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RENCONTRE AVEC LE FRONT DE GAUCHE

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Celà se passait hier sur le marche Provençal d'Antibes ; discussion avec une militante du Front de gauche (si si Gérard c'est possible ), qui est contente d'avoir entendu François Hollande dans son discours du Bourget être "contre la finance". Je suis toujours content quand quelqu'un est content de ce que dit François.

Je lui rappelle aussi qu'un homme politique ne se juge pas à un slogan mais à un programme, qu'il faut s'intéresser beaucoup plus aux actes qu'aux paroles .

Ma militante Front de gauche affirme que Mélenchon faisant un bon score, le PS sera obligé de s'aligner sur une ligne plus radicale pour gagner au deuxième tour. Je souris de cette naïveté. Hollande l'a pourtant dit : dans une présidentielle, pas de négo entre les deux tours, chaque force politique se détermine par rapport aux candidats en lice.


La militante du Front de gauche avec laquelle je discute en convient finalement puis : Hollande n'a-t-il pas dit cette semaine qu'il était "libéral" et qu'il n'y avait plus de communistes en France ? ce qui la rend évidemment furax. Je suis obligé de préciser, une fois de plus : oui, au sens anglo-saxon du terme (Hollande s'adressait à un journal anglais), il est "libéral" c'est-à-dire partisan de l'économie de marché, et pas favorable à sa collectivisation. Nicolas Sarkozy a joué là-dessus en laissant croire à une contradiction et à un mensonge.


Quant à la disparition des communistes français, soyons cette fois précis : à l'évidence il y a un parti et un électorat communistes, François Hollande ne le nie évidemment pas ! Mais il n'y a plus aujourd'hui, à l'élection présidentielle, de candidat précisément communiste, puisque Jean-Luc Mélenchon est un ex-socialiste à la tête d'une coalition. C'est un constat, ce n'est pas un jugement, encore moins une critique envers le PCF.

Je termine ma discussion avec la militante du Front de gauche en lui disant que la discipline républicaine nous conduira à nous rassembler, toutes familles de la gauche, au second tour des présidentielles et des législatives, qu'en attendant chacun doit choisir et agir dans la lucidité, la clarté et la précision, sans illusion, sans confusion, sans soupçon. Si nous tenons sur cette ligne, nous pourrons aller très loin. Sinon, ce sera la déception, la rancoeur et l'échec.

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