre une expression devenue d’usage courant

 

On ne doit pas perdre de vue que d’une certaine façon la crise de 1929, considérée d’un point de vue très général est une suite de la crise non résolue qui avait provoqué la première guerre mondiale. Et que la seconde guerre mondiale, vue de cette façon continue cette même histoire. Et débouche sur la même impasse aggravée par le fait que l’extension du camp socialiste réduisit encore le marché disponible. L’expansion entretenue à partir de l’économie d’armement puis la marchandisation  à marche forcée de tout ce qui pouvait l’être et enfin le modèle de l’économie d’endettement tout cela n’a fait que différer, reporter la rencontre avec le réel.

Le réel ? Je le résumerai en écho à la fameuse phrase sans cesse opposée aux travailleurs par la droite, les chroniqueurs médiatiques : «on ne peut pas distribuer plus de richesses qu’on en produit » alors même que c’était la clef de répartition de cette distribution que nous mettions en cause. Cruelle ironie que cette antienne quand les profiteurs jouissaient de son contraire. Reste ceci : « on ne peut pas accumuler plus de richesses qu’il n’en est produit réellement». En ce moment finit l’illusion à ce sujet.

Les commentaires sont fermés.