Sri Lanka.
L'enquête sur le conflit armé est totalement insuffisante.
Selon un nouveau rapport d'Amnesty International, l'enquête du gouvernement sri-lankais sur la guerre civile qui a déchiré le pays est défaillante et ne permet pas de déterminer les responsabilités des uns et des autres pour les atrocités commises.
Selon un nouveau rapport d'Amnesty International, l'enquête du gouvernement sri-lankais sur la guerre civile qui a déchiré le pays est défaillante et ne permet pas de déterminer les responsabilités des uns et des autres pour les atrocités commises.
Intitulé When will they get justice?, le rapport de l'organisation pointe les lacunes de l'enquête de la Commission enseignements et réconciliation (LLRC). Celle-ci n'a pas pris en compte, notamment, les allégations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité visant tant les forces gouvernementales que les Tigres libérateurs de l'Eelam tamoul (LTTE).
« Depuis près de deux ans, le gouvernement sri-lankais se sert de la LLRC pour empêcher l'ouverture d'une enquête internationale indépendante, a déclaré Sam Zarifi, directeur d'Amnesty International pour l'Asie-Pacifique. Les autorités la décrivent comme un mécanisme fiable pour établir les responsabilités, rendre la justice et promouvoir la réconciliation. En réalité, ce mécanisme est totalement bancal tant au niveau de son mandat et de sa composition que de son fonctionnement. »
Intitulé When will they get justice?, le rapport de l'organisation pointe les lacunes de l'enquête de la Commission enseignements et réconciliation (LLRC). Celle-ci n'a pas pris en compte, notamment, les allégations de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité visant tant les forces gouvernementales que les Tigres libérateurs de l'Eelam tamoul (LTTE).
« Depuis près de deux ans, le gouvernement sri-lankais se sert de la LLRC pour empêcher l'ouverture d'une enquête internationale indépendante, a déclaré Sam Zarifi, directeur d'Amnesty International pour l'Asie-Pacifique. Les autorités la décrivent comme un mécanisme fiable pour établir les responsabilités, rendre la justice et promouvoir la réconciliation. En réalité, ce mécanisme est totalement bancal tant au niveau de son mandat et de sa composition que de son fonctionnement. »
Océanie.
Il faut prendre des mesures afin de protéger les femmes vulnérables contre les violences.
Les dirigeants des États de l'Océanie qui se réunissent à Auckland mardi 6 septembre doivent prendre de toute urgence des mesures afin d'éradiquer la violence endémique dont les femmes sont victimes dans la région, a déclaré Amnesty International mardi 6 septembre.
Les dirigeants des États de l'Océanie qui se réunissent à Auckland mardi 6 septembre doivent prendre de toute urgence des mesures afin d'éradiquer la violence endémique dont les femmes sont victimes dans la région, a déclaré Amnesty International mardi 6 septembre.
Le taux de violence contre les femmes est l'un des plus élevés au monde ; deux habitantes sur trois des îles du Pacifique sont en effet victimes de violences.
« Une majorité de femmes subissent des agressions dans le Pacifique. Il est choquant de constater qu'il existe très peu de mécanismes chargés de les protéger », a indiqué Patrick Holmes, directeur général d'Amnesty International Aotearoa Nouvelle-Zélande.
Amnesty International invite les dirigeants réunis à Auckland dans le cadre du Forum des îles du Pacifique (PIF) à faire appliquer les lois existantes destinées à prévenir la violence contre les femmes et à veiller à ce que policiers et procureurs enquêtent sur ces agissements et poursuivent les auteurs présumés en justice.
Le taux de violence contre les femmes est l'un des plus élevés au monde ; deux habitantes sur trois des îles du Pacifique sont en effet victimes de violences.
« Une majorité de femmes subissent des agressions dans le Pacifique. Il est choquant de constater qu'il existe très peu de mécanismes chargés de les protéger », a indiqué Patrick Holmes, directeur général d'Amnesty International Aotearoa Nouvelle-Zélande.
Amnesty International invite les dirigeants réunis à Auckland dans le cadre du Forum des îles du Pacifique (PIF) à faire appliquer les lois existantes destinées à prévenir la violence contre les femmes et à veiller à ce que policiers et procureurs enquêtent sur ces agissements et poursuivent les auteurs présumés en justice.
Sierra Leone.
Les femmes enceintes sont privées de soins médicaux vitaux.
Plus d'un an après le lancement du Programme de gratuité des soins, les femmes et les jeunes filles enceintes en Sierra Leone continuent de faire face à de graves difficultés pour accéder aux soins et aux médicaments vitaux lors de la grossesse et de l'accouchement, a déclaré Amnesty International mardi 6 septembre.
Aux termes de ce Programme, toutes les femmes enceintes et les femmes allaitantes doivent bénéficier de soins gratuits dans les centres gérés par le gouvernement. Cependant, le nouveau rapport d'Amnesty International intitulé At a Crossroads: Sierra Leone's Free Health Care Policy révèle que l'on demande bien souvent à ces femmes de payer les médicaments, qu'elles ne sont pas en mesure d'acheter.
« Le système de santé demeure défaillant à plusieurs égards, a indiqué Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d'Amnesty International.
Aux termes de ce Programme, toutes les femmes enceintes et les femmes allaitantes doivent bénéficier de soins gratuits dans les centres gérés par le gouvernement. Cependant, le nouveau rapport d'Amnesty International intitulé At a Crossroads: Sierra Leone's Free Health Care Policy révèle que l'on demande bien souvent à ces femmes de payer les médicaments, qu'elles ne sont pas en mesure d'acheter.
« Le système de santé demeure défaillant à plusieurs égards, a indiqué Erwin van der Borght, directeur du programme Afrique d'Amnesty International.
Chili.
Il faut une enquête impartiale sur la mort d'un jeune manifestant.
Les autorités chiliennes doivent nommer un juge civil pour enquêter sur les allégations mettant la police en cause dans la mort d'un adolescent des suites d'une blessure par balle la semaine dernière au cours des manifestations à Santiago, a déclaré Amnesty International jeudi 1er septembre.
Manuel Gutiérrez, un lycéen de 16 ans, est mort dans la soirée du 25 août après avoir été blessé par balle à la poitrine alors qu'il participait à une manifestation en faveur de réformes gouvernementales.
Des experts en balistique ont conclu que l'auteur du coup de feu mortel était un brigadier de police ayant affirmé dans un premier temps qu'il avait tiré en l'air pour rétablir l'ordre.
« Les autorités chiliennes doivent aller jusqu'au fond des événements qui ont conduit à la mort de cet adolescent, a souligné Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d'Amnesty International.
Manuel Gutiérrez, un lycéen de 16 ans, est mort dans la soirée du 25 août après avoir été blessé par balle à la poitrine alors qu'il participait à une manifestation en faveur de réformes gouvernementales.
Des experts en balistique ont conclu que l'auteur du coup de feu mortel était un brigadier de police ayant affirmé dans un premier temps qu'il avait tiré en l'air pour rétablir l'ordre.
« Les autorités chiliennes doivent aller jusqu'au fond des événements qui ont conduit à la mort de cet adolescent, a souligné Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d'Amnesty International.
Somalie.
Le tribunal militaire du gouvernement fédéral de transition doit mettre fin aux procès iniques et aux exécutions.
Le gouvernement fédéral de transition devrait veiller à ce que sa justice militaire respecte les normes les plus élémentaires d'équité des procès et mette immédiatement fin aux exécutions, ont déclaré Amnesty International et Human Rights Watch vendredi 2 septembre. Le gouvernement devrait également interdire à la justice militaire de juger des civils, ont ajouté les deux organisations. Il faut que les partenaires internationaux du gouvernement fédéral de transition s'opposent fermement à ces graves violations des droits humains à la veille de la réunion de consultation qui doit avoir lieu à Mogadiscio.
Les procès instruits actuellement par la justice militaire à Mogadiscio suscitent de vives inquiétudes en matière de respect des droits humains, ont déclaré Amnesty International et Human Rights Watch. Le tribunal militaire fonctionne en l'absence de toute garantie de respect des normes élémentaires d'équité. Le 22 août 2011, deux soldats des forces gouvernementales reconnus coupables de meurtre par la justice militaire ont été exécutés sans avoir pu interjeter appel de leur condamnation comme le prévoit le droit international. Le 29 août, le tribunal a condamné à mort deux accusés soupçonnés d'avoir voulu vendre des munitions à al Shabaab, le groupe islamiste armé qui contrôle une grande partie du pays. Des sources ont indiqué que l'un des accusés était une civile, à laquelle le tribunal avait posé une seule question lors de la courte audience qui a eu lieu, et que cette femme ne bénéficiait pas de l'assistance d'un avocat.
« Les procès iniques et les exécutions ne résoudront pas le climat d'impunité qui règne en Somalie, quelle que soit l'efficacité politique que le gouvernement fédéral de transition peut leur trouver, a déclaré Daniel Bekele, directeur de Human Rights Watch pour l'Afrique. Le respect des droits humains, et en particulier des principes d'équité de la justice, sont essentiels pour pouvoir aller de l'avant. »
Les procès instruits actuellement par la justice militaire à Mogadiscio suscitent de vives inquiétudes en matière de respect des droits humains, ont déclaré Amnesty International et Human Rights Watch. Le tribunal militaire fonctionne en l'absence de toute garantie de respect des normes élémentaires d'équité. Le 22 août 2011, deux soldats des forces gouvernementales reconnus coupables de meurtre par la justice militaire ont été exécutés sans avoir pu interjeter appel de leur condamnation comme le prévoit le droit international. Le 29 août, le tribunal a condamné à mort deux accusés soupçonnés d'avoir voulu vendre des munitions à al Shabaab, le groupe islamiste armé qui contrôle une grande partie du pays. Des sources ont indiqué que l'un des accusés était une civile, à laquelle le tribunal avait posé une seule question lors de la courte audience qui a eu lieu, et que cette femme ne bénéficiait pas de l'assistance d'un avocat.
« Les procès iniques et les exécutions ne résoudront pas le climat d'impunité qui règne en Somalie, quelle que soit l'efficacité politique que le gouvernement fédéral de transition peut leur trouver, a déclaré Daniel Bekele, directeur de Human Rights Watch pour l'Afrique. Le respect des droits humains, et en particulier des principes d'équité de la justice, sont essentiels pour pouvoir aller de l'avant. »
Macédoine.
Il est temps que les victimes de crimes de guerre reçoivent justice.
Amnesty International appelle les autorités macédoniennes à revenir immédiatement sur une décision parlementaire qui aura pour effet de priver de justice, de vérité et de réparations les victimes du conflit armé de 2001 dans l'ancienne république yougoslave.
Amnesty International appelle les autorités macédoniennes à revenir immédiatement sur une décision parlementaire qui aura pour effet de priver de justice, de vérité et de réparations les victimes du conflit armé de 2001 dans l'ancienne république yougoslave.
Le Parlement macédonien a décidé le 19 juillet 2011 d'appliquer la Loi d'amnistie de 2002 à toutes les affaires que le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (le Tribunal) a confiées à la Macédoine pour qu'elle les juge.
Cette décision mettra fin aux enquêtes et aux poursuites dans quatre affaires de crimes de guerre - affaires dites « de la direction de l'Armée de libération nationale (UÇK) », « des ouvriers de Mavrovo », « de la retenue d'eau de Lipkovo » et de « Neprošteno » - renvoyées devant la justice de la Macédoine en 2008.
« Cette décision du Parlement est contraire au droit international et privera les victimes et leurs proches de toute possibilité d'obtenir justice, a déclaré Sian Jones, spécialiste de la péninsule des Balkans à Amnesty International.
Le Parlement macédonien a décidé le 19 juillet 2011 d'appliquer la Loi d'amnistie de 2002 à toutes les affaires que le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (le Tribunal) a confiées à la Macédoine pour qu'elle les juge.
Cette décision mettra fin aux enquêtes et aux poursuites dans quatre affaires de crimes de guerre - affaires dites « de la direction de l'Armée de libération nationale (UÇK) », « des ouvriers de Mavrovo », « de la retenue d'eau de Lipkovo » et de « Neprošteno » - renvoyées devant la justice de la Macédoine en 2008.
« Cette décision du Parlement est contraire au droit international et privera les victimes et leurs proches de toute possibilité d'obtenir justice, a déclaré Sian Jones, spécialiste de la péninsule des Balkans à Amnesty International.
Éthiopie.
Des dirigeants de l'opposition arrêtés après avoir rencontré Amnesty International.
Deux responsables de l'opposition éthiopienne ont été appréhendés après avoir rencontré une délégation d'Amnesty International qui a plus tard été expulsée du pays, a déclaré l'organisation mercredi 31 août.
Deux responsables de l'opposition éthiopienne ont été appréhendés après avoir rencontré une délégation d'Amnesty International qui a plus tard été expulsée du pays, a déclaré l'organisation mercredi 31 août.
Un des deux hommes a été accusé d'infractions à caractère terroriste, tandis que les charges retenues contre l'autre homme ne sont pas connues.
« Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que l'arrestation de ces deux hommes ait eu lieu quelques jours à peine après qu'ils aient parlé avec nos délégués. Malgré les dénégations du gouvernement éthiopien, nous craignons que leur arrestation ne soit pas une coïncidence et résulte de leur rencontre avec Amnesty International », a déclaré Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.
Un des deux hommes a été accusé d'infractions à caractère terroriste, tandis que les charges retenues contre l'autre homme ne sont pas connues.
« Nous sommes extrêmement préoccupés par le fait que l'arrestation de ces deux hommes ait eu lieu quelques jours à peine après qu'ils aient parlé avec nos délégués. Malgré les dénégations du gouvernement éthiopien, nous craignons que leur arrestation ne soit pas une coïncidence et résulte de leur rencontre avec Amnesty International », a déclaré Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d'Amnesty International.
Libye.
Des détenus meurent asphyxiés, entassés dans des conteneurs métalliques.
Amnesty International a découvert que dans le nord-ouest de la Libye les forces pro-Kadhafi ont laissé 19 personnes mourir asphyxiées, enfermées dans des conteneurs en métal, dans la chaleur accablante de juin.
Trois survivants ont raconté comment des soldats fidèles à Kadhafi les ont torturés avant de les emprisonner jusqu'au 6 juin, avec 26 autres personnes, dans deux conteneurs de transport maritime sur un chantier à Khoms, à 120 kilomètres à l'est de Tripoli.
Les détenus ont enduré des températures de plus de 40° et ont dû boire leur sueur et leur urine lorsque le peu d'eau qu'ils avaient a pris fin. Ignorant leurs appels à l'aide, leurs geôliers leur criaient : « Taisez-vous, espèces de rats ! ».
C'est la première fois qu'il est fait état de cet épisode, la ville de Khoms ayant été inaccessible aux médias indépendants jusqu'à ce que le Conseil national de transition (CNT) en prenne le contrôle, le 21 août.
« Il est évident que ce groupe de personnes, composé essentiellement de civils, a subi un traitement révoltant et inhumain », a déclaré Diana Eltahawy, chercheuse d'Amnesty International pour l'Afrique du Nord, actuellement en mission en Libye.
Trois survivants ont raconté comment des soldats fidèles à Kadhafi les ont torturés avant de les emprisonner jusqu'au 6 juin, avec 26 autres personnes, dans deux conteneurs de transport maritime sur un chantier à Khoms, à 120 kilomètres à l'est de Tripoli.
Les détenus ont enduré des températures de plus de 40° et ont dû boire leur sueur et leur urine lorsque le peu d'eau qu'ils avaient a pris fin. Ignorant leurs appels à l'aide, leurs geôliers leur criaient : « Taisez-vous, espèces de rats ! ».
C'est la première fois qu'il est fait état de cet épisode, la ville de Khoms ayant été inaccessible aux médias indépendants jusqu'à ce que le Conseil national de transition (CNT) en prenne le contrôle, le 21 août.
« Il est évident que ce groupe de personnes, composé essentiellement de civils, a subi un traitement révoltant et inhumain », a déclaré Diana Eltahawy, chercheuse d'Amnesty International pour l'Afrique du Nord, actuellement en mission en Libye.
Bolivie.
D'anciens hauts responsables condamnés pour un massacre.
La condamnation, en Bolivie, de sept anciens hauts responsables pour le rôle qu'ils ont joué dans la mort de dizaines de personnes lors de manifestations contre le gouvernement en 2003 est un grand pas pour la justice, a déclaré Amnesty International mercredi 31 août.
Mardi 30 août, la Cour suprême de Bolivie, à Sucre, a condamné cinq anciens officiers militaires de haut rang et deux anciens ministres pour la part qu'ils ont prise dans les événements dits d'« Octobre noir », qui ont fait 67 morts et 400 blessés lors de manifestations qui ont eu lieu à El Alto, près de La Paz, fin 2003.
Lors de ces événements, des soldats ont ouvert le feu sur des foules sans arme durant des manifestations déclenchées par l'opposition pour protester contre un projet de gazoduc devant servir à exporter du gaz naturel à travers le Chili voisin.
« Ces condamnations représentent une victoire importante pour les familles de personnes blessées ou tuées, qui ont attendu près de huit ans que justice soit rendue après les événements tragiques dits d'“Octobre noir” », a déclaré Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d'Amnesty International.
Mardi 30 août, la Cour suprême de Bolivie, à Sucre, a condamné cinq anciens officiers militaires de haut rang et deux anciens ministres pour la part qu'ils ont prise dans les événements dits d'« Octobre noir », qui ont fait 67 morts et 400 blessés lors de manifestations qui ont eu lieu à El Alto, près de La Paz, fin 2003.
Lors de ces événements, des soldats ont ouvert le feu sur des foules sans arme durant des manifestations déclenchées par l'opposition pour protester contre un projet de gazoduc devant servir à exporter du gaz naturel à travers le Chili voisin.
« Ces condamnations représentent une victoire importante pour les familles de personnes blessées ou tuées, qui ont attendu près de huit ans que justice soit rendue après les événements tragiques dits d'“Octobre noir” », a déclaré Guadalupe Marengo, directrice adjointe du programme Amériques d'Amnesty International.
Sri Lanka.
Des lois répressives toujours en vigueur malgré la fin de l'état d'urgence.
Le gouvernement sri-lankais doit faire suivre l'annulation de l'état d'urgence de l'abrogation de lois répressives telles que la Loi relative à la prévention du terrorisme (PTA), a déclaré Amnesty International vendredi 26 août.
Quelques jours plus tôt, le président sri-lankais, Mahinda Rajapaksa, avait promis de lever l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis près de trois décennies.
« Cela fait longtemps que la société civile sri-lankaise et Amnesty International demandent la levée des lois d'exception ; nous nous félicitons donc que le gouvernement se soit engagé à les abroger », a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
« Des centaines de personnes maintenues en détention en vertu de ces textes doivent être libérées immédiatement ou inculpées par une véritable instance juridique d'une infraction dûment reconnue. »
Le gouvernement sri-lankais continue à invoquer des textes répressifs tels que la PTA, qui permet aux autorités d'arrêter des personnes de manière arbitraire et de les maintenir en détention sans jugement, notamment dans des lieux qui ne sont pas officiellement reconnus comme des centres de détention.
La police et les forces de sécurité sri-lankaises font régulièrement fi des règles et procédures internationales ayant pour but de protéger les droits des personnes placées en détention.
Quelques jours plus tôt, le président sri-lankais, Mahinda Rajapaksa, avait promis de lever l'état d'urgence en vigueur dans le pays depuis près de trois décennies.
« Cela fait longtemps que la société civile sri-lankaise et Amnesty International demandent la levée des lois d'exception ; nous nous félicitons donc que le gouvernement se soit engagé à les abroger », a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
« Des centaines de personnes maintenues en détention en vertu de ces textes doivent être libérées immédiatement ou inculpées par une véritable instance juridique d'une infraction dûment reconnue. »
Le gouvernement sri-lankais continue à invoquer des textes répressifs tels que la PTA, qui permet aux autorités d'arrêter des personnes de manière arbitraire et de les maintenir en détention sans jugement, notamment dans des lieux qui ne sont pas officiellement reconnus comme des centres de détention.
La police et les forces de sécurité sri-lankaises font régulièrement fi des règles et procédures internationales ayant pour but de protéger les droits des personnes placées en détention.
Roumanie.
La Roumanie s'apprête à expulser de force des centaines de Roms de chez eux.
Des centaines de Roms pourraient se retrouver sans domicile : les autorités roumaines semblent en effet sur le point de démolir leurs logements à Baia Mare, une ville située dans le nord-ouest du pays.
Le maire de Baia Mare a expliqué à un journal local que le projet de destruction des logements de centaines de Roms sans papiers d'identité vivant dans la ville serait mené à bien la semaine du 29 août « au plus tard ».
Les familles Roms affirment ne pas avoir été informées officiellement de ce projet.
« Une fois encore, les autorités roumaines font ouvertement preuve de discrimination envers les membres de la communauté rom », a déclaré Jezerca Tigani, directrice adjointe du programme Europe d'Amnesty International.
Le maire de Baia Mare a expliqué à un journal local que le projet de destruction des logements de centaines de Roms sans papiers d'identité vivant dans la ville serait mené à bien la semaine du 29 août « au plus tard ».
Les familles Roms affirment ne pas avoir été informées officiellement de ce projet.
« Une fois encore, les autorités roumaines font ouvertement preuve de discrimination envers les membres de la communauté rom », a déclaré Jezerca Tigani, directrice adjointe du programme Europe d'Amnesty International.
Syrie.
Révélations sur la forte augmentation du nombre de morts en détention en Syrie.
Au moins 88 personnes seraient mortes en détention en Syrie au cours des cinq mois de répression sanglante contre les manifestations en faveur de la réforme, révèle Amnesty International dans un nouveau rapport diffusé le 30 août.
Ce document, intitulé Deadly detention: Deaths in custody amid popular protest in Syria, fait état de morts en détention qui auraient eu lieu entre le mois d'avril et la mi-août à la suite d'arrestations de masse.
Les 88 décès en question représentent une forte augmentation du nombre de morts en détention en Syrie. Ces dernières années, Amnesty International enregistrait normalement environ cinq morts en détention par an dans ce pays.
« Le nombre de morts survenant derrière les barreaux atteint d'énormes proportions, et semble être une extension du mépris brutal pour la vie affiché quotidiennement dans les rues syriennes », a déclaré Neil Sammonds, spécialiste de la Syrie à Amnesty International.
Ce document, intitulé Deadly detention: Deaths in custody amid popular protest in Syria, fait état de morts en détention qui auraient eu lieu entre le mois d'avril et la mi-août à la suite d'arrestations de masse.
Les 88 décès en question représentent une forte augmentation du nombre de morts en détention en Syrie. Ces dernières années, Amnesty International enregistrait normalement environ cinq morts en détention par an dans ce pays.
« Le nombre de morts survenant derrière les barreaux atteint d'énormes proportions, et semble être une extension du mépris brutal pour la vie affiché quotidiennement dans les rues syriennes », a déclaré Neil Sammonds, spécialiste de la Syrie à Amnesty International.
Libye.
Amnesty International est inquiète pour des personnes détenues par les forces opposées au colonel Kadhafi.
Des hommes soupçonnés d'avoir combattu pour Mouammar Kadhafi, en particulier des Libyens noirs et des personnes originaires d'Afrique subsaharienne, risquent fort de faire l'objet d'abus aux mains des forces hostiles au colonel, a déclaré Amnesty International mardi 30 août après avoir vu des Libyens noirs être pris pour cible à Tripoli lundi 29.
Des hommes soupçonnés d'avoir combattu pour Mouammar Kadhafi, en particulier des Libyens noirs et des personnes originaires d'Afrique subsaharienne, risquent fort de faire l'objet d'abus aux mains des forces hostiles au colonel, a déclaré Amnesty International mardi 30 août après avoir vu des Libyens noirs être pris pour cible à Tripoli lundi 29.
Une délégation d'Amnesty International en visite à l'hôpital central de Tripoli a vu trois révolutionnaires thuwwar - nom sous lequel les combattants de l'opposition sont connus - traîner un patient noir originaire de la ville de Tawargha (ouest du pays) hors de son lit et l'arrêter. Ces hommes étaient vêtus en civil.
Les thuwwar ont déclaré que cet homme serait emmené à Misratah pour y être interrogé, ajoutant que les interrogateurs de Tripoli « laissent les tueurs en liberté ».
Deux autres Libyens noirs recevant des soins à l'hôpital pour des blessures par balle se sont vu prévenir par les forces opposées au colonel Kadhafi que « leur tour allait venir ».
La délégation a également vu un groupe de thuwwar frapper un homme devant l'hôpital. Cet homme, en détresse, criait « Je ne suis pas membre de la cinquième colonne », nom sous lequel les loyalistes sous l'espace d'une heure,
Une délégation d'Amnesty International en visite à l'hôpital central de Tripoli a vu trois révolutionnaires thuwwar - nom sous lequel les combattants de l'opposition sont connus - traîner un patient noir originaire de la ville de Tawargha (ouest du pays) hors de son lit et l'arrêter. Ces hommes étaient vêtus en civil.
Les thuwwar ont déclaré que cet homme serait emmené à Misratah pour y être interrogé, ajoutant que les interrogateurs de Tripoli « laissent les tueurs en liberté ».
Deux autres Libyens noirs recevant des soins à l'hôpital pour des blessures par balle se sont vu prévenir par les forces opposées au colonel Kadhafi que « leur tour allait venir ».
La délégation a également vu un groupe de thuwwar frapper un homme devant l'hôpital. Cet homme, en détresse, criait « Je ne suis pas membre de la cinquième colonne », nom sous lequel les loyalistes sous l'espace d'une heure,
« En l'espace d'une heure, Amnesty International a vu un homme se faire frapper et un autre être traîné hors de son lit d'hôpital vers un lieu inconnu », a résumé Claudio Cordone, directeur général d'Amnesty International
Soudan.
Des civils du Kordofan méridional racontent l'horreur des frappes aériennes.
Les forces armées du Soudan bombardent sans distinction des zones peuplées de civils situées dans la région des monts Nouba, dans le Kordofan méridional, et empêchent l'aide humanitaire d'atteindre les personnes déplacées désespérées, ont déclaré Human Rights Watch et Amnesty International mardi 30 août.
Au cours d'une mission d'une semaine dans la région, des chercheurs des deux organisations ont enquêté sur 13 frappes aériennes ayant touché les régions de Kauda, Delami et Kurchi. Ces bombardements ont tué au moins 26 civils et en ont blessé 45 autres depuis le milieu du mois de juin. Les chercheurs ont également vu des avions du gouvernement voler en cercles au-dessus de zones habitées par des civils et les bombarder, obligeant ainsi les habitants à se réfugier dans les montagnes et dans des grottes.
« La campagne incessante de bombardements tue et mutile des civils, hommes, femmes et enfants, déplace des dizaines de milliers de personnes, les mettant ainsi dans une situation où elles ont désespérément besoin d'aide, et empêche des communautés entières de planter des cultures et de nourrir leurs enfants », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique de Human Rights Watch.
« Le gouvernement soudanais est littéralement en train de commettre des meurtres en toute impunité et essaie d'empêcher le monde extérieur de s'en rendre compte », a déclaré Donatella Rovera, conseillère d'Amnesty International en matière de réaction aux crises. « La communauté internationale, et plus particulièrement le Conseil de sécurité des Nations unies, doit cesser de détourner le regard et doit agir pour mettre fin à cette situation. »
Au cours d'une mission d'une semaine dans la région, des chercheurs des deux organisations ont enquêté sur 13 frappes aériennes ayant touché les régions de Kauda, Delami et Kurchi. Ces bombardements ont tué au moins 26 civils et en ont blessé 45 autres depuis le milieu du mois de juin. Les chercheurs ont également vu des avions du gouvernement voler en cercles au-dessus de zones habitées par des civils et les bombarder, obligeant ainsi les habitants à se réfugier dans les montagnes et dans des grottes.
« La campagne incessante de bombardements tue et mutile des civils, hommes, femmes et enfants, déplace des dizaines de milliers de personnes, les mettant ainsi dans une situation où elles ont désespérément besoin d'aide, et empêche des communautés entières de planter des cultures et de nourrir leurs enfants », a déclaré Daniel Bekele, directeur de la division Afrique de Human Rights Watch.
« Le gouvernement soudanais est littéralement en train de commettre des meurtres en toute impunité et essaie d'empêcher le monde extérieur de s'en rendre compte », a déclaré Donatella Rovera, conseillère d'Amnesty International en matière de réaction aux crises. « La communauté internationale, et plus particulièrement le Conseil de sécurité des Nations unies, doit cesser de détourner le regard et doit agir pour mettre fin à cette situation. »