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ODIEUX :UNE MILICE A ANTIBES

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Hors de tout cadre légal, une équipe mandatée par les propriétaires de l’Hôtel du Parc a tenté d’évacuer hier matin l’établissement, occupé par plusieurs familles depuis des mois

Je me suis rendu trois fois dans ce squatt à la demande de Viorel lorsqu'il entendait que le propriétaire allait envoyer sa milice . En l'absence de la presse et autres médias , seuls politiques présents , des membres du PS accompagnés d'associations caritatives , tout ceci sous couverts d'ingures d'un voisin voulant bruler tous ces occupants . 

Dans les cernes de Viorel Costache, leur représentant, président de l'association Prales, qui dénonce cette expulsion : «Il n'y a aucune décision de justice . On n'a pas à expulser les gens ainsi… Et puis, des portables ont été volés à l'intérieur. L'association va porter plainte !»

«On a eu très peur»

En effet, ce n'est pas une expulsion réclamée par la justice, mais une évacuation dirigée par les propriétaires de l'établissement juanais. Hors de tout cadre légal.

«Ils sont arrivés à 9 h 30. Ils étaient une quinzaine, avec des chiens. On a eu très peur. Ils nous ont tirés par le bras. On devait dégager. On n'a même pas pu prendre nos affaires. Heureusement, la plupart des enfants étaient à l'école…Ça aurait pu beaucoup les choquer», suffoque Rita, qui vit ici depuis quelques semaines. Une période au cours de laquelle les Roms ont déjà reçu des menaces d'expulsion.

Derrière le portail barricadé de l'imposante villa, autrefois établissement 4 étoiles, une quinzaine d'hommes s'activent, cadenassent les issues. Des types costauds. Coiffés de casquettes et gantés. Des hommes peut-être excédés par une situation juridique qui se dénoue trop lentement. «Des amis des propriétaires», selon les policiers, présents pour apaiser la situation.

«Qu'on les fasse déguerpir!»

Devant leSun 7 café, les voisins scrutent la scène. Les griefs se cristallisent.

«Ils n'ont qu'à tout murer, qu'on les fasse déguerpir ! Au début, il n'y avait que trois couples de Roms. En quelques semaines, ils étaient cinquante. C'est sale. Ils font du bruit. C'est dingue! Certains voisins parlent de régler le problème à coups de cocktail Molotov… Ça va mal finir!» hurle un riverain. Un autre, en mode cow-boy de la Promenade du soleil, lance aux policiers: «Il y en a un, là-haut. Vous ne l'attrapez pas? Si vous voulez, on vous aide, on est de votre côté».

Un policier s'approche du groupe. Explique qu'ils ne sont pas là pour expulser. Du moins pas encore. Que pour l'heure, aucune décision de justice, nécessitant le concours de la force publique, n'a été prise. Comme il en a été le cas pour le squat de la Perlotte ou celui de Poincaré.

Peu avant midi, le calme revient. Les «envoyés» des propriétaires de l'établissement désertent les lieux. Et les Roms regagnent leurs chambres. Un abri pour un sursis de quelques jours, quelques semaines, quelques mois peut-être .

Je voudrais aussi m'adresser à tous ces biens pensants  courageusement anonymes qui commentent  cet article sur Nice Matin ou Facebook sous le noms suivants

mariposa 06 , pablito06 , FOREVER 19, flory ,mèthèque , jmvp06 , Bichito , LUCI 58 , dark06 , gasteropode , lachtoume ,  Géraldine Rivault ,  Rit Shi , Guiseppe Sunkenrock , Piere yves Blanc

 , Jean mi , Charlotte Cappello , Géraldine Rivault , Nadia Marie Rbd , Yannick Sgard , Françoise Potel ,  je leur souhaite trés sincèrement qu'ils se retrouvent  un jour à la rue et qu'ils crèvent.

 

 

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