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UN TOUR A L'EAU CLAIRE

Le Tour de France peut-il se passer du dopage  ?

 Malheureusement,je me pose la question aprés avoir regardé à la télé l'arrivée de l'étape Mazamet- Plateau de Beille où Rasmussen et Contador grimpèrent le col comme des fusées.Cette étape a attisé tous les doutes que l'un des plus fervents partisans de l'épreuve nourrit encore sur la capacité des plus grands champions cyclistes à échapper au soutien chimique -quelle que soit sa forme- pour accomplir leurs exploits. A vrai dire,je ne sais plus quoi penser d'un sport magnifique, peut-être victime de l'esprit qui fonde toute sa raison d'être : le dépassement de soi.
 Année après année, nous voyons les moyennes augmenter au plus grand bonheur du public ravi de voir le spectacle prendre une dimension toujours plus intense, toujours plus spectaculaire, toujours plus extraordinaire. Et il se prend à rêver que les limites peuvent être infiniment repoussées. A la fin de l'histoire, seul compte le spectacle. Les millions de spectateurs, à Londres, comme dans l'Hexagone, montrent à quel point les scandales touchant les grands coureurs, les uns après les autres, ne créent pas la moindre désaffection au bord des routes de la grande boucle bien au contraire.
 La faille est là, dans notre exigence de performances toujours en progression.

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Cela aboutit à des courses où le phénoménal devient banal. Des contre- la-montre à plus de 60 km/h et des étapes de montagne à plus de 40 km/h. Quel organisme, même surentraîné, pourrait tenir à ce rythme pendant trois semaines  ? Pas à l'eau d'Evian ni à la citronnade, en tout cas.
 Les coureurs n'ont pas d'autre choix que de mettre un tigre dans leur moteur, sinon il leur faut changer de métier. A qui la faute, sinon au système tout entier?Et j'attends la confirmation de la décision d'Adidas d'abandonner le sponsoring dans le cyclisme eu égard à la déontologie que l'équipementier a du sport en général. Et pourquoi faudrait-il incriminer seulement les cyclistes quand, de toute évidence, d'autres sports comme l'athlétisme ou le tennis par exemple sont soumis au même surrégime  ? Le développement accéléré de la musculature de certaines star(e)s de la petite balle, capables de passer plus de quatre heures sur le cour, en pleine chaleur sans faiblir, est tout de même bien étrange. Même le golf d'aujourd'hui, disent les plus grands champions d'hier, ne serait pas indemne. C'est tout dire.

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