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Revue de presse

  • QU'EST CE QU'ILS DISENT

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     Comme tous les jours j’ai pris le temps  de regarder l’actualité .

    Economie
     

    Dominique Strauss-Kahn était reçu au Sénat, par la commission des finances . Pour des parlementaires de la droite comme de la gauche : il n’aurait rien à faire là . Pourtant , d'aprés les mêmes DSK avait la réputation d’être un excellent économiste , je ne vois pas pourquoi, après ses histoires judiciaires, il ne le serait plus.
     
    Néanmoins , si  il est venu pour dire : « Incriminer la finance dans le désastre économique européen et français actuel est aussi pertinent que d'incriminer le secteur automobile quand on parle des morts sur la route.  Le vrai problème, c'est le comportement des utilisateurs […]A trop s'occuper de la finance, on ne s'occupe pas assez des financiers »
     
     Donc  la finance n’est pas en cause, ce sont les financiers . Bon Dominique reste chez toi
     
    Pendant ce temps là , Jérôme Cahuzac etait auditionné à l’Assemblée. Les députés devront-ils le croire. Je me demande à quoi sert ces  auditions…
     
    Mandela
     
     Mandela n'est pas encore  mort. Les journalistes bavassent tellement sur lui, depuis trois jours, que je me demande ce qu’ils pourront raconter quand il sera vraiment mort.
     
    En Amérique
     
     La Cour suprême des Etats-Unis a abrogé des lois interdisant le mariage entre couples homosexuels. Les réactionnaires américains ne sont plus ce qu’ils étaient. On pourrait peut-être  leur envoyer les nôtres.
     
     
    Chomage inversion de courbe
     
    La courbe s'inverse. Le nombre de chômeurs baisse en mai pour la première fois depuis 2011.
    Certes, il semble le chômage de longue durée augmente.

    Cette baisse est peut-être "le hasard". Il n'empêche qu'elle n'est pas loin d'être globalement une bonne nouvelle
  • QUI FUT VIDELA

    1705-DessinJour.jpgLe symbole de la dictature argentine vient de mourir

    http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-220295-2013-05-18.html

    Tous les êtres humains qu’il a voulu tuer, il les a tués. Peu lui ont échappé. Qu’il meure jugé, emprisonné, vilipendé, c’est important. Qu’il meure en étant un symbole de la mort, l’est aussi. Qu’il meure en affirmant ses sombres convictions révèle de la cohérence, mais une cohérence qui, chez lui, n’est pas la rigueur morale que nous admirons souvent chez les autres, ce n’est que la persistance de la nuit dans son être, de la mort qui le constitue dans son noyau le plus profond. Jusqu’à faire peur du fait qu’il meure : sa mort le met à la Une des informations, et lui et ceux qui, comme lui, les assassins et aussi ceux qui veulent la mort de l’autre, occupent le centre des choses, s’ils font la première page des nouvelles, s’ils deviennent d’ obscures étoiles du vertige informatif, ils effrayent. Nous ne les voulons pas là. Ici, nous voulons ceux qui optent pour la vie, le dialogue, la vraie politique, se voir dans le visage de l’Autre, pour avoir besoin que l’Autre vive pour me compléter, parce que c’est de l’altérité que j’ai besoin pour être moi, parce que celui qui souhaite partager l’espace de la démocratie, ici même, nous voulons ceux qui le veulent de cette façon et ne voudraient pas en être autrement au prix de se trahir gravement.

     

    Videla ne s’est jamais trahi. Sec, maigre, raide comme un cadavre vivant, consommée par la haine qui le fait maigrir au prix de lui rendre les forces de la dévastation, il fut toujours le même. Toujours pareil dans sa passion thanatique. Parce qu’il était cela : un être passionnel. Constitué par la passion de tuer les autres. La terreur était son idée de l’ordre. Les cimetières, son idée du silence. Torturer, sa façon d’écouter les autres. Il a parlé, lui, peu. Ses oreilles étaient ouvertes aux mots aux paroles qui contenaient de l’information, celles qui lui venaient des groupes de renseignement qui avaient leur place dans les camps de la mort. Ses oreilles étaient fermées à l’appel de ceux qui demandaient pour leurs proches. Pourquoi les ouvrir ? Pourquoi entendre des paroles d’êtres ayant accouché de subversifs ?

     

    Il ne mérite même pas l’effort de cette page. Moins encore si l’on est déterminé à bien l’écrire. Trouver une bonne prose lors de l’écriture sur Videla est presque honteux.

    Theodor Adorno, en 1969, écrivait :« L’auteur a été incapable de donner la touche finale à la rédaction de l’article sur Auschwitz, il a dû se limiter à la correction des défauts les plus grossiers de l’expression. Lorsque nous parlons de « l’horreur » par la mort terrible, nous avons honte de la façon dont (…) Impossible de bien écrire, littéralement parlant, d’Auschwitz, nous devons renoncer au raffinement si nous restons fidèles à nos pulsions, mais, avec cette démission, nous sommes encore coincés dans l’engrenage de l’involution générale ».

     Que ne nous quitte aussi notre amour pour la beauté des mots. Nous voulons que ces mots aient aujourd’hui plus de puissance et de rigueur que jamais pour dire qu’il fut et -pire encore- qui il restera. Il a tué sans justice. Même avec elle c’est condamnable. Le problème central de la philosophie n’est pas, comme le disait Albert Camus, en s’approchant de la réponse – le suicide. En d’autres termes, de décider si oui ou non la vie mérite d’être vécue. La question centrale est de savoir s’il faut ou il ne faut pas tuer. Ce problème, pour Videla, n’a même pas existé. Il ne s’est jamais posé cette question. Vous devez tuer. « Mourront tous ceux qui doivent mourir », a-t-il dit. Mais même dans les Etats où la peine de mort s’applique, on juge avant ceux dont on décide ensuite s’ils sont coupables ou non. Avant ce jugement, tous sont innocents. Parce que non seulement il faut rappeler que toute vie humaine est sacrée. Également il faut se rappeler que toute vie humaine est innocente jusqu’à preuve du contraire par un tribunal, par une justice.

    Videla a tué des innocents. Il croyait dans l’incapacité de la justice. L’incommodité de la légalité. Il comprenait pas, ne pouvait pas comprendre, ne voulait pas le faire, que cet incommodité est le seul moyen de construire un ordre social qui ne repose pas sur la mort. La légalité – dit un journaliste au colonel Mathieu dans La Bataille d’Alger- est toujours mal à l’aise. Dire -comme le disent ceux qui cherchent atténuer les meurtres ou peut-être pardonner ou justifier- d’avoir tué des coupables parce qu’on a tué des gens qui ont combattu les armes à la main, les gens qui « ont tué dans l’action” est une banalité- et un acte de mauvaise foi. La plupart des « combats » ont été truqués. Ces combattants présumés -presque tous massacrés, outrés dans les camps de la mort – étaient déjà morts. Bien que la presse de ces années –en utilisant même pour titres sensationnels.

     

    Ainsi fut Videla. Qui restera ? Nous ne pouvons pas le savoir. Cela dépend des aléas de l’histoire. Cela dépend de tous ceux qui aiment et respectent la vie dans ce pays. Cela dépend de notre force et notre conviction pour empêcher son retour. Pour ceux qui disent méchamment : « Vous verrez quand la rue tournera ». Ceux-ci, le veulent à nouveau. Je crois, cependant, que pour tous ceux qui vivons sous son règne des cimetières, il ne mourra jamais. Videla est le tréfonds même de notre peur. La terreur secrète que nous portons tous en nous. C’est notre idée parfaite du mal. De l’absence ou du mépris de Dieu. Ou, pire, de sa complicité avec ce mal. Ce noyau interne de la terreur qu’il nous a laissée en nous, nous dit tous les jours qu’il reviendra. Que le mal est l’essence la plus déterminante de ce monde et puis que lui qui était le mal, reviendra, d’une façon ou d’une autre. Quelqu’un apparaîtra encore une autre fois pour être Videla. Mais il-y-a dans nous et dans beaucoup d’autres un autre noyau, et ce noyau est notre amour pour la vie et pour la justice et pour des causes justes. Ce noyau, qui croît chaque jour en nous et va continuer à croître, permettra d’éviter ce retour tant indésirable, qui n’est pas seulement la perverse essence de toutes les perversions, mais aussi du mal, de la mort.

     

    José Pablo Feinmann .

     José Pablo Feinmann philosophe argentin, professeur, écrivain, essayiste, scenariste et auteur-animateur d’émissions culturelles sur la philosophie.

     Traduit de l’espagnol pour El Correo par : Estelle et Carlos Debiasi

     

    El Correo.  le 18 mai 2013.

  • LES GEANTS DU STADE DE REIMS

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    « Le grand malheur et le grand honneur de ce club considérable c'est d'avoir passé les deux tiers de son existence à courir après son passé […] Aimer le Stade, c'est se condamner à une douce mélancolie, c'est se résoudre à habiter le pays de l'éternelle nostalgie. » Avec un honnête jugement qui pourra faire parfois grincer des dents, Marc Barreaud (expert ès-CSSA) et Alain Colzy sortent un ouvrage intéressant de 108 pages sur le Stade de Reims intitulé « les Géants du Stade de Reims. »
    Il ne s'agit pas de raconter de façon exhaustive l'histoire du club, mais d'honorer ses figures les plus prestigieuses, préviennent les auteurs. Ainsi après avoir rappelé les différentes phases de la vie des Tango et Noir ayant gagné leur notoriété mondiale en Rouge et Blanc avant plus de trente années de purgatoire, les auteurs dressent un rapide portrait très informatif de 65 joueurs de talent qui, à leur avis, ont marqué en deuxième (Ligue 2) ou en première division l'histoire du club depuis ses origines. Avant que « le football se soit mué en un spectacle totalitaire, prétentieux et festivocratique », jusqu'à ce que, « suant à la Sedanaise Reims ne vienne s'extirper du bourbier de la Ligue 2. »

    De Lucien Perpère à Cédric Fauré

    C'est par Lucien Perpère que commence cet hommage, lui qui fut dans la première équipe de la société sportive du Parc Pommery en 1931 et qui resta à Reims jusqu'en 1943 inscrivant 100 buts en 300 matches tout en prêtant sa plume entre-temps à l'Éclaireur de l'Est puis de créer à Gueugnon l'une des premières écoles de football de France. C'est avec Cédric Fauré que l'on referme l'ouvrage, sans lequel la montée en Ligue 1 serait encore attendue.
    Et la lecture des 63 autres micro-portraits de stadistes méritants est instructive. De Louis Finot dit « la courette » au « majestueux, impérial et seigneur » Robert Jonquet. Les auteurs saluent Albert Batteux, « incarnation du charisme, de l'enthousiasme, de la décence ordinaire et de l'humanisme. » Ils rappellent la mémoire de José Padron, ancienne gloire du Barça venue deux saisons en Champagne, saluent « l'élégance et l'efficacité » de Pierre Sinibaldi. Kopa, Colonna, Fontaine, Hidalgo, Piantoni, Onnis, Bianchi, Rico, Richard ou Roger Marche, « le sanglier » ont droit à une bonne place. Les Rémois de souche ne sont pas oubliés : Michel Leblond : « Invisible mais indispensable, fidèle et altruiste » ; René Masclaux « fidèle au club », François Calderaro qui arriva au club à 7 ans et y resta 19 ans marquant la bagatelle de 54 buts en 102 matches ou Robert Pirès entré à 14 ans au Stade, obligé de partir au moment des difficultés du club et finalement le joueur rémois ayant été le plus sélectionné en équipe de France (79 fois).
    Les auteurs dédicaceront leur livre aujourd'hui de 15 à 17 heures à l'espace culturel Leclerc de Saint-Brice-Courcelles.
    A.M. L'UNION REIMS

  • LE CHANGEMENT C'EST MAINTENANT

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    Préparée par le gouvernement précédent, la rentrée reste marquée par des suppressions de postes massives. Mais l’annonce des réformes a détendu l’atmosphère entre l’Etat et le monde de l’éducation.

    Par VÉRONIQUE SOULÉ de LIBERATION

    Le changement est en marche à l’Education nationale. Hier, à la surprise générale, le ministre Vincent Peillon a commencé sa conférence de presse de rentrée quasiment à l’heure, avec seulement cinq petites minutes de délai. Son prédécesseur, Luc Chatel, arrivait lui nonchalamment avec une bonne demi-heure de retard en articulant de vagues excuses…

    Vincent Peillon, qui promet une grande «refondation» de l’école, était justement venu présenter «la première rentrée du changement». Plus détendu qu’avant l’été - l’effet des vacances, le résultat des arbitrages budgétaires pour 2013 ou un peu des deux… -, il s’est félicité de tout ce qui avait déjà changé, quitte à charger un peu la barque. La rentrée 2012 a en effet été préparée par le gouvernement sortant, et la nouvelle équipe, arrivée en mai, ne pouvait guère la modifier qu’à la marge. Elle reste donc marquée par 13 000 suppressions de postes dans le primaire et le secondaire - portant à près de 80 000 les coupes depuis 2007.

    En fait, pour l’instant, le changement le plus spectaculaire concerne l’atmosphère. Les promesses de François Hollande de faire de la jeunesse une grande priorité, avec l’engagement de créer 60 000 postes dans l’Education durant son quinquennat, ont suscité des espoirs dans le monde éducatif. Chacun sait que cette rentrée sera encore difficile, avec des classes à 30 élèves en maternelle, une pénurie de remplaçants ou des effectifs surchargés en lycées professionnels. Mais l’attente est palpable, souvent teintée de réalisme. Et les premiers gestes du nouveau pouvoir ont rassuré sur le fait que les promesses seront bien tenues.

    «La jeunesse est une priorité de François Hollande qui a été affirmée et réaffirmée, a martelé hier Vincent Peillon. Pour preuve de cette mobilisation, demain, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, se rendra dans une école. Lundi, ce sera le Président, puis encore le Premier ministre… Pas moins de 22 ministères sont impliqués dans les débats sur la refondation de l’école.»

    Aux antipodes d’un Luc Chatel qui assurait goguenard pouvoir supprimer des postes «sans problème», le ton et la méthode ont radicalement changé. Les syndicats, au plus mal avec l’équipe Chatel, saluent le retour à un dialogue social. Aux côtés des associations de parents, des élus locaux, des représentants du monde économique et associatif, ils participent aux débats sur la refondation de l’école qui, ouverts en juillet, se poursuivent sur un ton plutôt aimable. La plupart croient aujourd’hui à une vraie chance de changer l’école, chacun y mettant ses propres attentes, souvent antagoniques.

    «Je suis un peu étonné quand je lis qu’on a l’impression que peu de choses ont changé, a déclaré hier le ministre, un ancien prof de philo avec une nette propension à donner des leçons. En réalité, beaucoup de choses se sont produites. En quelques mois, nous n’avons pas chômé.» Retour sur tous ces changements - ceux déjà mis en place, promis pour bientôt et remis à plus tard.

    Les mesures déjà prises : souvent limitées mais très symboliques

    Le gouvernement Ayrault a voulu marquer la rupture dans l’Education dès cette rentrée. Dans le cadre du collectif budgétaire de juillet, le secteur a été l’un des mieux servis. Conformément à la promesse de François Hollande, l’allocation de rentrée scolaire, qui bénéficie à 3 millions de familles pauvres, a été augmentée de 25 %. Une mesure présentée comme un coup de pouce au pouvoir d’achat des plus modestes, mais aussi comme un signe de l’importance accordée à l’école et aux inégalités qu’elle génère.

    Pour soulager les situations les plus problématiques, Vincent Peillon a par ailleurs obtenu la création de 1 000 postes dans le primaire dès septembre - ce qui a ramené le nombre de suppressions de 14 000 prévues par Chatel à 13 000. La preuve que le primaire, où se nouent les difficultés scolaires et où se creusent les inégalités, sera désormais la priorité de la politique éducative, alors que traditionnellement le secondaire, et surtout le lycée passent avant.

    Un autre geste, limité mais tout de même coûteux pour l’Etat, a été fait pour remédier à l’un des grands ratages du précédent quinquennat : la réforme de la formation des enseignants qui a quasiment sacrifié la dimension professionnelle. Cette année, les professeurs débutants, qui viennent de réussir leur concours, auront ainsi trois heures de décharge par semaine afin de compléter leur formation.

    La mesure - peu coûteuse - la plus symbolique à destination des enseignants a été l’abrogation du décret réformant l’évaluation des profs, qui aurait donné la haute main aux chefs d’établissement dans leur notation. Luc Chatel l’avait signé à la veille de la présidentielle. Sa suppression était attendue par la profession, dénonçant la «caporalisation» sous Sarkozy.

    Enfin, pour donner un signal de la volonté de changer les rythmes scolaires, le calendrier a été modifié : les congés de la Toussaint ont été rallongés de deux jours, pour durer deux semaines comme les autres petites vacances. En contrepartie, la sortie des classes est repoussée d’un jour, au 6 juillet, et une journée sera rattrapée dans l’année.

    Les nouveautés imminentes : plutôt bien accueillies

    En visite en Seine-Saint- Denis pour rencontrer une association prenant en charge les élèves exclus, François Hollande avait annoncé en avril un nouveau métier pour prévenir la violence scolaire. A la Toussaint, 500 assistants de prévention et de sécurité vont être affectés dans les établissements les plus exposés. Après avoir prôné les portiques de sécurité, Nicolas Sarkozy avait mis en place des équipes mobiles de sécurité, appelées en urgence lors de crises. Ces assistants, intégrés aux équipes, feront, eux, de la prévention de la violence et au delà, du décrochage scolaire. Les établissements difficiles, qui réclament davantage de présence humaine, y sont favorables. Par ailleurs, dès janvier, 6 000 étudiants boursiers en deuxième année de licence, tentés par l’enseignement mais reculant devant les cinq ans d’études à financer, signeront des contrats d’avenir. Ils s’engageront à passer les concours de l’enseignement, auront des missions de douze heures hebdomadaires dans les écoles et toucheront au total 900 euros par mois, bourse comprise. «Il n’y a pas de crise des vocations, a assuré hier Vincent Peillon. Enormément de jeunes ont envie de s’engager dans ce métier mais les conditions qui leur ont été faites pour y entrer les ont découragés.» Avec 22 000 postes mis au concours l’an prochain, soit le double de cette année, on saura bientôt si le ministre a raison d’être optimiste.

    Les chantiers en attente : nettement plus risqués

    C’est après la concertation sur la refondation - qui va déboucher sur une loi d’orientation et de programmation débattue à l’automne et votée début 2013 - que les choses vont se compliquer. Il faudra alors discuter de textes concrets pour mettre en musique les grandes lignes de la loi. Des tensions vont alors apparaître sur les principaux chantiers, comme les rythmes scolaires. «L’idée de la semaine des quatre jours et demi fait son chemin», s’est félicité hier Vincent Peillon, déterminé à y revenir dès la rentrée 2013. Mais il faudra alors raccourcir des journées trop chargées, étaler la semaine en faisant revenir élèves et enseignants le mercredi, rallonger l’année en grignotant les vacances d’été… Autant de sujets polémiques.

    La réforme de la formation s’annonce également compliquée : le professeur doit-il être un as de sa discipline ou d’abord un bon pédagogue ? Enfin, si l’on veut relancer «l’école du socle» en rapprochant la primaire du collège et en atténuant la coupure, cela risque de remettre au goût du jour la guéguerre avec les partisans d’un collège plus près du lycée… Après le bon temps de la refondation, les ennuis pourraient commencer.

  • VU DANS NICE MATIN

    L'ANNEE DES MEDUSES

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  • VU DANS NICE MATIN

    7e circonscription: PS et Front de gauche sont à cran

     
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    Jean-Pierre Cochart et Cécile Dumas : il n’est pas encore acquis que la 7e soit réservée au Front de gauche. (Photo C.D. et V.R.)
     

    Les législatives ont lieu les 10 et 17 juin 2012. Entretemps on votera pour la Présidentielle. Mais avant, la gauche devra trouver un accord sur un ou des candidats à la députation

    Y aura-t-il un ou plusieurs candidats à gauche le dimanche 10 juin, premier tour des élections législatives sur la 7e circonscription ? Aujourd'hui, seule Cécile Dumas pour le Front de gauche est officiellement en lice. Et la direction nationale du PS a laissé la 7e libre… pour son partenaire. Les négociations sont en cours à Paris. Mais rien n'est fait. Car le PS local, lui, ne l'entend pas de cette oreille. « Contrairement à ce qu'évoque Cécile Dumas, la réunion des adhérents PS de la 7e circonscription a décidé à l'unanimité qu'une candidature socialiste devait être présentée à cette prochaine législative » précise Jean-Pierre Cochart, le secrétaire antibois. Élue PS du conseil municipal antibois et siégeant à quelques mètres de Cécile Dumas, Michèle Muratore est en pétard : « c'est pas honnête de dire qu'ici on n'est pas engagé par les accords nationaux et qu'on se présentera partout. On demande à ce que la situation soit éclaircie. Si cette position est maintenue alors on aura un ou une candidat(e) sur la 7e ».

    Le PS 06 rappelle que la décision sera nationale

    On sait que depuis plusieurs années, PCF et PS locaux ne font pas vraiment bon ménage. Et visiblement, les choses ne s'arrangent pas. Face à la position du PCF 06 de présenter un candidat partout, le porte-parole du PS des AM, Xavier Garcia répond : « La fédération du PS 06 prend acte de la position de son homologue du PCF 06 concernant les élections législatives des 10 et 17 juin 2012. Nous rappelons que, concernant les élections législatives, il ne relève pas de notre compétence de discuter avec les partenaires locaux, l'intégralité du processus étant gérée par notre direction nationale ». Et le parti de refuser de laisser au second tour un choix uniquement UMP-FN. In fine, le PS des AM laisserait bien les choses en l'état… sauf si le PCF se maintient partout.

    Dumas : « Je serai candidate jusqu'au bout»

    Cécile Dumas, elle, est en campagne : inauguration de permanence, tractage, rencontre avec les habitants… « Je n'ai aucun contact avec le PS mais je suis flattée qu'enfin on reconnaisse que la gauche c'est nous dans la 7e ». Petite banderille adressée au PS qu'elle accuse de ne pas jouer son rôle d'opposition à la Casa en votant tout ou presque comme la majorité UMP.

    « On ne rentrera pas dans des discussions de couloirs, s'il doit y avoir une discussion ce sera après le premier tour de la Présidentielle. Il faut qu'on débatte publiquement du contenu pour sortir de cette crise, on n'échangera pas un réacteur contre une circonscription. On ne veut pas non plus aller dans les querelles du PS. Je serai candidate jusqu'au bout ! On prendra nos responsabilités en temps voulu face au FN. Nous ne sommes fâchés avec personne mais quand Hollande fait un clin d'œil à Bayrou, ça ne nous va pas. Le peuple a besoin d'autre chose que de la rigueur molle. Ils parlent rigueur quand on parle partage des richesses ».

    Daunis : « J'ai moi-même montré l'exemlpe »

    Marc Daunis, seul parlementaire de gauche du département et maire de Valbonne située dans la 7e p ourrait-il être un médiateur ? Peut-être. « Modestement, si je peux contribuer à cela, je le ferai. Le PS a pris ses responsabilités en gelant la 7e, j'ai moi-même montré l'exemple, je n'ai pas exigé de candidat PS dans cette circonscription. Surtout dans notre département, il faut éviter de laisser aux électeurs de gauche le choix entre l'UMP et le FN au second tour. Le PS en tant que premier parti de gauche a ce devoir de rassemblement et il en a pris la responsabilité avec ce gel ». Le sénateur reconnaît que la position de Cécile Dumas ne va pas vraiment en ce sens et lui aussi explique : « sans accord, il y aura un candidat ou une candidate PS ». Quand à l'autre Valbonnais Philippe Mussi pour Europe-Ecologie les Verts, ancien candidat en 2007, il reste en retrait : « notre esprit est de respecter l'accord dans le département avec la 2e et la 8e, même si on n'est pas satisfait, car il nous écarte de Nice notamment». Les écologistes seraient donc eux aussi partants pour laisser la 7e au Front de gauche mais attention seulement si le parti de Mélenchon partage aussi les circonscriptions et ne se présente pas partout. Dans le cas contraire « on verra». Bref rien n'est réglé.

    Et tout ceci est encore bien flou. Si la scission se confirme à gauche avec deux candidats, en face Jean Leonetti, très probable candidat, (UMP, déjà vainqueur au 1er tour en 2007 avec 63,99 %) peut être encore plus serein !

     
     
  • LE PRESIDENT DES RICHES

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    La taxe exceptionnelle sur les très hauts revenus est-elle "un symbole de la participation de l'ensemble de la Nation" au redressement des comptes publics, comme l’a affirmé François Fillon, ou une mesure "cosmétique" comme le dénonce la gauche ?

    Cette taxe "exceptionnelle" de 3% frappe les revenus du travail et du capital (dividendes, plus-values…) dépassant 500.000 euros pour un célibataire avec une part et 1 million pour un couple.

    Le cabinet Landwell et associés s’est livré à une simulation de son coût réel pour un couple marié avec deux enfants, soit trois parts (voir tableaux). La nouvelle taxe ne porte que sur la fraction des revenus excédant ces seuils.

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    La taxe sur les riches en chiffres. (DR)

     Revenus : 1,1 million ; impôt : 0

    Ainsi pour un couple disposant de 1,1 million d’euros de revenus, la surtaxe ne porte que sur 100.000 euros et l’impôt supplémentaire sera… nul, compte tenu du nombre de parts !

    Le cabinet Landwell a également évalué l’impact de la réforme de l’ISF en 2012. Verdict : l’économie d’impôt est croissante avec le montant du patrimoine. Elle atteint 178.799 euros pour une fortune de 20 millions d’euros.

    "Il faut que les plus riches soient mis à contribution", assure le Premier ministre. Même si d’autres mesures ont été décidées - notamment la hausse de 1,2% des prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine - on est loin du compte !

    Thierry Philippon - Le nouvel Observateur

  • MAIS QUE FAIT LA POLICE ?

    Fraude à la carte bancaire : quand la police ne prend plus les plaintes...

     
     

    Info Ouest-France

    La fraude à la carte bancaire faisait exploser les chiffres. Finies les plaintes ! Une récente note de la police que Ouest-France a pu se procurer à Angers l’atteste.

    Pour les usages frauduleux de cartes bancaires, « il conviendra d’inviter (les victimes) à déposer une simple déclaration sur la main courante », écrit le directeur départemental adjoint de la sécurité publique du Maine-et-Loire à ses policiers.

    En clair, décrypte anonymement un officier angevin, « on veut empêcher les gens de déposer plainte ! Derrière, il y a une volonté politique de faire baisser ces statistiques en pleine explosion. »

    « C’est malheureusement une pratique qui existe », tousse Sébastien Colombet, délégué régional de l’USM (Union syndicale des magistrats) dans les Pays de la Loire. « On est face à une dérive très grave », s’agace de son côté Philippe Bussion, de FO.

    En fait, tout est parti d’une circulaire du ministre de la Justice adressée aux procureurs. « Il sera rappelé au titulaire de la carte que la loi ne subordonne pas ce remboursement au dépôt d’une plainte », écrit-il. Un message relayé par le patron de la police nationale. Et descendu en cascade dans les services.

  • VU DANS NICE MATIN

    La Croix-Rouge locale dissoute pour « dysfonctionnements »

    Publié le jeudi 23 décembre 2010 à 07H11
       

     

    La Croix-Rouge locale dissoute pour « dysfonctionnements »_1
    Après la traversée de la tempête, la Croix-Rouge antiboise redresse la barre. CYRIL DODERGNY

    C'est à la demande de Jean-François Matteï, le président national de la Croix-Rouge, que le bureau antibois de l'association vient d'être dissous. « Il ne répondait plus aux attentes, ni à l'esprit de la Croix-Rouge », indique Simone Long, la présidente de l'association en région PACA.

    La décision, radicale, délie des langues qui jusque-là s'étaient tues. Depuis plusieurs années, une chape plombait l'atmosphère de l'antenne antiboise. Les bénévoles démissionnaient, de nombreuses doléances se racontaient en catimini sans toutefois éclater au grand jour.

    Une Croix-Rouge moribonde

    Plus visibles, les effets collatéraux. Depuis quelques années, il n'y avait plus de quête organisée dans les rues d'Antibes. Et pour cause, l'antenne antiboise avait été lâchée par les secouristes « pour incompatibilité d'humeur » racontent des témoins. Ces secouristes qui assuraient également la maraude avaient démissionné. Depuis, celle-ci était assurée par les secouristes de la Croix-Rouge de Biot.

    Absence également à Vallauris où un local loué par la Semival dans la rue Clément Bel à la Croix-Rouge Antiboise n'a jamais vraiment servi. Jean-Pierre Henry, l'adjoint au développement de Vallauris-Golfe-Juan explique que « du coup, le bail à la Croix-Rouge n'a pas été reconduit. Nous avons préféré y installer une artiste à la place. »

    Les anciens responsables du bureau antibois, dont la présidente Danièle Braganti, ont donc été suspendus par courrier. « Une décision sans appel », pouvait-on lire. Dans cette lettre, ils ont découvert les motifs de la rupture : « Des refus de mutualisation des moyens, des absences injustifiées aux réunions. » Mais aussi à leur grande surprise « des dépenses excessives à justifier ».

    Une délégation provisoire

    Une délégation provisoire a été nommée en attendant de future élection. Chantal Verhaeghe, déjà patronne de l'antenne de Saint-Laurent-du-Var, occupe désormais le poste de présidente et Marika Roman celui de trésorier.

    Ce nouveau bureau va devoir revoir une partie du fonctionnement. Et en premier lieu, il devra s'attacher à faire revenir des secouristes pour soutenir les soixante bénévoles qui continuent d'oeuvrer. Une équipe devrait être reconstituée en janvier prochain.

    dgiordano@nicematin.fr

    NOTE d'AZURCOM

    60196436.jpgCette situation regrétable n'est malheureusement pas unique dans les associations carritatives antiboises ,une autre association est , elle aussi placée sous gestion fédérale suite à une gestion présentant des disfonctionnements graves car « elle ne répondait plus aux attentes, ni à l'esprit de l'association  . 

    Je publierai une prochaine note sur ce sujet .