Un enfant de 8 ans "serré" par les gendarmes
La politique de répression frénétique du régime sarkozyste continue de porter ses fruits. Samedi 30 mai à Courdimanche, dans le Val-d’Oise, c'est un écolier de huit ans qui a été "serré" par les forces de l'ordre avant d'être "cuisiné" dans les locaux de la Gendarmerie. Après la pittoresque affaire des deux enfants de six et dix ans raflés pour un vol de vélo (lire ici) le feu du ciel sécuritaire a encore frappé.
UNE PROCÉDURE "NORMALE"...
L'audition du jeune garçon, rejoint par son père durant l'interrogatoire, a duré une vingtaine de minutes. Le "suspect" s'est rapidement mis à table et a reconnu avoir échangé un ou deux coups de pieds avec l'un de ses camarades de classe pendant la récréation. Puis d'avouer, qu'une fois le jeu terminé, ils s'étaient tout naturellement réconciliés.
Interrogé par Le Parisien sur la nécessité d'envoyer une estafette pour "cueillir" un écolier de huit ans, la gendarmerie invoque une "procédure normale" faisant suite à un signalement de la mère de l'enfant (sauvagement) agressé.
"C'est une procédure démesurée" et cela "aurait dû se régler entre adultes", a déclaré le père de l’enfant "coffré" par les gendarmes.
INSÉCURITÉ ÉTATIQUE
Il est vrai que depuis des lustres, quand des "bagarres" éclataient dans les cours de récréation, on prenait soin de "châtier" les fautifs par des punitions, ou en les mettant au coin. Aujourd'hui, sous Sarko Ier, le gouvernement encourage la police à lancer des dragonnades dans les écoles pour pallier la suppression de dizaines de milliers de postes d'enseignants et d'encadrants.
On ne peut pas, au nom de l'idéologie ultra-libérale, baisser d'un coté les impôts des ultra-riches et conserver, de l'autre, un service public fiable et efficient. La mise en place du capitalisme sauvage voulue par Sarko et l'UMP passe invariablement par la destruction du modèle républicain Français, quitte à sombrer dans le ridicule et la répression aveugle, quitte à risquer une révolution