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J'AI LE COURAGE DE GAUCHE

Jean-Luc Mélenchon, ce dimanche 11 novembre, a exhorté quelques responsables de la gauche dit gouvernementale d’avoir le courage de le rejoindre.

Courage ?

Celles et ceux qui refuseraient seraient-ils donc des lâches ?

« Je dis à Jérôme Guedj et aux autres de la gauche du PS: au lieu de servir de décor de gauche à François Hollande et Jean-Marc Ayrault, qui n’écoutent rien de ce que vous proposez, qui n’ont pas repris une seule de vos propositions, est-ce que vous n’êtes pas capables, un jour, d’avoir le courage de dire qu’on passe à autre chose ? »

(source: le Jdd/Afp)

Osons quatre remarques:

1. Il y a certainement autant de courage à rester solidaire d’une action politique qui fait autant de mécontents à droite, à l’extrême droite comme chez certains à gauche que de rester dans la posture de l’opposition « morale ». Je n’ai pas vien compris où était le confort de la situation de François Hollande ou des élus de sa majorité parlementaire. Certains termes, cher Jean-Luc Mélenchon, sont mensongés et inutiles pour faire comprendre ses idées.

2. Jean-Luc Mélenchon a raison sur un point, proposer une alliance politique. Car la politique, je le répéte trop souvent dans ces colonnes de AZURCOM, est une affaire de convictions et de pratiques. L’un ne va pas sans l’autre sans dommages, et vice-versa.

3. Mélenchon a encore beaucoup de travail à accomplir pour faire croire et convaincre que l’alliance des contraires sera une alliance réelle.

4. Cette opposition à gauche – qui a toute ma sympathie personnelle mais pas mon adhésion politique – part de très bas: prenons le dernier scrutin  de la présidentielle et imaginons qu’elle attire une moitié du vote Hollande du premier tour . Nous voici alors à un maigre tiers de l’électorat. C’est-à-dire rien ou plutôt l’échec assuré.

Tout ceci pour cette conclusion: le Front de Gauche comme d’autres feraient mieux de bien réfléchir à ne pas antagoniser trop durement celles et ceux qu’ils espèrent convaincre de les rejoindre.

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