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A MEDITER

La question de la confiance au gouvernement Valls II est posée. Le Premier ministre a choisi de développer une orientation qui prend le contrepied des attentes de 2012 ainsi que du projet socialiste et des engagements de F. Hollande. Nombre de députés de gauche ne voteront donc pas la confiance.

Cette question de la confiance ne concerne pas que les députés. Elle concerne l’ensemble des socialistes. Pour que ça pousse vraiment dans le sens d’une réorientation, d’un retour aux attentes et aux engagements de 2012, il faut qu’une majorité des socialistes s’engagent en repartant du projet adopté (à l’unanimité) en 2011.

L’enjeu dépasse les seuls socialistes, c’est un enjeu pour la gauche toute entière. C’est pourquoi, au-delà du projet socialiste, du débat entre socialistes pour réaffirmer une orientation majoritaire conforme aux attentes de 2012, il faut une mobilisation de toute la gauche.

Cette mobilisation suppose un accord sur quelques questions centrales dans la situation :

  • L’exigence d’une réforme fiscale avec au centre une fiscalité progressive sur tous les revenus,
  • Le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale,
  • Une deuxième loi bancaire qui libère le secteur bancaire des risques de marché et lui redonne une capacité de financement de l’activité économique réelle et de la transition écologique,
  • la relance du pouvoir d’achat par la hausse du Smic, des minima sociaux et un encadrement des négociations salariales dans le public et le privé permettant un rattrapage,
  • la relance de la construction de logements, l’encadrement des loyers et le refus de voir les promoteurs dicter les lois de la République
  • La défense du droit du travail, le refus de l’extension du travail du dimanche
  • Le conditionnement des aides aux entreprises qui en ont besoin en excluant les banques et la grande distribution
  • Une loi de garantie du maintien dans l’emploi des seniors, de rétablissement de la retraite à 60 ans et de lutte contre les licenciements boursiers
  • Une loi de financement de la sécurité sociale qui permette le financement de l’hôpital public, de la retraite de base, de la dépendance et du grand âge
  • Une réorientation de l’Europe avec un nouveau rôle de la BCE, une protection contre les produits à bas coûts, une relance par la demande.

Enfin la question de la confiance suppose la mobilisation citoyenne et sociale.

Les citoyens doivent avoir leur mot à dire. La question d’une nouvelle république représentative doit être posée. Il est temps de passer à la VIe République.

Dans l’immédiat une mobilisation, avec le mouvement syndical, associatif, mutualiste doit être à l’ordre du jour pour peser dans le débat sur le financement de notre protection sociale avant que le débat n’arrive à l’Assemblée.

Avec ce triptyque : mobilisation des socialistes, rassemblement de la gauche sur des propositions communes, mobilisation sociale… la confiance peut changer de camp. La majorité rose, rouge, verte peut représenter l’alternative à la crise politique actuelle. La solution ce n’est surtout pas la dissolution ! Il faut changer de cap, et donc de Premier ministre et gouverner sur la majorité PS-PCF/Fdg-EELV qui existe à l’assemblée.

Cette mobilisation peut s’amplifier avec une campagne nationale de réunions nationales démultipliées partout sur le territoire avec un collectif unitaire pour le porter qui regroupe toutes les forces politiques disponibles pour ouvrir cette nouvelle perspective.

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