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NON A LA FERMETURE D'AULNAY

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Des salariés de l'usine PSA , le 12 juillet. | AFP/ALAIN JOCARD

L’annonce, faite par la direction du groupe PSA Peugeot-Citroën, de la suppression de 8000 postes en France et de la fermeture de l’usine d’Aulnay-sous-Bois en 2014 est une tragédie nationale.

La fermeture du site d’Aulnay est un drame pour les salariés, pour les familles, pour la ville, pour la Seine-Saint-Denis et pour la région.Nous devons apporter notre soutien dans la dignité aux 3300 salariés qui travaillent sur ce site, aux centaines de familles qui habitent à Aulnay mais aussi aux sous-traitants qui font vivre le territoire et offrent de nombreux emplois dans une ville et un département où le chômage, et notamment le chômage des jeunes, est très élevé.

Il y a un avenir pour l’industrie automobile en France et pour le site d’Aulnay. La Direction de Peugeot doit donner des garanties et accepter de travailler avec les représentants des salariés, l’Etat et les collectivités locales pour définir une stratégie industrielle pour l’automobile en France et pour permettre le maintien d’une activité industrielle sur le site d’Aulnay.

Il serait inadmissible que PSA, qui a perçu 4 milliards d’euros d’aides de l’Etat, ne prenne pas ses responsabilités quant à l’avenir des territoires que ses décisions meurtrissent. Le groupe doit apporter des garanties aux salariés mais aussi à la reconversion des sites fermés.

Il est nécessaire de rappeler qu'il y a deux ans, PSA a battu des records de ventes de véhicules et , pour satisfaire les actionnaires, ce sont les salariés qui vont payer. La distribution des dividendes représente 50 % des résultats en moyenne sur cinq ans du groupe. L'entreprise aurait pu  garder une provision pour ne pas se trouver dans une situation financière trés  compliquée aujourd'hui 

Le gouvernement est mobilisé, avec les députés socialistes, face à l’avalanche de plans sociaux et de fermetures d’usines depuis les élections présidentielle et législative.

Il y a de l’espoir pour notre industrie automobile : d’autres véhicules peuvent être conçus, des investissements réalisés dans les nouveaux matériaux et dans les nouvelles formes de mobilité de demain, des partenariats durables renforcés entre les constructeurs, les équipementiers et les sous-traitants. C’est tout l’enjeu du plan de soutien à l’industrie automobile qui sera présenté par le Ministre au redressement productif Arnaud Montebourg le 25 juillet.

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