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LES ECOLOS


 

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Les écolos , voient des lobbies pro-nucléaire partout . Avec un peu de distance, j'aurais tendance à penser que quoi qu'il arrive, les lobbies pro-nucléaire ont plus d'argent que les autres. D'ailleurs, quand on voit le taux d'électricité produite par le nucléaire en France, il y a des questions à se poser...
 
Et le propre du réactionnaire en matière d'environnement est de ne pas se poser de question. Quand on parle de réchauffement climatique ou de danger de l'extraction du gaz de schiste, on devient des affreux menteurs ou manipulateurs. Ainsi, à force d'être sur la défensive et de vouloir à tout prix critiquer la gauche et les écolos, ils en perdent tout recul et finissent par prendre les autres pour des neuneus.
 
Par exemple, j'en vois qui imaginent que la gauche veut passer au 100% éolien et solaire. Messieurs, restez calme. Je sais qu'une éolienne ne  produit qu'une quantité ridiculement faible  d'électricité  et rien  quand il n'y a pas de vent et que des machins photovoltaïques ne fonctionnent pas la nuit.

 Pour ma part, je ne vois pas l'intérêt de nier les dangers liés à l'extraction du gaz de schiste ou à nier le réchauffement climatique.
Le réchauffement climatique ?
 
On a des moteurs et des machines qui brûlent des trucs à base de pétrole et des vaches qui polluent la nature. Progressivement, les résidus de ces machins vont dans l'atmosphère. On a beau avoir quelques arbres en sortie des tunnels des autoroutes qui absorbent une partie du CO2, ce gaz finit par se disperser là-haut. On ne m'empêchera pas de penser que ceci peut avoir des conséquences sur l'environnement et le climat.
 
Le nier me parait un tantinet délirant.
 
Le gaz de schiste ?
 
Par définition ou presque, ce machin est enfermé dans des roches dans le sous-sol. Pour le sortir, la seule solution connue à ce jour est de casser les roches. Pour l'instant, on a trouvé une seule solution : envoyer de l'eau sous pression. On appelle ça la fracturation hydraulique.
 
On ne m'empêchera pas de penser que cela peut créer des dégâts assez graves et qu'il est urgent de ne pas se précipiter.
 
Le nucléaire ?
 
C'est pénible. Il faut toujours attendre une catastrophe pour démontrer à nouveau que c'est dangereux. Je ne comprends pas non plus qu'on puisse le nier. Il ne s'agit pas de jeter l'opprobre sur le nucléaire. D'ailleurs d'autres énergies sont dangereuses. Je n'ose même pas imaginer les dégâts si certains barrages hydroélectriques pètent ! Sans compter la pollution de certains sites pétroliers.
 
Durable ?
 
L'utilisation du mot durable à toutes les sauces est exaspérante. Je ne suis d'ailleurs pas sur que, politiquement, ça soit une bonne idée. Il n'empêche que nous ne produisons pas d'uranium. J'ai même entendu des méchants gauchistes expliquer que si on a fait la guerre au Mali, c'est pour protéger les mines d'uranium au Niger.
 
Personne ne connait les réserves en gaz de schiste et elles ne sont certainement pas infinies.
 
Je me demande si les réactionnaires qui luttent contre le développement des énergies renouvelables de rendent compte de ce qu'ils disent... Pour ma part, il me parait relativement sain d'investir dans des trucs non polluants et à capacité illimité que dans d'autres saloperies dangereuses, sales et épuisables... Le bon sens, quoi…
 
On sait qu'on ne dispose pas de la solution idéale. La solution serait de pouvoir stocker de l'énergie pour faire face aux variations de consommation et de production mais on ne sait pas faire aujourd'hui. Il faut aller à petits pas. C'est ce qu'on appelle la transition énergétique. Il ne s'agit pas d'arrêter les centrales nucléaires du jour au lendemain mais de faire monter les autres sources d'énergie.

La décroissance ?

Périodiquement, certains libéraux ironisent sur le fait qu'on imagine avoir de la croissance avec moins de production d'énergie. Les formules à l'emporte pièce sont faciles. Il n'empêche que rapprocher les lieux de production de ceux de consommation pour dépenser moins d'énergie pour les transports ou mieux isoler les bâtiments ne paraissent pas totalement ridicules et sources de régression.
 
Cela étant, si les réactionnaires imaginent que manger des pêches en mars est du progrès...
 
D'autres sources de baisse de dépense en énergie sont possibles, comme la géothermie pour chauffer les bâtiments.
 
Le coût ?
 
La rumeur courre : les énergies renouvelables sont très chères à produire. C'est faux (sauf pour certaines, comme le photovoltaïque, je crois).

Si ces énergies sont hors de prix, c'est de la faute de la droite française qui, au gouvernement, a obligé EDF a acheter de l'énergie aux producteurs à un prix particulièrement élevé. C'était pour encourager les investissements... et prendre les clients d'EDF pour des vaches à lait.

Les écolos contre productifs ?
 
Les écolos sont  jusqu’au-boutistes. On l’a vu avant les élections lorsqu’ils voulaient que Hollande s’engage à sortir du nucléaire. On le voit tous les jours et on le voit aussi quand le Front de Gauche parle d’éco-socialisme, ce qui ne veut rien dire.
 
Le problème des écolos est qu’ils luttent systématiquement contre tout. Cette lutte est très nocive car elle empêche de distinguer les bonnes des mauvaises causes. Et le réactionnaire ou le libéral semblera forcément avoir raison quand il dira qu’il faut être complètement idiot pour refuser une énergie telle que le gaz de schiste.

Tant que l’écolo ne sortira que des arguments foireux pour défendre ses causes et bloquer tous les projets, il restera suspect.
 
Sans compter que les éoliennes, c’est moche.

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