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  • POLICE=VOYOU

    A Reims et à Antibes les  policiers de Sarko se conduisent comme des voyous 

    Nu dans les geôles
    Le coup de boule du policier au gardé à vue

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    REIMS (Marne). Un policier a, hier, reconnu à la barre du tribunal avoir donné - le 28 janvier 2008 - un coup de boule à un homme alors en garde à vue. Il s'en est excusé.

     

    CETTE nuit-là, vers 3 heures, Thierry V. sort de la discothèque « L'Escalier », rue de Châtivesle. Agacé par les quolibets des vigiles, il balance un coup de pied vengeur dans une voiture en stationnement. Une voiture… de police.
    Même s'il n'y a aucun dégât, les fonctionnaires ne manquent pas de venir demander ses papiers au client en état d'ivresse. L'interpellation dégénère, Thierry V. résiste. Il est menotté, au sol, puis transporté au commissariat de police. « Je me suis fait tabasser, quelque chose de bien », se souvient Thierry V. « Ils m'ont déshabillé et mis à poil dans la cellule. Deux policiers sont ensuite venus. Un m'a parlé, et l'autre m'a mis un grand coup de tête ». À côté de lui, à la barre, le policier mis en cause, Pierre Chaigne, qui reconnaît que l'interpellation s'est « mal passée. On a dû menotter cet homme. Quand je suis allé dans les geôles récupérer mon matériel, il s'est avancé vers moi, menaçant. Je lui ai mis un coup de tête », avoue-t-il. Le président fait une petite remarque : « Mais un policier doit garder son sang-froid… »
    Pour le substitut du procureur de la République, Jocelyn Poul, il y a « bien eu des violences policières consécutives à des violences sur des policiers ». Il salue l'action de la police nationale « qui a su se saisir à bras-le-corps de ce dossier avec le sérieux qu'il mérite et en évitant toute forme de corporatisme ». Le substitut, à la décharge du policier « qui a de bons états de service », rappelle que ce dernier « avait subi une blessure au moment de l'interpellation. Il venait de subir des insultes continues ». Jocelyn Poul entend tout de même « ne pas ternir l'institution - elle-même trop souvent victime d'amalgames - et le travail remarquable effectué par l'ensemble du corps tous les

    jours, pour une faute isolée. » Il requiert deux mois de prison avec sursis à l'encontre du policier et six mois avec sursis à l'encontre de l'ex gardé à vue.
    Une violence « disproportionnée »
    Me Busy, avocat du policier, reconnaît la « responsabilité pleine et entière » du policier « qui est le premier à regretter son geste ». Mais il demande au tribunal d'analyser les circonstances. Pour lui, « après la fouille au corps, le gardé à vue a refusé de se rhabiller ». Le policier « venait récupérer ses menottes. Il a reçu une litanie d'insultes. Il était blessé et a donné un coup de tête. » Et si « c'est un geste inacceptable, les policiers de la Bac travaillent dans des conditions de plus en plus difficiles. Ils ne trouvent plus de soupape de sécurité ». Il rappelle aussi que le policier « a eu un comportement exemplaire tout au long de ses années de service ». Me Marteau n'a pas la même lecture du dossier, on s'en doute. Il regrette les conditions de la détention provisoire de son client « qui a été mis à nu totalement, et jeté dans une cellule ». Dans une autre geôle, cette nuit-là, un autre gardé à vue a témoigné : « Un homme nu, avec le visage en sang, était traîné par un policier. Il a été enfermé dans une cellule. Il était groggy. On lui a jeté ses affaires ». Le témoin raconte encore : « Un policier a insulté l'homme, puis lui a mis un coup de boule ». L'avocat demande au tribunal de « sanctionner la disproportion entre la violence du policier et la situation du gardé à vue. » Il dénonce « la situation particulièrement avilissante » de son client « transporté nu dans sa cellule ». Le tribunal a décidé de mettre son jugement en délibéré au 28

    A Antibes

    Je viens d'avoir un coup de fil me signalant que mercredi dernier, au 78 bd Wilson à Antibes , en fin de journée, deux voitures de la police nationale sont arrivées puis des policiers sont déscendus pour  sonner aux portes de tous les habitants (six étages) qui avaient des noms à consonnance étrangère leur demandant leur papiers. Manque de pot, tous ceux qui étaient présents étaient français.

  • NOUS NE DEBATTRONS PAS

    Nous ne débattrons pas

    Par principe,je suis favorable au débat. A sa liberté, à sa pluralité, à son utilité. C'est pourquoi je refuse le « grand débat sur l'identité nationale » organisé par le pouvoir : parce qu'il n'est ni libre, ni pluraliste, ni utile.


    Il n'est pas libre car c'est le gouvernement qui le met en scène, qui pose les questions et qui contrôle les réponses. Il n'est pas pluraliste car sa formulation réduit d'emblée notre diversité nationale à une identité unique. Il n'est pas utile car cette manœuvre de diversion est une machine de division entre les Français et de stigmatisation envers les étrangers.


    Affaire publique, la nation ne relève pas de l'identité, affaire privée. Accepter que l'Etat entende définir à notre place ce qui nous appartient, dans la variété de nos itinéraires, de nos expériences et de nos appartenances, c'est ouvrir la porte à l'arbitraire, à l'autoritarisme et à la soumission.


    La République n'a pas d'identité assignée, figée et fermée, mais des principes politiques, vivants et ouverts. C'est parce que nous entendons les défendre que nous refusons un débat qui les discrédite. Nous ne tomberons pas dans ce piège tant nous avons mieux à faire : promouvoir une France de la liberté des opinions, de l'égalité des droits et de la fraternité des peuples. 

    je mets un lien sur la pétition lancée par Médiapart qui appelle au refus du débat et a en moins de 48 heures été signée par plus de 8 000 personnes, et dont curieusement personne ne parle : http://www.mediapart.fr/journal/france/021209/lappel-de-mediapart-nous-ne-debattrons-pas

     

    La liste des premiers signataires de l'Appel


    Aure Atika, actrice
    Raymond Aubrac, commissaire honoraire de la  République
    Martine Aubry, maire de Lille, premier secrétaire du Parti socialiste
    Stéphane Audeguy, écrivain

    Jean-Pierre Azéma, historien, professeur honoraire à l'IEP de Paris
    Denis Baupin, maire-adjoint de Paris, membre de l'exécutif des Verts
    Guy Bedos, comédien
    Sandrine Bélier, député européen Europe-écologie
    Tahar Ben Jelloun, écrivain
    Olivier Besancenot, porte-parole du Nouveau parti anticapitaliste 
    Jean-Paul Besset, député européen Europe-écologie
    Olivier Boitard, psychiatre des hôpitaux
    Christian Boltanski, artiste plasticienFrançois Bon, écrivain
    Yves Bonnefoy, poète, professeur honoraire au Collège de France
    Jacques Bouveresse, philosophe, professeur au Collège de FranceJosé Bové, député européen Europe-écologie
    Patrick Braouezec, député PCF de Seine-Saint-DenisMarie-George Buffet, députée de Seine-Saint-Denis, secrétaire nationale du PCF
    Pierre Buraglio, artiste plasticien
    Rodolphe Burger, musicien
    André Burguière,  historien, directeur d'études à l'EHES

    Yves Cochet, député Verts du Val d'Oise

    Daniel Cohn-Bendit, député européen Europe-écologie
    Bertrand Delanoë, maire de Paris
    Philippe Doucet, maire PS d'Argenteuil
    Jean-Pierre Dubois, juriste, président de la Ligue des droits de l'homme

    Jean-Pierre Ferrini, écrivain
    Marc Ferro, historien, directeur d'études à l'EHESS
    Hélène Flautre, député européen Europe-écologie
    Pierrette Fleutiaux, écrivain
    Dan Franck, écrivain
    Bastien François, professeur de science politique université Paris 1
    Daniel Friedmann, sociologue, chargé de recherche au CNRS
    Gérard Fromanger, artiste plasticien
    Christophe Girard,  maire adjoint à la culture de Paris
    Daniel Goldberg, député PS de Seine Saint Denis
    Roland Gori, psychanalyste, initiateur de « L'Appel des appels »
    Marcel Gotlieb, dessinateur
    François Hollande,  député PS de Corrèze, président du conseil général
    Christophe Honoré, réalisateur, écrivain
    Marie-Noëlle Lienemann, membre du bureau national du PS, ancien ministre
    Corinne Lepage, présidente de Cap21, député européen Modem
    Ariane Mnouchkine, metteur en scène
    Arnaud Montebourg, député PS de Saône-et-Loire, président du conseil général
    Bertrand Monthubert, mathématicien, professeur d'université, secrétaire national du PS
    Janine Mossuz-Lavau, politologue, directrice de recherche au CNRS
    Richard Moyon, cofondateur de RESF

    Marie NDiaye, écrivain, prix Goncourt 2009
    Vincent Peillon, député européen PS

    Paul Quilès,  président de Gauche avenir, ancien ministre


    Henri Raczymow, écrivain
    Michel Rocard, ancien Premier ministre 
    Benjamin Stora, historien, professeur à l'université de Paris XIII-Villetaneuse

    Sylvie Testud, comédienne, écrivain

    Serge Teyssot-Gay, musicien, Noir Désir
    Philippe Torreton, acteur
    Jérôme Tournadre-Plancq, politologue, université d'Orléans
    Enzo Traverso, politologue, professeur à l'université de Picardie
    Jacques Treiner, physicien, professeur à l'université Pierre et Marie Curie


    Dominique de Villepin, ancien Premier ministre

     

     

  • AFFAIRE BELENGUIER A REIMS

    SARKOZY AIME LES JEUNES:Lire le message que vient de m'adresser un ami champardennais:A faire circuler

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    Bonsoir, 

     Vous recevez ce message parce que vous figurez dans mon carnet d'adresses.Mon fils Léo et trois de ses camarades ontété interpellés jeudi, placés 24 heures en garde à vue et condamnés à trois mois de prison avec sursis pour avoir participé à la manifestation devant le lycée Roosevelt Jeudi 19., lors de la visite de F. Fillion, venu présenter la réforme des lycées. Ci dessous un lien vers le site de FR3  qui donne l'info avec un premier commentaire laissé par le père de Léo. 

    http://lorraine-champagne-ardenne.france3.fr/info/champagne-ardenne/Prison-avec-sursis-pour-3-étudiants-manifestants-59049714.html 

     Si vous souhaitez soutenir Léo et ses camarades , sans aucune  obligation bien sûr, rien d'autre à faire que faire circuler à votre  tour  ce message à votre carnet d'adresses. 
     
      Mardi matin à 10 heures a lieu à Reims devant la maison des  syndicats une manifestation organisée pour le jour de grève dans l'éducation nationale. les étudiants que nous avons rencontrés hier vont s'y  joindre  pour protester contre la répression policière dont les 4 jeunes innocents  ont été victimes, c'est pour ceux qui le souhaitent et le peuvent  une  autre manière de montrer sa solidarité... 
      Merci à tous, amitiés 

     Marie-Paule et Georges Belenguier 
    mp.belenguier@sfr.fr 

     Bonjour 
      J'apporte ce jour le témoignage d'un père de famille dont le fils  est passé en comparution immédiate suite à cette manifestation  et a été condamné à 3 mois de prison avec sursis après avoir passé  24h en garde à vue. 
      Mon fils Léo Belenguier a 18 ans donc majeur et il est étudiant en  fac d'histoire à Reims. 
      Il n'est pas inscrit à un parti politique et s'est rendu à la manif  par solidarité avec ses camarades et amis du lycée Roosevelt.  Il a un casier judiciaire vierge, un attachement profond aux valeurs de justice et de solidarité doublé d'un tempérament doux et  pacifiste.Il s'intéresse à l'actualité politique en tant que personne  majeure porteur d'un droit de vote  particulièrement en ce qui concerne ses pairs.  

     Mon fils a déjà participé à des manifestations et n'a jamais commis  aucune violence ni exaction d'aucune sorte  allant même jusqu'à redresser des containers de poubelles en  déplorant ces actes susceptibles selon lui de discréditer  les actions menées. 
      C'est ce même jeune garçon qui s'est fait interpeler et menoter jeudi après la manifestation au cours d'une rafle commise  par la BAC alors qu'il attendait assis sur un plot pour reprendre son vélo garé devant le lycée,alors que la manifestation était  terminée et qu'il avait demandé aux CRS à quel moment son vélo serait  accessible. 
      Cette arrestation brutale est motivée par l' accusation d'avoir  jeté des pierres sur les policiers pendant la manifestation avec soi disant pour preuve une vidéo le montrant distinctement. Mon fils  fort de  son innocence a demandé aussitôt à voir la vidéo qui le mettait en cause. Il a été placé en garde à vue pour 24 heures, sans jamais pouvoir  visionner ce document qui était sensé l'accabler. La raison en était, d'après la police que la vidéo était sous scellés pour le tribunal. 
      Après 24 heures de garde à vue traumatisantes (refus de l'informer de notre connaissance de sa situation, annonce que sa garde à vue 
    pouvait  être prolongée s'il niait,refus de nous contacter pour que nous  communiquions aux forces de l'ordre les coordonnées de notre avocat...),il a été jugé en comparution immédiate qu'il a acceptée  pour  éviter de se retrouver en "préventive" chantage odieux qui ne lui 
    laissait d'autres choix que le procès expéditif ou la prison. Il n'a  rencontré son avocat commis d'office que quelques minutes avant  d'entrer  dans le prétoire ce qui laisse perplexe sur le temps accordé pour 
    préparer sa défense . 
    Malgré la demande des avocats et des inculpés, malgré l'absence  complète de preuves (le seul témoignage écrit est celui du policier  blessé qui disait n'avoir reconnu personne et expliquait que les  jets de pierre venant de l'arrière de la manifestation ne leur étaient pas  imputables puisqu'ils étaient sur l'avant )et malgré les dénégations  des  quatre inculpés, cette bande vidéo n'a jamais été présentée à  quiconque  et le procès s'est conclu par une peine de sursis de trois mois pour  chacun alors même qu'aucun témoin n'avait été entendu et qu'aucune  preuve 
    n'existait. 
    La conclusion de tout cela dépasse ce qu'un citoyen français peut  imaginer: la condamnation sans preuve d'un innocent pour l'exemple, 
    un traumatisme psychologique évident provoqué par une garde à vue  visant prioritairement à faire d'un innocent un coupable à coup 
    d'intimidation et de brimades de toutes sortes : autorisation  d'aller aux toilettes plus d' une demie heure après la demande, nuit passée dans 
    des conditions d'hygiène épouvantables , refus d'appeler les parents  pour le  choix de l'avocat, refus des policiers du commissariat de Reims alors que  je me suis rendu sur place sur leur conseil ,de me donner les  informations sur les suites de la garde à vue jusqu'à la comparution 
      immédiate après avoir soufflé le chaud et le froid et m'avoir donné  des  informations erronées ou contradictoires,refus du tribunal de 
    alors que  je me suis rendu sur place sur leur conseil ,de me donner les  informations sur les suites de la garde à vue jusqu'à comparution 
    prendre en  compte l'absence de preuves et au final une condamnation avec sursis  mettant directement en péril l'accès à la vie professionnelle de mon fils au terme de ses études. 
      J'espère que beaucoup de parents auront accès à cette information  pour s'alarmer des conséquences désastreuses d'une politique 
    sécuritaire  et paranoïaque capables de briser la vie d'un jeune homme jusque là  libre et heureux. 
     
    Georges Belenguier 

     

  • C'ETAIT LUNDI ,C'ETAIT CINEMA

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    Stanislas Graff est un homme pressé. Héritier d’un véritable empire dont il est l’actionnaire principal, il est un capitaine d’industrie richissime. On l’appelle « Président ». Il est respecté et semble mener sa vie à fond de train entre les conseils d’administration, les réunions, les déjeûners avec des ministres qu’il peut interrompre pour aller rejoindre une de ses maîtresses, la préparation d’un prochain voyage avec le Président de la République. A la maison, il est un mari et un père aimant et aimé.

    Un matin, pas tout à fait comme les autres, alors qu’il sort de chez lui il est kidnappé par un commando cagoulé qui va lui faire vivre plusieurs semaines en enfer.

    Passés les premiers jours où tout le monde est effondré par la nouvelle et que chacun se demande, au boulot comme à la maison, comment réunir les 50 millions d’€uros exigés par les ravisseurs, les discussions évoluent jusqu’à décider que seuls 20 millions, pas plus, pourront être avancés par la société à condition que Stanislas les rembourse à sa libération.

    Bien que cette histoire soit tirée de celle du Baron Empain qui fut un véritable feuilleton policier en 1978, Lucas Belvaux l’a transposée de nos jours en gardant néanmoins toutes les étapes et abberation de cet enlèvement. Il se trouve que le « Président » en question ici comme le Baron de l’époque ne se révèle pas être l’otage modèle que l’on aimerait sanctifié vivant. En fouillant dans le passé, la vie privée et personnelle de Stanislas, la presse à scandales en révèle tous les aspects secrets. C’est à travers les journaux que la famille apprend qu’il était infidèle, souvent, qu’il entretenait une ou plusieurs maîtresses, qu’il avait des dettes de jeux considérables… En un mot il ne ressemble en rien à la victime idéale que la foule aime avoir en pâture pour s’identifier ou compatir, ou les deux.

    Plus que sur les conditions de détention du prisonnier, le réalisateur s’attarde sur les dégâts d’un enlèvement sur une famille, les conséquences sur la vie des proches, de l’entreprise et surtout les réactions qu’il engendre. Il s’interroge aussi sur le pouvoir insensé et nauséabond de l’argent. Surtout et dès lors que les divulgations sont faites, de victime, Stanislas se retrouve sur le banc des accusés. Ce qui se vérifiera encore davantage lors de sa libération où les jugements de toute part provoqueront la disgrâce, le rejet et l’abandon. Comme si le fait de ne pas être un homme irréprochable pouvait justifier la barbarie dont il est le jouet ! En matière de connerie on peut dire que chez l’homme « le pire n’est jamais décevant ».

    En ce qui concerne la séquestration de Stanislas, les kidnappeurs ont un certain sens du raffinement en matière de tortures physique et morale. Dès son arrivée, ils lui permettent d’écrire une lettre puis lui sectionnent un doigt qui est envoyé aux proches. Enchaîné par le cou dans le noir, constamment allongé dans une minuscule tente à l’intérieur d’une pièce sans chauffage, il sera abandonné sans contact avec l’extérieur ne comprenant pas les raisons pour lesquelles personne ne paie la rançon.

    Vers la fin ses conditions de détention seront quelques peu améliorées, il vivra dans une pièce, seul avec une télé.

    Yvan Attal dans le rôle de Stanislas est absolument à sa place. Aussi convaincant et crédible en patron surpuissant, sûr de lui, plein d’autorité et d’arrogance que fragile, vulnérable et bouleversant en victime. Ses tête-à-tête avec Gérard Meylan, un de ses « bourreaux » sont des moments stupéfiant où se mêlent la drôlerie et l’inquiétude.

    La fin relativement « ouverte » donne envie de connaître la façon dont Stanislas réagit à la dernière proposition de ses ravisseurs…

     

  • LA KINESIOLOGIE:ATTENTION DANGER

    Un cabinet de kinésiologie s'est ouvert en centre ville d'Antibes:Attention danger

    Présentation de la Kinésiologie

    Cette nouvelle technique corporelle qui vient des Etats-Unis, avec la vague du "New Age" qui se développe en Europe depuis une dizaine d'années, est née de quelques chiropracteurs ou ostéopathes "illuminés" qui prétendent avoir redécouvert la psychanalyse par l'étude de notre corps et non plus seulement de notre tête, partant du principe que chaque cellule de notre corps contient toutes les informations de l'ensemble. Ce principe qui consiste finalement à penser que tout est dans tout, évite toute analyse et mesure sérieuse, et s'inspire notamment pour la kinésiologie, du taoïsme et de sa déclinaison dans le domaine médical avec la médecine énergétique chinoise.

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    Ainsi, les kinésiologues qui touchent à tous les domaines de notre vie, n'hésitent pas à affirmer "qu'il vaut mieux une méthode dont on ignore pourquoi elle guérit, qu'une méthode dont on sait pourquoi elle devrait guérir" ce qui est contraire à toute la démarche scientifique. Plus encore, ces kinésiologues sans aucune formation médicale vont jusqu'à prétendre que :"la kinésiologie est à la médecine, ce que l'informatique a été à la gestion, il y a quelques années"...

    Aussi, proposent-ils leur "méthode" qui consiste à identifier toutes nos névroses à partir d'un simple "test musculaire" qui va permettre de sentir les réactions du corps à l'énoncé d'un certains nombre de questions posées par un "facilitateur" qui partira de questions générales pour aller jusqu'à des questions très personnelles qui vous en rendront dépendant. Par ce processus de manipulation mentale, vous allez vous libérer ; le danger réside dans le processus sectaire d'enfermement moral qui va vous imposer de très nombreux stages pour devenir vous-même kinésiologue.

    Ce travail personnel qui n'est pas reconnu s'adresse à n'importe qui, et conduire à vivre en marge de la société à partir d'autres valeurs "New-Age" qui peuvent aller jusqu'à vous convaincre de devenir végétalien. C'est ce processus sectaire qui va s'imposer à vous en douceur par un changement de votre mode de vie et qui va vous donner l'illusion de vous purifier en passant de l'état de "pré-clair" à l'état de "clair", comme en scientologie.

    Tout a été prévu pour vous aider à vous installer un jour comme kinésiologue et à devenir vous même formateur ou recruteur. Ainsi, l'EECK, Ecole d'Enseignement Complémentaire à la Kinésiologie qui se trouvait à Moëlan avait produit un rapport s'intitulant "La kinésiologie en France face à l'administration" qui explique dans le menu détails tout ce qu'il faut savoir et dire pour s'installer à son compte comme kinésiologue sans risquer d'être inquiété pour exercice illégal de la médecine, et mieux encore en profitant de toutes les facilités fiscales liées aux formations professionnelles. Ce rapport cité dans le rapport de la MILS paru en 2001 était cautionné par la Fédération Française de Kinésiologie-dont fait parti notre charlatante antiboise-, et protégé par un copyright à des fins commerciales puisqu'il était vendu à tous les kinésiologues.


    Les domaines d'action de la kinésiologie se situent notamment dans :

    • la kinésiologie dite "pédagogique" avec le Brain Gym qui est censé faciliter l'acquisition des compétences de base à l'école, ou les compétences dites transversales, telles que celles de repérage, d'équilibre psychomoteur, de raisonnement et d'organisation, de comportement et des connaissances générales (hygiène de vie, alimentation, expression,...).
    • la kinésiologie dite "du toucher", très proche de la kinésithérapie ou de la chiropractie, et censé vous faire ressortir toutes vos névroses par un simple "test musculaire", et les faire disparaître ou "défuser" par une certaine "reprogrammation positive".

    Ainsi, vous est-il proposé de vous former selon un programme fixé par le grand maître de la kinésiologie qui se trouve aux Etats-Unis, M. Paul Dennison à différents stages sur :

    1. Les principes de base
      • les cinq sens ;
      • les cinq éléments ;
      • les cinq lois biologiques ;
      • les compétences biologiques de survie ;

    2. La kinésiologie éducative avec le "Brain Gym" ou gymnastique cérébrale
      • les cercles de vision ;
      • le remodelage total de votre pensée en profondeur ;
      • le langage du mouvement ;
      • la vision créative ;
      • la gymnastique des neurones ;
    3. L'éducation à la santé par le Toucher
    4. Les "3 concepts en 1"
      •les outils de travail " Tools Of the Trade" ;
      • un seul cerveau, niveau de base "Basic One Brain";
      • derrière les apparences "Under The Code"
      • un seul cerveau, niveau avancé "Advanced One Brain"
      • au-delà des mots "Louder Than Words"
      • structure des comportements complexes "Structural Neurology"
    5. Les formations thématiques
      • environnement, pollutions et détoxination ;
      • chocs et traumatismes ;
      • vision holistique
      • kinésiologie équestre.

    Tous ces stages qui s'enchaînent les uns aux autres et sont proposés à des tarifs d'environ 100€ par jour, vous sont imposés pour avoir les 500 heures minimum nécessaires à la pratique professionnelle contrôlée par la fédération de kinésiologie à laquelle dépend votre école. Or, il y a déjà plusieurs fédérations qui se font concurrence, ce qui rend toute reconnaissance impossible au sein même de la kinésiologie, ce qui est un comble.

     

  • LES BONS COMPTES DU TELETHON

    A Déchiffrages, déchiffreurs-et-demi,sachant que les dons au téléthon sont déduits des impôts à hauteur des deux-tiers la lutte contre les myopathies, décidément, ne bénéficie pas du meilleur financement par le biais du télethon.

    L’arithmétique de cette collecte  en prend même un sérieux coup. Mais cela semble avoir échappé à la ministre de la Recherche. A l’Assemblée nationale, Valérie Pécresse a rendu hommage à « l’action de toutes les associations et de leurs bénévoles qui aujourd’hui œuvrent pour collecter des dons pour la recherche publique et qui apportent tellement d’espoir à tous les malades et à leurs familles. »

    Or rien, vraiment, ne justifie cet effacement.

    En 2008, les ressources du téléthon ont atteint 104,9 millions d’euros, dont 102,2 millions de dons – soit 97,4% - c’est à la page 87 du rapport annuel de l’Association française contre les myopathies.

    Ces dons se sont traduits, pour l’Etat, par un manque à gagner de 66%, soit 67,5 millions d’euros : c’est l’ampleur des allégements fiscaux consentis aux dons à des associations caritatives.

    Quelque 20% de ces 102,2 millions d’euros ont été dépensés par l’AFM en frais de collecte et de fonctionnement. L’AFM en a distribué 80% dans le cadre de ses missions sociales, soit 81,8 millions d’euros.

    Si l’Etat prenait le relais de l’AFM et assumait ses missions sociales, il bénéficierait d’un surcroît de recette immédiat de 67,5 millions d’euros, correspondant à la disparition des fouquets.1259202373.jpgallégements fiscaux liés aux dons. Il lui suffirait d’ajouter à cette somme 14,3 millions d’euros pour financer les missions sociales que l’AFM a financées en 2008.

    Certes, 14,3 millions d’euros ne se trouvent pas sous les sabots d’un  cheval. Quoique.  Au titre du « bouclier fiscal », les 834 contribuables français les plus fortunés se sont partagé 307 millions d’euros en 2008, selon la Commission des finances de l’Assemblée nationale. Il aurait donc suffi au ministère des Finances de leur ristourner 351.000 euros chacun en moyenne au lieu de 368.000, pour récupérer ces 14,3 millions.  

    Mais peut-être a-t-on craint une manifestation sur le trottoir du Fouquet’s.

  • MISS FRANCE

    MISS FRANCE

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