Le récit médiatique sur la guerre au Proche-Orient met à équidistance l’appel des Palestiniens et d’Israël à cesser leurs attaques. Comme si les deux parties étaient en faute, à égalité. C’est oublier qu’il y a des dominants et des dominés. Comparer des tirs de roquettes fort imprécises et des bombardements massifs organisés par un Etat est fort de café. Et peut-on oublier que les Palestiniens subissent depuis 19 mois un blocus - acte de guerre - qui impose des restrictions et privations sur des biens essentiels à la vie quotidienne d’un million et demi d’êtres humains ? Le Programme Alimentaire Mondial (PAM) a estimé la situation alimentaire était à Gaza “épouvantable”. Faut-il aussi rappeler qu’Israel construit un mur d’annexion d’une partie de la Cisjordanie, mur trois fois plus haut et deux fois plus large que le mur de Berlin, certainement pas de nature à calmer le jeu ? Force est de constater que la communauté internationale n’a pas exercé les pressions nécessaires sur Israël pour que soient appliquées les résolutions de l’ONU et renvoie globalement les deux camps dos à dos. Mais ce sont bien les attaques d’Israël qui ont fait déjà 500 morts… Effroyable.
Il n’y aura pas de paix à Gaza et plus globalement dans la région sans justice pour les Palestiniens.
Les autorités françaises et européennes devraient exiger l’arrêt immédiat des opérations militaires, l’arrêt du blocus, l’arrêt de la construction du mur, la reprise des négociations et l’application des résolutions des Nations-Unies qu’Israël ne respecte pas depuis des années.
Soyons solidaires, soyons mobilisés, faisons entendre notre soutien au peuple palestinien, notre volonté qu’une résolution du conflit advienne le plus vite possible, pour permette aussi aux Israéliens de sortir de cet engrenage mortifère.
Samedi, les manifestations en France et ailleurs ont permis de donner de la voix au message de paix.