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STADE DE REIMS : L'EXPLOIT

La Coupe de France a délivré une nouvelle surprise mardi soir avec la qualification pour les quarts de finale de Reims aux dépens du Stade Rennais à l'issue d'un match complètement fou. La formation champenoise, qui menait 3-1 à vingt minutes de la fin, a créé la sensation en s'imposant finalement après prolongation (4-3 a.p.). Les joueurs de Ligue 2 peuvent dire un grand merci à leur gardien Kossi Agassa, lequel a repoussé deux penalties en Bretagne.

Les Rémois poursuivent leur route en Coupe de France. (Maxppp)
Les Rémois poursuivent leur route en Coupe de France. (Maxppp)

Un match complètement fou et une surprise au bout. Voilà résumé en quelques mots le 8e de finale de Coupe de France disputé entre Rennes et Reims ce mardi soir en Bretagne. Le club de Ligue 1, puni à Sochaux (1-5) trois jours plus tôt, voulait repartir du bon pied avec la réception d'une formation hiérarchiquement inférieure. Loupé. Déjà tombeurs de Montpellier dans l'épreuve début janvier, les Rémois ont coupé la tête d'une autre équipe de l'élite à l'issue d'une rencontre complètement folle qui s'est terminée en prolongation (4-3, a.p.). Une partie au cours de laquelle les deux équipes auront eu leurs chances mais qui a finalement souri aux plus petits.

Totalement décomplexés au moment d'entrer sur la pelouse du stade de la Route-de- Lorient, les Rémois, 17e de Ligue 2 et dont l'objectif prioritaire demeure le maintien dans l'antichambre de l'élite, n'ont jamais fermé le jeu. S'ils ont concédé l'ouverture du score sur une réalisation du néo-Rennais Rezak Boukari (1-0, 37e), les hommes d'Hubert Fournier ont ensuite fait des misères à une défense aux abois, égalisant d'abord juste avant le repos par Morgan Amalfitano qui piquait merveilleusement bien son ballon devant Johann Carrasso (1-1, 40e). Les visiteurs ne s'en contentaient pas et, au retour des vestiaires, jetaient un gros coup de froid sur le public rennais qui voyait ses protégés concéder deux nouveaux buts en l'espace de dix minutes. C'est d'abord Julien Toudic qui se jouait de la défense rennaise (1-2, 54e) puis Gaëtan Courtet qui plaçait une magnifique reprise de volée hors de portée des gants de Carrasso (1-3, 64e).

Agassa repousse tout

Le plus dur semblait fait pour les Champenois mais Frédéric Antonetti, privé de nombreux cadres, avait la bonne idée de lancer Jérôme Leroy dans le bain. En huit minutes, le milieu de terrain du Stade Rennais remettait les siens à flots en signant un doublé (2-3, 71e et 3-3, 78e). A trop reculer, le Stade de Reims s'était fait punir. Mais à la 90e minute, suite à une mauvaise relance d'un Carrasso en difficulté, Toudic enchainait une frappe lointaine qui lobait le portier rennais avant d'heurter la barre transversale (90e)... Cruel. Dans la foulée, la balle de match était dans les pieds de Brahimi. Fauché dans la surface de réparation, l'international Espoirs obtenait un penalty et voulait se faire justice lui-même. Mauvaise idée, sa frappe trop molle était repoussée par Kossi Agassa (91e). Le gardien togolais, le même qui avait fait face à l'équipe de France lors de la Coupe du monde 2006, envoyait les deux équipes en prolongation.

Et refaisait des siennes deux minutes plus tard. Suite à une main de Michaël Tacalfred dans ses dix-huit mètres, Rennes obtenait un deuxième penalty. Cette fois l'expérimenté Leroy se présentait face à Agassa mais le gardien était une nouvelle fois à la parade (92e) ! L'occasion était pourtant belle pour l'ancien joueur du PSG d'être le héros de la soirée. Un échec d'autant plus difficile à digérer que trois minutes plus tard le Stade de Reims reprenait l'avantage grâce à un but de Maxime Thonnel qui, d'une frappe en pivot, trompait Carrasso (3-4, 95e). Complètement fou, le match s'emballait encore mais les Rennais ne trouvaient plus la réussite. Brahimi frappait sur le poteau (105e), Alexander Tettey voyait sa frappe lointaine détournée somptueusement par Agassa (108e) et enfin Jean-Armel Kana-Biyik croyait avoir marqué le but de l'égalisation mais celui-ci était refusé puisque le ballon était sorti des limites du terrain juste avant (114e)...

Assiégés, les Rémois résistaient jusqu'au bout et décrochaient avec la manière leur qualification pour les quarts de finale de l'épreuve. Quatorzième club de Ligue 1 à tomber, le Stade Rennais devra vite se relever. "Une grosse déception", analysera Frédéric Antonetti devant les caméras d'Eurosport. Dans le camp des vainqueurs, le rêve se poursuit. "On va aller au bout !", s'enthousiasmait Toudic avant de quitter le terrain. Vue le plateau et les qualités démontrées en Bretagne ce soir, le Stade de Reims aurait en effet tort de se fixer des limites.

d'aprés le nouvel obs

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