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STADE DE REIMS :COMME UN OURAGAN

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Hier soir je suis allé voir nos rémois remporter leur troisième victoire en autant de matchs du championnat de France de deuxième division .

Invité par des monégasques j'ai assisté à la rencontre dans une loge près  de la tribune princière où son Excellence le Prince Albert était présente avec à ses cotés le président du Stade de Reims . M'en déplaise au pisse-vinaigre qui ne voit  le foot qu'en tribune avec saucisson et Kronembourg , être reçu dans un salon avec petits fours et Champagne avant le match et à la mi-temps ce n'est pas désagréable . 

Mon saut de joie quand Reims a marqué le premier but a fait certainement désordre parmi les autres spectateurs .

Mais quelle frustration de voir les rémois jouer en maillot bleu .

 Le Stade a montré sa supériorité face à l'ASM  et cette victoire est  méritée , l'équipe entière est à féliciter dans son ensemble et si  il faut bien citer quelques noms : Fortes pour ses dribbles et son retour sur Giuly en défense,  malgré une technique à améliorer Deaux  joue avec trois poumons et à coté de Ca au milieu , Monaco n'a trouvé aucun espace pour développer son jeu . 

Toujours aussi appliqués dans leurs travaux d'approche du but adverse, les Stadistes affichaient aussi de la rigueur dans le travail défensif que les attaques monégasques ne prenaient pas de vitesse.


Le Stade avait promis de ne pas se laisser impressionner par le contexte. Pas même par la première de Giuly. Il a tenu parole. D'ailleurs, plutôt que de galvaniser ses partenaires, la titularisation de l'ancien international (17 capes) a plutôt semblé les inhiber pour un ensemble asémiste inoffensif.
Certainement aussi parce que ce Stade-là a du caractère à revendre… L'ouverture du score d'Amalfitano parut donc logique. Avec à l'origine un dézonage malin de Ghilas et une percussion solide de Tainmont (36e).

 Pour ceux qui n'avaient pas bien vu, le Stade refit la même à la 47e avec Amalfitano sur la ligne de touche pour servir Tainmont lancé. Le centre du gaucher, effleuré par Adriano, finissait sa course au fond des filets, poussé par Ghilas et Koné (47e). Voilà comment on tue les envies de révolte.
Car l'ASM bougeait encore mais on sentait que c'était avec l'énergie du désespoir. « On veut une équipe », scandait d'ailleurs son public qui n'avait pourtant eu d'yeux que pour un homme, Giuly. Malgré le rush final, la production des hommes du Rocher a tranché avec celle du Stade, pleine de solidarité et d'abnégation.

Mais que fut longue la période de 10 minutes de temps supplémentaires .

Des soucis à venir pour Monaco avec ou sans Vahihura

Prochain match de Reims dans la région en Arles et à Bastia en janvier et février en plein hiver , pourquoi pas .

 

 

 

 

 

 

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