Ils me font marrer, ces cathos indécrottables : toujours gênés de parler de leurs sousous, mais toujours prompts à saisir la première occase de s’en mettre plein les fouilles ! Un pater deux avés; 9500 euros (net ! Alors que pour un vulgaire salarié on parle toujours en brut !), de menus avantages en nature, qui s’ajoutent à ses petits boulots et fromages divers… Tout ça pour un rapport bidon… La République n’est pas chienne avec cette haute dignitaire du Vatican où elle a failli devenir l’ambassadrice
Comme elle est ridicule, la chouineuse du Pacs, prise la main dans le bénitier par le Canard ! Et ses dénégations, tellement pitoyables (extrait du journal de France 3) :
“C’est une mission importante et qui me demande un travail important. Donc, mettre en doute le sérieux et l’importance, même pour chacun d’entre nous, de cette mondialisation et de cette réflexion, provoque mon indignation.”
Drapée dans son improbable dignité, elle est pathétique. Même ses petits camarades, peu pratiquants de la charité chrétienne, la laissent tomber comme une vieille chasuble.
Le titre de son oeuvre:“La dimension sociale de la mondialisation” c'est beau comme du Barbelivien. Non mais franchement…. La mondialisation, c’est l’orchestration par une bande de margoulins sans scrupules de la compétition généralisée entre les travailleurs. Elle conduit à l’esclavage, pour le seul profit de l’oligarchie de ses instigateurs. Que Christine Boutin aille rendre visite aux armées de Chinoises ou d’Indiennes qui cousent pendant 80 heures par semaine et contre quelques bols de riz les nippes qui viendront garnir nos échoppes de consommateurs occidentaux repus. Qu’elle aille demander aux suicidés de Foxconn, aux esclaves des maquiladoras et autres sweat-shops, ou, plus près de chez nous, aux licenciés de Moulinex, d’Aubade ou de Majorette ce qu’ils pensent de la “dimension sociale de la mondialisation”.
Bon sang, mais c’est bien sûr ! Le premier nom qui vient à l’esprit quand on parle de mondialisation, c’est évidemment Christine Boutin ! Elle a la formation, la connaissance, l’expérience, l’envergure intellectuelle
Tiens, et si Sarkozy demandait à Kerviel de plancher sur la culture du palmier équatorial au Pôle Nord ? Ben quoi, c’est pas plus ridicule !