Suite à la garde à vue d’un médecin, à Bayonne, soupçonné d’avoir aidé à mourir quatre personnes âgées en fin de vie, des medias évoquent une affaire d’euthanasie.
Tant que nous n’avons pas plus d’infos, il convient bien sûr de rester prudent, car la 1ère condition de l’euthanasie, c’est la volonté de la personne en fin de vie.
Mais cette affaire montre, une nouvelle fois, l’urgence d’une loi sur l’euthanasie. Car une telle loi serait à la fois protectrice du patient qui est le seul à décider s’il veut partir, mais aussi des soignants qui soulagent un mourant à sa demande. Car aujourd’hui, même s’il y a volonté du patient, le soignant risque la Cour d’Assises, ce qui est scandaleux.
En même temps, faute de cadre juridique précis, des aides à mourir sont pratiquées, peut-être par compassion, mais sans la volonté du patient et cela est tout aussi inacceptable bien que le serment d’Hippocrate exige aussi du médecin de soulager les douleurs sachant que cela peut conduire à la mort… Bref, nous sommes aujourd’hui dans une impasse.
Une seule solution pour sortir de l’hypocrisie et des dérives : une loi sur l’euthanasie et c’est ce que Jean-Luc Roméro a exprimé son interview au NouvelObs.com (ici) .