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SUPPORTERS

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Le sommet de la vulgarité a été atteint par  les supporters de l'OGC NICE  .

 Le supporter, c’est une personne qui donne des sentiments à son club. Il l’aime et compte sur lui pour lui faire plaisir. Cette entité représente un groupe, ethnie, village, région, ou des valeurs auxquelles l’on peu se reconnaître. Ce sont en fait les valeurs des fondateurs, ou que lui colle les supporters ou, l’équipe représentant l’âge d’or de l’entité.

 En Espagne, les clubs appartiennent aux penyas, des groupes de supporters qui élisent le président du club. En Italie, le football étant un sport vraiment populaire, les milliardaires qui sont d’authentiques supporters de leurs clubs. En Angleterre, les clubs sont des entreprises avec conseil d’administration et un manager qui s’occupe du sportif. En France, le club de football est « une entreprise comme les autres ». Les clubs russes deviennent la propriété d’oligarques ayant fait fortune par la grâce de la chute de l’URSS. Maintenant, ce sont les pétrodollars du Qatar qui inondent le football européen. En Amérique du sud, la situation est encore pire : les joueurs ne sont pas liés à leurs clubs, mais appartiennent à des personnalités morales (parfois physiques), détenteurs de leurs droits. Si en Espagne et en Italie, voir même en Russie, les clubs sont détenus par des supporters, fortunés, mais amoureux de leurs clubs, passionnés, la situation est autre ailleurs. Entreprises ailleurs, les clubs anglais sont sauvés par le fait  que les pleins pouvoirs sportifs sont donnés au manager. En France, les clubs appartiennent pour la plupart à des groupes financiers, et confiés à la gestion de personnes issus du monde des affaires. Ces personnes ne savent rien du football et n’ont aucune attache avec les clubs. Juste, ils gèrent des entreprises « comme les autres », avec plus ou moins (plus souvent moins d’ailleurs) de réussite. Pour les Qataris, les clubs qu’ils s’offrent ne sont que des supports devant servir l’image de marque des Qataris.
« Le football est un spectacle »
Une des phrases les plus méprisantes à l’égard du jeu et des passionnés de football ! Les supporters ne considèrent pas le jeu comme un spectacle, mais comme une partie de leur existence. Ils s’y investissent personnellement, prennent le risque de grosses déceptions, parfois prennent des coups. Les médias, véhiculent cette idée, qui résume parfaitement qu’ils ont pris le pouvoir. Plus question de valeurs du groupe représenté, ni de victoire, de défaites, de style ou d’expression. Il est vrai que ce discours va de pair avec sa marchandisation : le football simple spectacle permet d’attirer des sponsors, séduits par sa visibilité. Faire du sport un spectacle permet de chasser les supporters des stades pour faire venir des spectateurs. Les spectateurs vont ainsi au stade, en prendre plein les yeux avec des musiques à fond la sono, les jolies tifos colorés dans les tribunes, les feux d’artifices en fin de match. Heureux, ils vont acheter des produits dérivés et des « maillots thirds ». Les  maillots sont l’illustration la plus parfaite de ce qu’en font les propriétaires du sport : nouveauté marketing inventé dans les années 1990, . Leur but est d’être visible, de sortir de l’ordinaire, afin de permettre aux consommateurs de football un « look ».

Les clubs français sont en la matière les plus caricaturaux : privilégiant les troisièmes maillots en compétitions européennes, ils privent les clubs de réelle visibilité auprès des supporters et des amateurs de football. Ceux-ci ne s’habituent pas aux couleurs du club et n’apprennent pas à le connaître et l’identifier à terme. Mais c’est la visibilité du produit à court terme qui est privilégié.

 

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