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LA RINGARDISE

Je ne cesse de penser à tous ceux qui aiment la France, qui nous regardent aujourd’hui et qui se disent: Qu’est-ce que c’est que cette ringardise !

 

(Laurence Parisot)

 

Salariés d’entreprises publiques,vous etes depuis le temps habitués à etre considérés comme des terroristes aux exorbitants privilèges prenant les usagers en otage,a tel point que je ne vois meme pas la nécéssité  d’expliquer  qu’il n’est pas raisonnable de vous comparer aux FARC ou au Hezbollah.

La grève est un rapport de force,un conflit entre deux parties et il est assez détestable que l’on mette toujours en exergue les seuls salariés et que l’on oublie les dirigeants :

              Soit,ils n’ont de prise sur rien,ne font que subir la conjoncture,suivre pas à pas les consignes du bréviaire à managers et alors -leurs rénumérations  confortables voire indécentes sont-elles justifiées ?

               Soit les dirigeants ont un role de pouvoir et tout opposition à leurs décisions est une prise d’otage quand ,le dirigeant parle il exprime La Vérité Révélée fermer le ban.

 

 

La grève est démocratique,la contestation du pouvoir par ses subordonnés est nécessairement démocratique et donc vitale.

Le terme de prise d’otage m’hérisse régulièrement le poil en revanche cette accusation de ringardise m’a plutot réjoui par son coté paradoxal,tant le Medef et ses pratiques révélés recemment n’a rien de moderne.

On peut donc penser que la lutte des classes c’est dépassée que le futur c’est du gagnant-gagnant parler de collaborateurs et non d’employés il n’empeche que le baron Seilières ancien Maitre des Forges et Laurence Parisot 322ème fortune de France me paraissent bien ringards.

Commentaires

  • En fait de discours, désolé, mais celui-là me semble ausi ringard. Stigmatiser les uns contre les autres, une prétendue classe dirigeante contre une masse d'opprimés. Les schémas d'hier évoluent et je ne suis pas certain qu'il faille calquer ces anciens shémas de pensée.
    Nous sommes tous les oppréssés et les oppresseurs de quelqu'un. Mais chacun, en un sens, essaye de sortir la tête hors de l'eau et souvent individuellement.
    Quant à la prétendue démocratie de ces récentes grèves, elle est toute relative. Que penser de ces étudiants qui votent en masse la reprise des cours et dont on invalide le vote?
    Que penser des cheminots qui bloquent les trains conduits par leurs collègues, ceux qui ne font pas grève?
    En fait de démocratie, la non-grève est aussi un moyen d'expression que l'on doit aussi respecter.

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