Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

COMMUNIQUE D'AMNESTY INTERNATIONAL

Yémen.

Le Yémen doit rejeter la loi d’amnistie en faveur du président Saleh et de ses collaborateurs.

Amnesty International a exhorté le Parlement yéménite à rejeter le projet de loi visant à accorder l'immunité de poursuites au président Saleh et à ses collaborateurs, après que le gouvernement ait approuvé ce texte controversé dimanche 8 janvier.

Ce projet de loi, que le Parlement devrait ratifier dans les jours qui viennent, propose de mettre le président Saleh et toutes les personnes ayant travaillé sous son autorité à l'abri des poursuites pour toutes les éventuelles violations commises au cours de ses 33 années au pouvoir.

Une clause supplémentaire indique qu'il sera impossible d'abroger la loi une fois adoptée.

« C'est encore pire que ce que nous imaginions. Octroyer l'immunité de poursuites au président Ali Abdullah Saleh et à ses alliés évacue toute forme d'obligation de rendre des comptes pour les graves violations des droits humains ayant eu lieu au Yémen pendant des décennies », a déploré Philip Luther, directeur par intérim du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord d'Amnesty International.
 

Malaisie.

Le cas d'Anwar Ibrahim montre pourquoi la loi sur la sodomie doit être abrogée.

Le gouvernement malaisien doit abroger la loi érigeant la sodomie en infraction pénale, invoquée dans le cadre de manœuvres politiciennes visant à écarter Anwar Ibrahim de la vie politique, a déclaré Amnesty International lundi 9 janvier après que le dirigeant de l'opposition eut été acquitté par un tribunal du pays.
« L'acquittement d'Anwar Ibrahim est une décision encourageante. On peut se réjouir que les autorités malaisiennes se soient abstenues de faire du chef de l'opposition du pays un prisonnier d'opinion », a souligné Donna Guest, directrice adjointe du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International.
 

Mongolie.

La Mongolie fait « un pas en avant crucial » vers l'abolition de la peine de mort.

L'approbation par le Parlement mongol d'un projet de loi visant à supprimer la peine de mort représente une étape cruciale vers l'abolition totale de ce châtiment en Mongolie, a déclaré Amnesty International jeudi 5 janvier.

Ce projet de loi, qui porte ratification du Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort, a été adopté le 5 janvier par une très large majorité de députés.

« Le vote du Parlement mongol constitue une nouvelle étape cruciale, à laquelle la Mongolie doit donner suite en mettant immédiatement en œuvre les lois qui abolissent totalement la peine de mort, a déclaré Sam Zarifi, directeur du programme Asie-Pacifique d'Amnesty International..
 
 

Ukraine.

L'Ukraine doit ouvrir une nouvelle enquête sur la mort en garde à vue d'un étudiant.

Les autorités ukrainiennes doivent ouvrir une nouvelle enquête sur la mort en garde à vue d'un étudiant, a déclaré Amnesty International en apprenant que les deux policiers soupçonnés d'être responsables de sa mort sont repartis libres, au terme d'une audience qui s'est tenue à Kiev le 5 janvier.

Les deux policiers n'ont été jugés que pour négligences mineures s'agissant de la mort d'Ihor Indilo, 19 ans. L'un d'entre eux, Sergueï Prihodko, a été condamné à une peine de cinq ans d'emprisonnement avec sursis, tandis que le second, Sergueï Kovalenko, a été gracié par le tribunal.

Ihor Indilo est mort en mai 2010 après avoir été arrêté et interrogé par les deux policiers à Kiev ; il a eu le crâne fracturé et a souffert d'une hémorragie interne. Sa famille soupçonne Sergueï Prihodko de lui avoir porté le coup fatal.

« Inculper les deux policiers de négligences mineures alors que des éléments probants laissent à penser que leur comportement a entraîné la mort d'Ihor Indilo témoigne d'un mépris choquant pour la vie humaine, a déclaré John Dalhuisen, directeur adjoint du programme Europe et Asie centrale d'Amnesty International.
 

Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Protestation et répression devraient se poursuivre en 2012.

La répression et la violence d’État risquent de continuer à sévir au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2012 si les gouvernements de cette région du monde et la communauté internationale ne prennent pas conscience de l’ampleur des changements que demande la population, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport sur les bouleversements de 2011 rendu public lundi 9 janvier.
La répression et la violence d’État risquent de continuer à sévir au Moyen-Orient et en Afrique du Nord en 2012 si les gouvernements de cette région du monde et la communauté internationale ne prennent pas conscience de l’ampleur des changements que demande la population, écrit Amnesty International dans un nouveau rapport sur les bouleversements de 2011 rendu public lundi 9 janvier.

Dans ce document intitulé Une année de rébellion. La situation des droits humains au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, l’organisation décrit la violence extrême déployée en 2011 par les gouvernements de la région pour tenter de résister aux appels sans précédent en faveur de réformes profondes.

Amnesty International montre aussi dans ce rapport que le mouvement de protestation ne semble pas enclin à renoncer à ses ambitions ni à se contenter de réformes parcellaires.
 
 

Syrie.

La Ligue arabe doit clarifier la situation des droits humains en Syrie.

La réunion de la Ligue arabe au Caire dimanche 8 janvier offre une excellente occasion de clarifier les allégations de graves atteintes aux droits humains commises en Syrie, a déclaré Amnesty International vendredi 6 janvier.

À l'approche de cette rencontre, de nombreux militants syriens des droits humains ont déclaré à Amnesty International que de graves préoccupations en matière de droits humains perdurent, malgré la présence d'une mission d'observation menée par la Ligue arabe dans le pays depuis le 26 décembre 2011.

Ils dénoncent notamment les homicides de nombreux manifestants et d'autres personnes, qui seraient imputables aux forces de sécurité syriennes, depuis que les observateurs sont arrivés. Amnesty International a recensé 134 personnes tuées dans de telles circonstances depuis le déploiement de la mission d'observation, mais le chiffre réel pourrait bien être beaucoup plus élevé. Bien d'autres personnes ont été interpellées en raison de leur implication réelle ou présumée dans le mouvement en faveur de la réforme, tandis que les autorités syriennes refusent de libérer des milliers d'autres personnes placées en détention.
 

Commentaires

  • Et sur les massacres des chrétiens en terre islamiste, rien ?... Vous vous en foutez ?

  • Merci beaucoup pour ce texte. Est-il possible de télécharger votre article en pdf ?. Je ne m'y connais pas trop dans ce domaine, moi c'est plutôt les lunettes, mais je trouve que c'est un très bon article.
    Nathalie.

    lunettes wayfarer

  • Merci J’ai pris plaisir à lire cet article je me permets de faire un lien sur mon site car cela fait bien longtemps que je voulais un billet sur ce thème.

Les commentaires sont fermés.