Dominique de Villepin continue de dézinguer Nicolas Sarkozy. La dernière fois, c’était le 18 décembre.Il remet ça sur LCI et dans le Parisien/Aujourd’hui en France. C’est le double effet Villepin.
En gros, il accuse le chef de l’Etat de s’éparpiller, limite de brasser du vent. Il pense que son comportement relève plus de «l’hyper activité» que de «l’hyper efficacité»…
Selon Dominique de Villepin, «la multiplication des réformes» engagées, «ne sont pas de nécessité immédiate, comme la réforme de la justice et de l’audiovisuel». Ne voulant pas juger la réforme de la justice «à l’aune de (sa) propre expérience» dans l’affaire Clearstream, Villepin souligne toutefois que si l’on remplaçait le juge d’instruction par un juge de l’instruction, comme le souhaite le chef de l’Etat, il fallait «un parquet indépendant».
Il met carrément en garde contre un risque de «régression des libertés publiques» estimant qu’«il y a un danger à vouloir museler l’opinion dans cette période» de crise.
Crochet du gauche, crochet du droit. Villepin attaque de tous côtés, avec également un entretien au vitriol dans le Parisien/Aujourd’hui en France. La politique de relance ? «Les effets risquent d’être trop lents, d’avoir peu d’incidence sur l’emploi et au bout du compte de n’être pas utiles pour notre économie !». «Si l’on vise un effet rapide, privilégions le logement qui emploie beaucoup de main d’oeuvre. Si on veut des réformes de fonds, investissons dans l’innovation qui permet de préparer l’avenir», ajoute l’ex-premier ministre.
Dominique de Villepin continue sur le thème de la gesticulation sarkozienne. Craignant que «la confusion et la division (…) épuisent nos forces», il estime qu’«aujourd’hui on est dans la réforme tous azimuts, mais surtout dans la dispersion de l’effort».
Il ajoute: «Nous sommes un pays à faible consensus social», et «nous supportons le fardeau d’initiatives idéologiques, l’une de gauche et l’autre de droite: les 35 heures, qui coûtent au budget plus de 20 milliards d’euros par an, et les 15 milliards du paquet fiscal». Et pan sur le bec. Sarkozy est habillé pour l’hiver, version double couche.
En gros, il accuse le chef de l’Etat de s’éparpiller, limite de brasser du vent. Il pense que son comportement relève plus de «l’hyper activité» que de «l’hyper efficacité»…
Autre Scud de Villepin: il faut «un Président capable de hiérarchiser les problèmes et de se consacrer à l’essentiel, pas un Président touche à tout, pas un Président qui ne répond pas aux questions des Français, pas plus d’ailleurs que des journalistes». «Il ne suffit pas de passer d’un sujet à l’autre»
Conseil de l’ex-premier ministre à Sarko: redescendre sur terre, en reprenant «contact avec la réalité nationale». Au passage, Villepin décrypte la stratégie de com’ de Sarkozy, expliquant que le Président devrait se rendre «compte qu’il ne suffit pas de passer d’un sujet à l’autre, d’une image à l’autre, qu’il ne suffit pas de regarder la superficie des choses et qu’il faut traiter les questions en profondeur».
Conseil de l’ex-premier ministre à Sarko: redescendre sur terre, en reprenant «contact avec la réalité nationale». Au passage, Villepin décrypte la stratégie de com’ de Sarkozy, expliquant que le Président devrait se rendre «compte qu’il ne suffit pas de passer d’un sujet à l’autre, d’une image à l’autre, qu’il ne suffit pas de regarder la superficie des choses et qu’il faut traiter les questions en profondeur».
Merci à Delize
Selon Dominique de Villepin, «la multiplication des réformes» engagées, «ne sont pas de nécessité immédiate, comme la réforme de la justice et de l’audiovisuel». Ne voulant pas juger la réforme de la justice «à l’aune de (sa) propre expérience» dans l’affaire Clearstream, Villepin souligne toutefois que si l’on remplaçait le juge d’instruction par un juge de l’instruction, comme le souhaite le chef de l’Etat, il fallait «un parquet indépendant».
Il met carrément en garde contre un risque de «régression des libertés publiques» estimant qu’«il y a un danger à vouloir museler l’opinion dans cette période» de crise.
Crochet du gauche, crochet du droit. Villepin attaque de tous côtés, avec également un entretien au vitriol dans le Parisien/Aujourd’hui en France. La politique de relance ? «Les effets risquent d’être trop lents, d’avoir peu d’incidence sur l’emploi et au bout du compte de n’être pas utiles pour notre économie !». «Si l’on vise un effet rapide, privilégions le logement qui emploie beaucoup de main d’oeuvre. Si on veut des réformes de fonds, investissons dans l’innovation qui permet de préparer l’avenir», ajoute l’ex-premier ministre.
Dominique de Villepin continue sur le thème de la gesticulation sarkozienne. Craignant que «la confusion et la division (…) épuisent nos forces», il estime qu’«aujourd’hui on est dans la réforme tous azimuts, mais surtout dans la dispersion de l’effort».
Il ajoute: «Nous sommes un pays à faible consensus social», et «nous supportons le fardeau d’initiatives idéologiques, l’une de gauche et l’autre de droite: les 35 heures, qui coûtent au budget plus de 20 milliards d’euros par an, et les 15 milliards du paquet fiscal». Et pan sur le bec. Sarkozy est habillé pour l’hiver, version double couche.
Commentaires
De Villepin, ton nouvel idol ??? :)