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  • LES PERLES DU BAC

    Il y a deux musiciens qui s'appellent Bach : Jean-Sébastien et Jean- Offen.
    Quand on étudie la musique chez soi, on fait de la musique au logis.
    Comme son nom l'indique, le blues a été inventé par les noirs.
    Le principe de la musique est de faire des notes avec des bruits de sons.
    La music-hallologie, c'est la science qui étudie le music-hall.

    C'est un Art de tout connaître...

    Parmi les Sept Merveilles du monde figurent les jardins suspendus des Batignolles.
    Le chef de file du surréalisme est Salvador Dalida.
    Picasso a représenté les Demoiselles d'Avignon sous forme de cubes. C'est sa période cubaine.
    L'élève préféré de Rodin était Isabelle Adjani.

    Quand les élèves perdent le Nord...

    Le mont Blanc est à 4 807 mètres au dessus du niveau de la mer, sauf quand la mer monte.
    L'Ile de France est une grande île au milieu de la Seine.
    La Terre serait recouverte de glace s'il n'y avait pas les volcans pour la chauffer de l'intérieur.
    Autrefois, la Belgique s'appelait le Congo belge.
    Il est triste de penser que le pôle Nord et le pôle Sud ne se rencontreront jamais.

    Quand on l'a brûlée (ndlr : Jeanne d'Arc), les gens ont senti une odeur de sainteté.
    Les pauvres s'appelaient sans-culottes car ils n'avaient pas les moyens de s'acheter un slip.
    Pour arrêter les Allemands, les Français avaient construit le mur de Berlin.
    C'est Bob Dylan qui a remplacé Kennedy à la présidence.
    Quand il y a des problèmes dans le monde, l'ONU envoie des casquettes bleues.

    Les lycéens et la politique, ça fait deux !

    Les centristes sont surtout représentés par François Beyrouth.
    Bertrand Delanoë est le président de la République de Paris.
    Les hommes politiques financent leurs campagnes avec des dépôts de vin.

    Les virtuoses des lapalissades ...

    En France, il est interdit d'arrêter quelqu'un en son absence.
    Quand la chasse est fermée, il est strictement interdit de l'ouvrir.
    Dans notre société, le premier motif de l'alcoolisme est la boisson.
    Dans les villes, le problème de la sécurité est surtout un problème d'insécurité.

    Je fais des bourdes, donc je suis...

    Socrate a été contraint de se suicider lui-même.
    A la lecture de Freud, chacun peut reconnaître Sally Bido.
    Les principaux philosophes d'aujourd'hui sont BHV et Justine Lévy.
    Le fonctionnement de la mémoire est illustré par l'épisode de la madeleine de Sartre.

    Molière réinventé...

    Les plus grands auteurs de l'époque classique sont Corneille, Racine et Molaire.
    Les plus célèbres comédies de Molière sont "Le médecin malgré Louis" et les "Fous Rires de Scapin".
    La meilleure pièce de Molière est "L'Ami Zantrope".
    L'auteur des "Fourbis" est Escarpin.

    Mathématiques : une matière où les bourdes se multiplient...

    Une racine carrée, en fait, n'est pas vraiment une racine et n'est pas de forme carrée.
    On mesure les longueurs avec trois unités : le mette, le centimette, et le millimette.
    Un cercle est une figure en forme de rond-point.
    Une représentation en trois dimensions, c'est quand on a la longueur, la largeur et la grandeur.

    Biologie...

    L'acte d'avaler s'appelle l'engloutition.
    Les deux intestins sont le gros colomb et l'instestin grec.
    Le régime alimentaire se compose des glucides, des protides et des livides.
    On dit que la langue est un organe dégustatif.
    La faucille et le marteau sont des organes internes de l'oreille.

    Entre la physique et les élèves, le courant a du mal à passer...

    Un ion à charge négative est un onion.
    Un corps plongé dans l'eau est soumis à la poussée de Chimène.
    La physique a été découverte par hasard dans l'antiquité par Larry Stote.
    La loi de la pesanteur montre que c'est toujours le plus gros qui gagne toujours.

    La Chimie et ses drôles de réactions...

    Il y a deux sortes de gaz : le gaz naturel et le gaz surnaturel.
    Quand le chlore est entièrement dissous dans l'eau, on dit qu'il y a dix solutions.
    Le mercure est un liquide qui a la particularité d'être solide.
    Pour congeler un corps, il faut le faire bouillir en remplaçant la chaleur par du froid.

  • FEUX DE LA SAINT JEAN

    On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean marquaient autrefois le début de l’été. Mais d'où vient réellement cette tradition?

    Le 21 ou le 24 juin ?

    On dit souvent aujourd’hui que les traditionnels feux de la Saint-Jean marquaient autrefois le début de l’été. En fait, ils avaient lieu dans la nuit du 23 au 24 juin ou du 24 au 25 juin selon les lieux, le 24 juin étant le jour de la Saint-Jean, donc en léger décalage avec le solstice d’été.
    S’ils ont toujours été peu fréquents dans le Maine, la Bourgogne, la Franche-Comté, la Champagne et les Ardennes, ces feux de joie étaient réalisés chaque été dans la plupart des communes du reste de la France. Ils se sont maintenus jusqu’à la Première Guerre mondiale, parfois jusqu’à la Seconde, qui leur a donné un coup d’arrêt définitif.

    Un grand feu à voir de loin !

    Dans certaines régions, chaque ferme faisait son petit feu. Mais la règle générale était la réalisation d’un grand feu de joie commun qui devait se voir le plus loin possible. Dans les plus humbles villages, la veille ou le jour de la Saint-Jean, tous les gens de la commune apportaient le soir venu, à l’endroit désigné, des fagots de brindilles, des branches mortes, des combustibles divers que l’on empilait en tas, dans la gaieté générale.
    Parfois, on entassait tous ces matériaux autour d’un grand arbre coupé et fiché là depuis quelques semaines. Le sommet en était alors souvent décoré de fleurs en bouquet, en couronne ou en croix.

    Qui allumait le feu ?

    L’Eglise a toujours eu une regard mitigé sur ces feux qui datent de la nuit des temps. Tantôt elle s’en sert pour organiser des processions et christianiser cette fête populaire à travers le culte de Jean le Baptiste, tantôt elle tente d’interdire les feux de la Saint-Jean comme “entachés de superstitions”. Dans certains lieux, c’était donc le curé qui allumait le bûcher. Dans d’autres en revanche, c’était celui qui l’avait construit, ou bien le maire, le syndic, la personne la plus âgée du village, une jeune fille (les familles se battaient parfois pour que leur fille ait cet honneur), ou bien encore les derniers mariés de la commune…

    Que faisait-on autour du feu ?

    Des danses bien sûr, car cette fête était d’abord l’occasion pour la jeunesse du pays, garçons et filles, de se retrouver et de se plaire… Mais tourner autour du bûcher avait un sens quasi magique, variable selon les régions. Dans l’Oise, les mamans tournaient trois fois autour avec leur nouveau-né dans les bras pour lui porter chance. En Bresse, quatorze fois “pour être assuré de ne jamais avoir mal aux reins”. Dans la Creuse, on en faisait le tour neuf fois si on voulait trouver femme ou mari. “Aussitôt que les flammes pétillaient, tous les assistants, jeunes et vieux, se prenaient par la main et se mettaient à danser des rondes autour de la jônée. Les jeunes filles surtout se livraient à cet exercice avec beaucoup d’entrain, car elles savaient qu’en dansant ainsi neuf fois autour des feux de la Saint-Jean, elles se marieraient infailliblement dans l’année.

    Les rites magiques autour des feux de Saint-Jean

    Des superstitions et croyances magiques étaient liées à ces feux de joie. Dans la Creuse et le Poitou par exemple, on jetait des pierres dans le brasier pour les récupérer ensuite et de les placer dans les champs de raves : plus grosses étaient les pierres, plus grosses seraient les raves ! En Touraine, en Limousin ou dans le Haut-Poitou, on y jetait des pierres marquées d’une croix pour que “la bonne Vierge vienne s’asseoir sur la plus jolie des ces pierres, de sorte que le lendemain on y voit de ses beaux cheveux d’or”. A Metz, on faisait brûler des bouquets d’armoise pour éviter les maux de reins des moissons. Pour obtenir le même résultat, on pouvait dans certaines régions se faire balancer au-dessus du feu. Dans les Charentes, balancer son petit enfant au-dessus du feu neuf fois, c’était lui assurer une croissance rapide. En Gironde, celui qui voulait avoir de l’argent toute l’année devait tourner autour du feu de la Saint-Jean en y jetant une pièce, qu’il lui fallait retrouver dans les cendres une fois le feu éteint et conserver précieusement. En Bretagne, pays où les morts sont toujours plus présents qu’ailleurs, des sièges étaient posés autour du feu pour que les ombres des défunts viennent s’y placer, écouter les chants et contempler les danses.

    Le saut par-dessus le brasier

    Sauter par-dessus le feu de la Saint-Jean était aussi un rite très fréquent. On disait tantôt que le saut permettrait de se marier dans l’année, tantôt qu’il préservait des furoncles ou des sortilèges, tantôt encore qu’il portait bonheur ou qu’il “donnait force aux os et préservait des rhumatismes”… Les vieillards qui ne pouvaient plus sauter par-dessus le feu se contentaient d’enjamber une braise !
    On faisait aussi sauter ou plutôt passer les troupeaux à travers le brasier presque éteint ou bien on menait les bêtes à travers la fumée ou les cendres du feu de la Saint-Jean pour les protéger des épidémies le reste de l’année.

    Et après ?

    Une fois le feu éteint, chacun rentrait chez soi avec un tison. La tradition populaire affirme qu’on pouvait le saisir sans risque car “le feu de Saint-Jean ne brûle pas”. Enfermé dans une armoire ou placé près du lit des parents, conservé jusqu’à la Saint-Jean prochaine, il devait préserver la maison de l’incendie, de la foudre et de certaines maladies. On pouvait aussi en placer un morceau dans son champ pour protéger ses récoltes de la grêle, parfois aussi (disait-on) des chenilles et des limaçons. On utilisait jusqu’aux cendres de ce feu de joie, cendres auxquelles on attribuait des vertus bienfaisantes.
    Quant à l’origine de ces feux de Saint-Jean elle-même, elle reste aussi inconnue que les propriétés magiques de ses cendres puisque, selon le grand folkloriste français Arnold Van Gennep, il ne peut s’agir ni d’une résurgence celtique, ni d’un culte romain ou germanique christianisé… Le mystère demeure.


    Texte : Marie-Odile Mergnac

  • LE BON CURE MESLIER

    Un philanthrope et un personnage atypique Jean MESLIER !

    Curé durant quarante ans dans le petit village ardennais d’Étrépigny, aux confins du royaume de France et de trois diocèses, à une époque de grandes souffrances dans les campagnes et de turbulences religieuses sous les règnes de Louis XIV et Louis XV, ce modeste curé de campagne, qui n’avait tout au long de son sacerdoce pratiquement pas fait parler de lui, laisse à sa mort quatre exemplaires au moins d’un volumineux traité philosophique : un Mémoire manuscrit (plus de 1.200 pages lorsqu’on l’imprimera) dans lequel :

    • il pourfend toutes les religions et en particulier le catholicisme,
    • il condamne sans appel l’Église pour ses erreurs et son soutien à la monarchie de droit divin,
    • il développe en précurseur une conception philosophique matérialiste,
    • il s’affirme comme le premier théoricien de l’athéisme,
    • il fustige le pouvoir royal et féodal opprimant le peuple,
    • il développe une conception politique communiste et égalitaire,
    • il défend des idées féministes
    • il prône, au contraire des penseurs utopistes, la révolution populaire, et même le tyrannicide.

    C’est un véritable brûlot que les autorités royales et ecclésiastiques vont alors découvrir et essayer de mettre sous l’éteignoir. Il y restera deux siècles et demi après avoir circulé clandestinement au XVIIIe siècle. Voltaire en publiera une toute petite partie…en la déformant selon ses besoins pour transformer en déiste l’athée qu’était Meslier. Des révolutionnaires ont voulu lui ériger une statue après 1789 mais le projet ne sera pas suivi d’effets. Son nom figure par contre sur la stèle de Moscou honorant la mémoire de dix-neuf « précurseurs du socialisme ».

    Soixante-dix ans avant la Révolution française, ce petit curé de campagne dépasse la thèse cartésienne de l’existence distincte de la matière et de la pensée. Il élabore une conception de matérialisme intégral, un athéisme populaire, une organisation communautaire et égalitaire à construire au travers de la révolution des masses laborieuses.

    Il est le premier critique social à considérer la religion comme le produit et la preuve de l’oppression et de l’exploitation. Le premier à voir dans la propriété privée la cause de l’inégalité et de la domination. Le premier à comprendre que toute la richesse vient du travail. Il est aussi le premier athée à sortir l’athéisme de sa gangue élitiste, à le revendiquer comme pensée libératrice des masses.

    Tout au long de ses démonstrations, son Mémoire innove aussi en prenant le contre-pied des conceptions de son temps sur la condition animale. Profondément humaniste, il est un précurseur du féminisme : sans être libertin, il prône une conception novatrice de la sexualité, du mariage, du divorce et de l’éducation des enfants.

    Novateur en bien d’autres domaines, il est par exemple le premier à élaborer une conception moderne de la critique historique des textes. Les découvertes scientifiques ultérieures et l’histoire internationale des peuples lui ont donné raison.

    Aujourd’hui, dans un monde où les inégalités sociales et économiques existent toujours de façon criante et où l'obscurantisme religieux renaît sous diverses formes, la pensée de Meslier est plus que jamais d'actualité.

    C’est ce grand penseur, injustement oublié pendant près de trois siècles, et tous les aspects de sa pensée que nous voulons promouvoir au travers de ce site de l’Association des amis de Jean Meslier.

    A suivre ......
  • LES VERTS

    Compte rendu de réunion

    Conseil fédéral Europe Écologie Les Verts
    Le 8 mai 2012



    Participants : Cécile Duflot, Jean-Vincent Placé, Eva Joly, Michèle Rivasi, Yannick Jadot, Dominique Voynet, François de Rugy, Flipper le Dauphin, Maya l'Abeille.

    Excusés : Nicolas Hulot (en tournée de promotion), Denis Baupin (retenu dans les transports), Yves Cochet (perdu dans un centre commercial), Daniel Cohn-Bendit, alias "Dany le Rouge" ou "Le Rouquin Marteau" (qui avait mieux à foutre et qui compte pas s’excuser).

     

    Ordre du jour

     

    1/ Le péril nucléaire et les énergies alternatives

    2/ Le réchauffement climatique et les espèces en disparition

    3/ Les OGM et la sécurité alimentaire

    4/ La participation gouvernementale

    5/ Questions diverses (savoir choisir un gyrophare, la C6 au banc d'essai, les bons restos du 7e)

    Décision n°1


    Après avoir rappelé que "l’existentialisme est un humanisme", Jean-Vincent Placé propose d’écarter les débats stériles sur les questions mineures pour se concentrer sur les vrais enjeux planétaires. Les points 1, 2 et 3 sont donc retirés de l’ordre du jour.

    La proposition est adoptée à l’unanimité.

     


    Décision n°2

    Après avoir rappelé que "qui oublie son passé est condamné à le revivre", Yannick Jadot propose au préalable de désigner tous les coupables du fiasco de la présidentielle. Ce point est amendé par Cécile Duflot, qui suggère d’être plus indulgent et de tenir pour responsable cette seule conne d’Eva.

    Cette proposition généreuse est adoptée à l’unanimité moins une voix.

    Cécile Duflot se propose de la tweeter immédiatement.

     

    Décision n°3

    Après avoir rappelé "qu’elle a un train pour Grenoble à 19 heures"; Michèle Rivasi demande alors si on va passer la journée à enculer les mouches avec Miss Norvège, pendant que les socialos se tapent tous les ministères.

    Cette observation est portée au procès-verbal avec une réserve de Maya l’Abeille sur le respect dû aux insectes en général et aux mouches en particuliers.

     

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    Les Verts et le covoiturage... (Illustration : Rodho - DR)

     

    Décision n°4

    Après avoir rappelé que "Parfaitement ! Putain ministre, c’était déjà 10 000 plus frais, plus la bagnole plus l’appart, il y a 10 ans. Et pas à Montreuil l'appart", Dominique Voynet propose qu’on se magne et que l’on exclue avec effet rétroactif ceux qui s’opposent à un axe de progrès aussi important en termes d’environnement et de cadre de vie.

    La proposition est adoptée à l’unanimité des participants non-exclus.

    Cécile Duflot se propose de la tweeter immédiatement.

     

     

    Décision n°5


    Après avoir rappelé qu’à "chaque jour suffit sa peine et qu’elle doit appeler François Hollande et Jean-Marc Ayrault rapidement", Cécile Duflot propose à présent d’aborder à présent la question des ministres potentiels dans le respect des traditions du mouvement, c'est-à-dire plus tard, dans l’opacité la plus totale, le couloir et les apartés.

    Pour être en cohérence avec les valeurs du mouvement, cette proposition n’est pas mise aux voix.

     


    Décision n°6

    Après avoir rappelé que "que 80% de l’électricité est d’origine nucléaire et que cette technologie a fait plus de morts au XXIe siècle que la malaria en Suède au haut-moyen-âge", Yannick Jadot demande donc à ce que l’on plonge la salle dans l’obscurité dans les plus bref délais.

    Nul ne contestant la validité de cette observation, la séance est levée à la seule lueur du Blackberry de Cécile Duflot qui tente de tweeter cette terrifiante réalité tout en composant le 06 d’Hollande.

  • TOUT A FAIT

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    A tous ceux qui ont été surpris de mon émotion suite à la mort de Thierry Roland , je vais leur dire  que j'ai connu cet incontournable du foot au cours de matchs avec les anciens du Stade de Reims , club prestigieux qu'il adorait et dont il retrouvait avec plaisirs ,au cours de ces rencontres les anciennes gloires Robert Jonquet , Michel Leblond ou Georges Lech .  Je pense que la montée du Stade en première division l'avait ravi .

     A l’antenne depuis 1960, il a marqué des générations entières de supporters, commenté 1300 matches, couvert 13 Coupes du monde et 9 Euros.

    Je n'oublie pas qu'en 1997, il accorde cependant une interview au quotidien d'extrême droite Présent, ce qui contribue à brouiller un peu plus son image. "C'est vrai que Le Pen est un peu excessif, mais c'est vrai qu'il y a certains points sur lesquels je suis d'accord avec lui", explique-t-il en évoquant notamment la peine de mort. "

    Je n'oublie pas ses dérives gauloises ,  racistes ou sexistes dont la plus fameuse .

    Le 9 octobre 1976, la France joue en Bulgarie, l'arbitre britannique siffle un penalty contestable pour les Bulgares. Thierry Roland traite monsieur Foote de « salaud », ce qui ne se dit pas à la télé. Mais il prie aussi « Saint Marcel Aubour »  l 'ancien gardien du Stade de Reims et, de fait, le Bulgare rate. 2-2. 3-1 au match retour, la France ira à la Coupe du monde en Argentine. L'injure en direct – je ne sais pas s'il n'est pas privé de matches quelques semaines – fait un tollé

    Au fil d'une carrière de près de 50 ans – de la RTF à M6, via Antenne 2 et, bien sûr, TF1 – Thierry Roland fera de sa verve un fond de commerce.  « On est loin de se serrer les mains, et en plus Baggio a horreur des barbus » ou « Il a dû changer ses jambes, Waddle, il y a 20 minutes » ou «Là où il y a un clou à planter, Luis Fernandez n'est pas loin », ou le célèbre  : « Vu la chance de Bernard Lama, on se demande ce que Madame Lama fait en ce moment... »

    Et puis,peut être, parce qu'on a vielli, ce commentaire de comptoir devient insupportable, beauf, raciste, xénophobe. Il faut dire que les Coupes du Monde exotiques, la montée du football africain, l'émergence des petites nations, ça ne fait pas du bien au langage rolandien. « Il faudrait confier l'organisation de la Coupe du Monde à des pays adultes », « Ils sont marrants, ces petits Coréens », etc. – on en passe, et des pires. Plus tard, encore, parce que l'âme humaine est versatile, on écrira pire sur Twitter.

     

    Petit rappel tout de même des « sympathiques gauloiseries » que regroupe très bien le site Foothese.com :

      • Pendant un match Corée du Sud-France, avant la Coupe du Monde 2002 .« Il n’y a rien qui ne ressemble plus à un Coréen qu’un autre Coréen. D’autant plus qu’ils mesurent tous 1m70 ! »
      • Pendant un Maroc-France : « Pour les Marocains, le couscous est cuit ! »

      • Pendant un France-Roumanie : « Les Roumains sont des voleurs de poules ! ».

      • Dans une interview à l’Equipe : « Un Bulgare sera toujours plus con qu’un Israélien. »

      • En 1986, pendant le 1/4 de finale du Mondial entre l’Angleterre et l’Argentine. Il s’en prend à l’arbitre tunisien : « “Honnêtement, Jean-Michel, ne croyez-vous pas qu’il y a autre chose qu’un arbitre tunisien pour arbitrer un match de cette importance ?”

    C'est bien connu la mort renr meilleur et  efface tous les défauts.

     

  • UMP FN L'AMALGAME

     

    Pour justifier les ambiguïtés et les dérives de l'UMP vis-à vis du Front National, l'UMP a choisi de renvoyer dos-à-dos les alliances UMP-FN avec celles du PS et ses traditionnels alliés de gauche, en particulier le Front de Gauche.
    Jean-Marc Ayrault répondait d'ailleurs ce matin à cette tentative d'intox.  "Est-ce qu'on peut mettre sur le même plan le Parti communiste et le Front national ?"

    Cet amalgame est inacceptable, car en affirmant que le PS s'allierait ainsi avec des forces prétendument extrémistes et non démocratiques, l'UMP falsifie la réalité politique et historique, pour des raisons dangereuses d'opportunisme électoral. 
     
    Décryptage d'une lecture de la politique et de l'histoire à plusieurs vitesses...

    Le général de Gaulle, ennemi de la droite ?

    Il semble tout d'abord que même le Général de Gaulle n'avait pas les préventions de M.Copé. En effet, au lendemain de la guerre, Charles de Gaulle a eu des ministres communistes dans deux de ses gouvernements.

    Le Front républicain contre le FN, de la droite...au PCF

    En 1987, Michel Noir disait  «Mieux vaut perdre une élection que perdre son âme». 
    Dans les années 1990, malgré de nombreuses dérives, la droite, notamment grâce aux positions claires de responsables comme Jacques Chirac ou Simone Weil, a plusieurs fois manifesté le refus de s’allier avec le FN. Y compris en appelant à voter PCF contre le FN. 
    Ce fut ainsi le cas dans la 10ème circonscription des Bouches-du-Rhône en 1993 où Jean-Claude Gaudin a soutenu...le communiste Guy Hermier face au candidat du Front national. A l'époque, le PCF semblait donc assez républicain aux yeux des leaders de la droite. Qu'est ce qui a changé pour que les traditionnels désistements PS/PCF deviennent inacceptable ? On voit bien qu'il ne s'agit que d'un prétexte pour ne pas assumer une dérive de la droite vers l'extrême-droite.

    Valeurs républicaines communes

    Plus fondamentalement, c'est la confusion autour des valeurs qui est inquiétante. Le PS et le PCF ne partagent pas toujours les mêmes options politiques, ni la même lecture critique de certains événements, mais la gauche a une histoire et un socle de valeurs communes en héritage. 
    En France, le Front populaire, la Résistance, le gouvernement provisoire de la République Française, les gouvernement avec des ministres communistes, sous François Mitterrand, la gauche plurielle, les milliers de communes gérées par des alliances de gauche, ont montré que la gauche, dans ses différentes composantes, agissait dans le cadre républicain et de ses valeurs de liberté, de démocratie, d'égalité et de fraternité, pour la solidarité et la justice. Ces mêmes valeurs que rejette le projet d'exclusion et de haine porté par le FN et avec lequel la droite se trouve aujourd'hui des atomes crochus.
    Au meeting de Limoges, François Hollande, alors candidat à la présidence de la République, rappelait ce mouvement et cette histoire :

     Il y a une culture communiste, et je 
veux ici même lui rendre hommage, cette culture qui a fait que la radicalité pouvait trouver un 
débouché que le monde ouvrier pouvait trouver une dignité, qu’il y avait aussi cette capacité, 
dans  certaines  circonstances, à  se  mettre  en  résistance.  Je  salue  la mémoire  de  tous  ces 
résistants,  et  notamment  communistes,  qui  ont  permis  que  nous  soyons  libres  aujourd’hui.  Et 
quand  j’entends  le  candidat  sortant  se  gausser,  se  moquer  du  communisme  français, qu’il 
revienne là encore à l’histoire pour savoir ce que l’on doit aussi, quelles que soient les critiques 
que nous ayons pu émettre – et il y en avait à formuler ! – oui, ce que l’on doit aussi à ce parti 
dans l’histoire de la France». Tels ont été les mots du président de la République.

    Ne laissons pas la droite jeter aux orties cette réalité et cette histoire, pour de misérables enjeux électoraux.
     
  • PARACHUTAGE

    On a entendu n’importe quoi sur ces élections législatives en matière de terrain. Et pour cause ! La conjonction d’une possible victoire de la gauche et d’un accord gouvernemental PS/EELV/PRG a crispé depuis longtemps certains élus locaux qui n’ont pas eu d’investiture nationale. A gauche comme à droite, les parachutés ont subi toutes les critiques, jusqu’à cet absurde fausse primaire à la Rochelle qui oppose Falorni à Royal.

    Il faudrait rappeler quelques principes, oubliés depuis nos cours d’éducation civique.

    Un député est élu localement. Mais un député n’est pas un élu local. Le maire ou le conseiller général sont des élus locaux.

    Le député vote les lois de la nation. Il doit penser aux intérêts de la nation et non de sa circonscription. Il n’est pas élu pour représenter sa circonscription. Il est élu par sa circonscription. Cette élection, locale, donne une légitimité mais aussi, et surtout, un contact avec le terrain.

    Le parachutage n’a ceci de gênant qu’il disqualifie parfois certains édiles locaux. Mais ces derniers, qui tiennent souvent les appareils locaux.

    Historiquement, à l’aube de la République bourgeoise, le parachutage était réclamé par les partis de gauche. Ils souffraient d’une moins bonne implantation locale que les bourgeois locaux.

    Pour cette dernière législative, vous avez pu lire ici, ou là des critiques contre les parachutages faciles (Fillon dans le 7ème arrondissement de Paris, Guéant à Boulogne Billancourt, Guaino dans les Yvelines Martin à Antibes , j'rigole)).

    Mais pas contre le parachutage en soi, bien au contraire. On peut souhaiter l’échec local du personnalité nationale que l’on n’aime pas. Mais si l’on soutient son action ou si l’on reconnaît un tant soit peu ses qualités nationales, alors la question de son parachutage est inopérante.

  • VU DANS NICE MATIN

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    Jean-Pierre Cochart, Marc Daunis, Eric Martin, Jean-Pierre Chevènement et Michèle Muratore: « Encore deux haies à sauter avec la victoire. »P. Clementé

    Soutenu hier soir aux Espaces du Fort Carré par Jean-Pierre Chevènement et Marc Daunis, le candidat de la majorité présidentielle fait du 2nd tour un tremplin vers la victoire

    S'il y a des oreilles qui ont fortement sifflé, hier soir, c'était sûrement celles de Jean Leonetti. Et ces drôles d'acouphènes lui étaient transmis depuis la salle des Espaces du Fort Carré par Éric Martin, le candidat de la majorité présidentielle dans la 7e circonscription, mais également Jean-Pierre Chevènement, le patron du Mouvement républicain et citoyen, dont les paroles ont été peu amènes en direction du député sortant.

    Lors de ce dernier meeting avant le premier tour des législatives de dimanche, on a plus donné dans le national et l'international que dans la question purement locale. Il faut dire qu'à la centaine de militants présents, les différents intervenants (il y avait aussi Jean-Pierre Cochart, patron du PS antibois ; Marc Daunis, sénateur et maire de Valbonne-Sophia Antipolis et, bien sûr, Michèle Muratore, suppléante du candidat) ont insisté sur le caractère national de la consultation. En gros, il faut donner la majorité et si possible absolue à François Hollande, pour que « l'entreprise de redressement de la France puisse être menée à bien. »

    Avant que Marc Daunis ne fasse ressentir à chacun « ce petit air frais que l'on perçoit depuis le 6 mai et qui doit nous transporter pour redonner du crédit à la puissance publique en restaurant son autorité », Éric Martin a disséqué le bilan national de Jean Leonetti, prenant soin d'extraire tous les échecs que la politique qu'il défendait a engendrés. Et de conclure: « Il fait bien partie du mausolée du Sarkozysme ! »

    Tous les participants au meeting étaient d'accord pour dire que dans la 7e, le changement est possible. Mieux, qu'il interviendra au soir du 17 juin.

    Certitude confirmée avec talent par Jean-Pierre Chevènement. Le « Che » qui ne veut pas entendre parler de cohabitation « car on aurait une France sans tête », entend que François Hollande puisse conduire sa politique nationale et européenne dans de bonnes conditions.

    « Les toutous de Merkel »

    Pour cela, il faut ravir les territoires, comme, ici, la 7e, dont « je connais très bien le député pour avoir souvent débattu face à lui et qui, je dois dire, ne semble pas avoir compris grand-chose à l'Europe. » Car l'Europe si jadis il l'a combattue, Jean-Pierre Chevènement la conçoit désormais en redonnant à la France la place de moteur qui doit être la sienne. « C'est pour cela, comme le fait François Hollande, qu'il faut revoir le traité signé par Sarkozy et Leonetti, les deux toutous d'Angela Merkel. » Et vlan! « Dans notre accord, si nous avons choisi la 7e, c'est pour faire bouger les choses. Avec Eric Martin nous le ferons! »

     

  • NON A LA PEINE DE MORT AU GHANA

    LE GHANA PEUT DIRE NON
    À LA PEINE DE MORT
    Au Ghana, aucune exécution n’a eu lieu depuis 1993, mais des condamnations à mort continuent à être prononcées. Le nombre de personnes sous le coup d’une condamnation à mort s’élève à 138, dont quatre femmes. Même si la plupart des sentences capitales sont commuées en réclusion à perpétuité au bout de 10 ans, les quartiers des condamnés à mort sont particulièrement surchargés.

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    Pays abolitionniste de fait, le Ghana continue à condamner à mort. Les quartiers des condamnés à mort sont surchargés. La principale recommandation de la Commission de révision constitutionnelle est d’abolir la peine de mort dans la nouvelle Constitution.

     Au Ghana, aucune exécution n’a eu lieu depuis 1993, mais des condamnations à mort continuent d’être prononcées. En 2011, quatre personnes dont une femme ont été condamnées à mort par pendaison. Le nombre de personnes sous le coup d’une condamnation à mort s’élève à 138, dont quatre femmes. Même si la plupart des sentences capitales sont commuées en emprisonnement à vie au bout de 10 ans, les conditions de détention dans les quartiers des condamnés à mort sont extrêmement mauvaises. Dans son rapport final, présenté le 20 décembre 2011, la Commission de révision constitutionnelle du Ghana a recommandé au président que la peine de mort soit abolie dans la nouvelle Constitution. Toute modification allant dans ce sens devrait toutefois être approuvée par référendum au niveau national.

    Signez la pétition au président du Ghana lui demandant l'abolir la peine de mort

    Monsieur le Président,

    Afin d’appuyer la recommandation de la Commission de révision de la Constitution d’abolir la peine de mort dans la nouvelle constitution du Ghana, je vous appelle à ratifier le Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort, de l’ONU, et à engager le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour abolir la peine de mort dans la législation nationale. 
    En attendant que l’abolition soit effective, je vous prie instamment d’instituer un moratoire officiel sur l’utilisation de la peine de mort et aussi de commuer immédiatement toutes les condamnations à mort en peine d’emprisonnement, ce qui mettra de fait un terme aux conditions de vie particulièrement déplorables dans lesquelles sont maintenus les condamnés à mort.

    Dans cette attente, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président, l’expression de ma très haute considération.

    Cochez cette case si vous souhaitez recevoir des informations sur cette campagne. 
    Ceci vous permettra notamment d'activer votre espace personnel.
  • INTOX

    Tous les jours je reçois sur ma boite mail des propos mensongés sur François Hollande depuis son élection à la présidence de la République

    Ces propos ne semblent pas envoyés que par la droite et son extrême

    Voiçi le dernier en date  

    Désintox : le coût de la journée d'investiture de François Hollande

     

    Depuis quelques jours, un message est relayé sur le net à droite et à l'extrême-droite. Il détaille le prétendu coût exhorbitant de la journée de cérémonie d'investiture de François Hollande, à partir d'éléments totalement fallacieux. Raillant la «gauche morale» et la «présidence normale» de François Hollande, ce mail cherche à tromper les Français sur la nature d'une gauche qui serait forcément dépensière. Désintox.

    Ne laissons pas faire, rétablissons la vérité !

    1/ Des chiffres totalement fantaisistes.

    Il suffit d'examiner en détail certains des chiffres évoqués dans ce message pour en démontrer l'absurdité totale.

    La plupart sont en réalité tout simplement inventés.

    - «Réception Élysée + Réception Hôtel de Ville de Paris : 17 000 bouteilles de Champagne ont été bues soit un total de 612 000 €»
    380 personnes ont été conviés à la réception à l'Elysée, dont une trentaine d'invités personnels du président Hollande, les autres représentant les différentes institutions et corps constitués.

    Un millier de personnes environ étaient à la réception à l'Hôtel de Ville. En comptant 1500 personnes au total, cela ferait plus de 11 bouteilles de champagne par personne. Si nous ajoutons à cela les prétendus 576 766 euros de boissons diverses affichés dans le mail (Jus de fruits, Soda, Grands Crus, Bière, Whisky et alcool divers), on arrive à un nombre de bouteilles par personne totalement incomptatible avec la physiologie humaine.

    - «Repas des Anciens Ministres Socialistes : 97 215 €»
    Ce déjeuner rassemblait 9 convives autour de la table, soit un coût prétendu de 10 802€ le repas par personne. C'est d'autant plus fantaisiste que ce repas a été filmé par des chaînes de TV et qu'au-delà du protocole élyséen traditionnel, il ne comportait pas de faste particulier.

     

     

     

     

    D'autres chiffres ne correspondent absolument à aucune réalité: il n'y a pas de défraiment de transport dans ce type de cérémonies et la très grande majorité des invités à la cérémonie de l'Hôtel de Ville sont parisiens.

    Il est parfois même difficile d'argumenter dans le détail sur des intitulés vagues pour des montants qui ne correspondent à rien ou des dépenses imaginaires.

    2/ Des chiffres non sourcés.

    Le message annonce «Ces chiffres ont été vérifiés et sont vérifiables» avant de dire qu'ils sont «sous réserves et omissions». Sans qu'aucune source ne soit mentionnée. Ce serait difficile de le faire, vu que les chiffres sortent de l'imagination de leur auteur. Puis il est expliqué que ces chiffres seront disponibles en 2013 après vérification de la Cour des comptes : comment l'auteur peut-il connaître des données qui sortiront dans un an ?

    Ne laissez pas passer l'intox !

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    > Signalez-nous les tentatives de désinformation.

     

    Parti socialiste