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LES GEANTS DU STADE DE REIMS

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« Le grand malheur et le grand honneur de ce club considérable c'est d'avoir passé les deux tiers de son existence à courir après son passé […] Aimer le Stade, c'est se condamner à une douce mélancolie, c'est se résoudre à habiter le pays de l'éternelle nostalgie. » Avec un honnête jugement qui pourra faire parfois grincer des dents, Marc Barreaud (expert ès-CSSA) et Alain Colzy sortent un ouvrage intéressant de 108 pages sur le Stade de Reims intitulé « les Géants du Stade de Reims. »
Il ne s'agit pas de raconter de façon exhaustive l'histoire du club, mais d'honorer ses figures les plus prestigieuses, préviennent les auteurs. Ainsi après avoir rappelé les différentes phases de la vie des Tango et Noir ayant gagné leur notoriété mondiale en Rouge et Blanc avant plus de trente années de purgatoire, les auteurs dressent un rapide portrait très informatif de 65 joueurs de talent qui, à leur avis, ont marqué en deuxième (Ligue 2) ou en première division l'histoire du club depuis ses origines. Avant que « le football se soit mué en un spectacle totalitaire, prétentieux et festivocratique », jusqu'à ce que, « suant à la Sedanaise Reims ne vienne s'extirper du bourbier de la Ligue 2. »

De Lucien Perpère à Cédric Fauré

C'est par Lucien Perpère que commence cet hommage, lui qui fut dans la première équipe de la société sportive du Parc Pommery en 1931 et qui resta à Reims jusqu'en 1943 inscrivant 100 buts en 300 matches tout en prêtant sa plume entre-temps à l'Éclaireur de l'Est puis de créer à Gueugnon l'une des premières écoles de football de France. C'est avec Cédric Fauré que l'on referme l'ouvrage, sans lequel la montée en Ligue 1 serait encore attendue.
Et la lecture des 63 autres micro-portraits de stadistes méritants est instructive. De Louis Finot dit « la courette » au « majestueux, impérial et seigneur » Robert Jonquet. Les auteurs saluent Albert Batteux, « incarnation du charisme, de l'enthousiasme, de la décence ordinaire et de l'humanisme. » Ils rappellent la mémoire de José Padron, ancienne gloire du Barça venue deux saisons en Champagne, saluent « l'élégance et l'efficacité » de Pierre Sinibaldi. Kopa, Colonna, Fontaine, Hidalgo, Piantoni, Onnis, Bianchi, Rico, Richard ou Roger Marche, « le sanglier » ont droit à une bonne place. Les Rémois de souche ne sont pas oubliés : Michel Leblond : « Invisible mais indispensable, fidèle et altruiste » ; René Masclaux « fidèle au club », François Calderaro qui arriva au club à 7 ans et y resta 19 ans marquant la bagatelle de 54 buts en 102 matches ou Robert Pirès entré à 14 ans au Stade, obligé de partir au moment des difficultés du club et finalement le joueur rémois ayant été le plus sélectionné en équipe de France (79 fois).
Les auteurs dédicaceront leur livre aujourd'hui de 15 à 17 heures à l'espace culturel Leclerc de Saint-Brice-Courcelles.
A.M. L'UNION REIMS

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