On sait tous bien que les « primaires » sont des difficiles à gérer. On se promet le grand débat d’idées, on termine au scud et aux attaques personnelles. A droite, l’affaire Clearstream a montré qu’on pouvait se menacer de croc de boucher et de balancer des accusations de corruption par listings bancaires truqués.
A gauche, ce n’est pas beaucoup plus simple. Les récentes déclarations de Cécile Duflot sur le désistement non automatique des listes Europe Ecologie en faveur du Parti Socialiste ont jeté un trouble, … inutile à mes yeux. Qu’a dit la secrétaire des Verts ? .
En Poitou-Charentes, en Rhône-Alpes ou en Midi-Pyrénées, vous menacez de vous maintenir au second tour. Vous êtes vraiment prêts à faire perdre la gauche?
Ce n’est pas une menace, c’est un rappel au PS que nous ne sommes pas des vassaux. Nous souhaitons battre la droite. Mais la question, c’est sur quel projet de transformation on fait gagner la gauche. Le 21 mars, cela ne peut pas se résumer à réélire des sortants ou à voter pour des ministres. On a besoin d’un changement face aux urgences écologiques et sociales.
(source: JDD)
1. Ce type de déclarations n'est pas sans importance.
2. EE a envie de gouverner une ou deux régions. EE a envie de peser sur les programmes. Que faire si les présidents sortants sont sourds à tout dialogue avant le premier tour ?
3. En Poitou Charentes, un maintien d’Europe Ecologie contre la liste de Ségolène Royal serait une erreur politique. Sego a ouvert sa liste à toutes et tous. Quitte à agacer son propre parti. Duflot n’a jamais aimé Royal depuis l’affaire de la taxe carbone. Françoise Coutant s’énerve contre l’hyperprésidentialisation de l’ex-candidate socialiste à la présidentielle.