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  • REUSSIR LE CHANGEMENT

    Maintenant, nous devons réussir le changement

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    Il faut prendre le discours de Jean-Marc Ayrault comme l’ouverture d’un débat public intense. Le Premier ministre a repris les grandes lignes des propositions de François Hollande pendant la campagne, en martelant qu’il n’y aurait pas de « tournant ».

     Les premières réactions, notamment syndicales, ouvrent le débat et montrent la nécessité d’apporter des précisions sur les objectifs comme sur les moyens. La Conférence sur l’école puis la Conférence sociale sont les deux premières échéances de ce débat public.

     Les décisions prises en terme de recettes budgétaires avec la fin du bouclier fiscal, la taxation des banques et des pétroliers, le rabotage des niches fiscales d’un côté, et l’abrogation de la hausse de la TVA de l’autre, illustrent une orientation.

     Il s’agit d’augmenter les recettes en ciblant les grosses entreprises et les ménages les plus fortunés. C’est un point de départ pour rééquilibrer le partage des richesses en faveur des salariés.

     Mais en Europe, la pression des libéraux comme du patronat est telle, que le changement a besoin de la mobilisation et de la vigilance citoyenne.

     

    D’abord le social et les salariés

     

    En effet, il faut entendre ce que dit François Chérèque quand il affirme « c’était la rigueur avant l’arrivée de François Hollande, c’est la rigueur après » et de citer la baisse du pouvoir d’achat et le blocage des salaires dans la Fonction publique.

     A juste titre, la CGT va même au-delà de ce constat en demandant « des mesures concrètes et cohérentes permettant de répondre aux préoccupations et aux attentes des salariés, des privés d’emploi et des retraités ».

     Tel est bien l’enjeu de la conférence sociale. Jean Marc Ayrault a rappelé mardi devant l’Assemblée nationale les 7 thèmes mis sur la table : l’emploi et particulièrement l’emploi des jeunes ; la formation, le développement des compétences et la sécurisation des parcours professionnels ; les rémunérations et notamment les bas salaires ; l’égalité professionnelle femmes-hommes et la qualité de vie au travail ; le redressement productif national ; l’avenir de nos retraites et de notre protection sociale ; le rôle de nos services publics et de ses agents.

     

    Commençons le 9 juillet

     

    Personne ne pense qu’en 48 heures tout sera réglé. Mais cette conférence doit être un commencement. Le dialogue engagé devra se poursuivre par de véritables négociations tant au plan national, que dans les branches professionnelles ou qu’au niveau territorial.

     Par exemple, la faible hausse du Smic annoncée doit être complétée par des mesures sur les bas salaires et les grilles. Et le gouvernement peut montrer la voie avec la négociation des salaires dans la Fonction publique.

     Pour qu’il en soit ainsi, la mobilisation à tous les niveaux (politique, syndical, associatif) est indispensable. Car les forces qui freinent toute avancée sont considérables. La Finance, le patronat, tous les lobbys, la commission européenne et ses dogmes, la « règle d’or » d’Angela Merkel. Tout est en place pour bloquer le changement.

     Déjà, les banquiers semblent avoir fait renoncer François Hollande à son calendrier sur le livret A dont le doublement du plafond était prévu pour juillet. Ce doublement permettait un début de réorientation de l’épargne mais surtout une politique de relance de la construction de logements sociaux et, derrière la relance du secteur du bâtiment, celle de nombreux secteurs industriels.

     

    Se donner les moyens du changement

     

    Lutter contre la fraude fiscale, contre le droit du travail bafoué et contre les licenciements « boursiers », lutter pour l’égalité entre les femmes et les hommes, cela demande des lois, des mesures gouvernementales, des accords négociés… mais cela demande aussi des moyens.

     Pour le ministère de la justice, la création de postes semble acquise. Mais il faut discuter aussi et surtout des créations nécessaires de postes dans les services concernés du ministère des Finances et du ministère du Travail. De même, la modification de la tarification à l’hôpital doit comprendre un volet « emplois » tant les tensions sont fortes dans le secteur public de la santé.

     Que tout ne soit pas prioritaire, c’est facile à comprendre, que des compromis soient nécessaires et négociés cela ne peut être qu’une bonne méthode face à la brutalité de la droite sarkoziste pendant 5 ans.

     Il faut avec Jean Marc Ayrault affirmer : « Non nous ne renonçons à rien.». Et le confirmer dans les faits avec une vigilance sociale et citoyenne de tous les instants. Ce sera aussi en débat dans le congrès du Parti socialiste à la rentrée.

     

  • LES ETHYLOTESTS

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    Voilà un scandale qui, s'il était connu d'un grand nombre de Français ferait sans doute une onde de choc à travers tout le pays...

    Vous savez sans doute que le gouvernement a récemment publié un décret qui oblige chaque automobiliste à détenir dans sa voiture un éthylotest enfin deux, l'un pour se tester en cas de doute, et l'autre à présenter aux gendarmes en cas de contrôle.
    Officiellement, le but est de lutter contre l'alcoolisme au volant. Tout le monde aimerait voir moins de drames sur la route liés à l'alcool, c'est incontestable. Mais je vais vous montrer qu'il s'agit de bien autre chose ici...
    L'affaire est tellement scandaleuse qu'il fallait absolument que je vous envoie un mail pour vous informer !
    Alors, voilà ce qui se passe :
    En juillet, une association, "I-Test" se crée pour militer en faveur d'éthylotests obligatoires dans toutes les voitures. Ils interpellent le Ministre de l'Intérieur, Claude Guéant, et hop quelques mois plus tard le décret sort. La nouvelle infraction est créée, avec une amende de 17 euros à la clef.
    Quand on sait qu'il faut des années d'habitude pour obtenir quoi que ce soit quand on est une association, nous avons été saisis par cette rapidité !
    Vous le savez, ici à la Ligue de Défense des Conducteurs, nous enquêtons depuis plus de trois ans sur la répression routière il ne nous a pas fallu longtemps pour découvrir le pot aux roses !
    Qui sont les membres de cette "association" ? S'agit-il, comme on aurait pu le croire, d'un collectif de familles qui ont perdu un proche sur la route à cause d'un chauffard qui avait trop bu ?
    Pas du tout : ce sont tout simplement... des fabricants d'ethylotests !
    Le Président de "l'association" est chargé de mission chez Contralco, le plus grand fabricant d'éthylotests chimiques (les fameux "ballons").
    Et là, il vient de réussir un coup de maître : assurer à sa boîte un marché 100 % garanti sur 38 millions de voitures !
    Le calcul est vite fait : 38 millions de voitures x 2 éthylotests à 1 pièce = 76 millions d'euros garantis dès l'application du décret en juillet prochain.
    Mieux : le décret comporte une obligation de norme NF pour les éthylotests... norme que cette entreprise est la seule à avoir !
    Voilà : un marché juteux, 100 % garanti, qui va rapporter des millions à une grosse entreprise...Et nous, on vient nous dire que c'est pour notre sécurité ? Et que si l'éthylotest venait à manquer dans notre boîte à gants, ce serait tellement grave qu'on devrait payer une amende ?
    Franchement, de qui se moque-t-on ?
    M'aider à faire connaître ce scandale au plus grand nombre de Français possible, en transférant ce message à tous vos amis, vos proches, ou vos collègues. Ne les laissez pas tomber dans le piège de la propagande des pouvoirs publics qui utilisent la sécurité routière comme un alibi pour engraisser un business juteux.
    Je vous remercie.
    Bien cordialement,
    Christiane Bayard
    Secrétaire Générale LIGUE DE DEFENSE DES CONDUCTEURS 116, rue de Charenton 75012 PARIS

  • SARKO M'A TUE

     

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    Je suis en manque d’écriture et  celà  me déplaît. La vigilance ne s’est pas arrêtée le 6 mai dernier, ni le 17 juin non plus.

    Cinq années d’antisarkozysme, ça marque. J'ai écrit, tapé, fustigé, critiqué. En face, Nicolas Sarkozy criait sans cesse, donnait des leçons tous les jours, menaçait à chaque heure. Voici qu’il est parti et que l’impatience est évidente. Cinq années d’antisarkozysme ont aiguisé mon sens de la riposte, mon envie de critiquer, mon impatience d’en découdre.

    Chaque faux pas entraînait une riposte immédiate. Maintenant la droite n’a plus grand chose à dire parce qu’elle est vidée de valeurs, purgée d’idées et je n'ai plus grand chose à écrire . La droite a échoué, élections après élections. Certains craignaient les pleins pouvoirs accordés au PS à l’issue du scrutin législatif. Ils vont découvrir que le premier adversaire déloyal et méprisant risque d’être plus Le Front de Gauche plus que la droite.