J'ai honte !
M et Mme Duziel ont des quintuplés. Comment s'appellent-ils ?
Betty, Baba, Noël, Candide et Sandra.
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Betty, Baba, Noël, Candide et Sandra.
La salle était pleine le samedi 1 décembre aux Assises de l’écosocialisme organisées par le Parti de gauche (PG) dont Jean-Luc Mélenchon, le coprésident, assurait la conclusion.
Des interventions de qualité, telles celles de Jacques Généreux, Henri Peña-Ruiz, ou François Delapierre, mais je fus malgré tout saisi d’un malaise persistant. Certains intervenants ont délaissé l’idée d’éducation populaire, l’ambition d’élever le citoyen pour se laisser aller à la manipulation de l’assemblée à l’aide de symboles qui font immanquablement plus réagir que penser. Notre-Dame-des-Landes était ainsi brandi comme symbole de toutes les luttes, économisant à l’intervenant démonstrations et raisonnements.
J’aimerais examiner la critique du projet d’Aéroport du Grand Ouest à la lumière des discours et idées entendus ce jour-là.
Nous ne défendons pas la nature, mais l’écosystème humain
Un symbole tel que Notre-Dame-des-Landes est peut-être fédérateur à court terme, mais laisse courir le risque à long terme de laisser apparaître un hiatus entrée pensée politique et engagement politique.
Le centre-ville est survolé à très basse altitude une minute seulement avant le « toucher de roues ». 1 km. sépare le périphérique du seuil de la piste
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[Mise à jour]
Jean-Marc Ayrault a défendu mercredi 5 décembre l'accord conclu vendredi avec ArcelorMittal concernant Florange lors d'une rencontre de deux heures avec les syndicats, qui, mécontents, ont évoqué leur "sentiment d'avoir été trahis" et promis de maintenir la pression.
"Le gouvernement a eu raison de prendre la solution la plus favorable pour l'emploi", a plaidé Jean-Marc Ayrault sur France 2 .
Ci-dessous le rapport remis à Arnaud Montebourg : à lire
L'issue du conflit à ArcelorMittal est une victoire pour le gouvernement et les salariés, si l'on veut bien reconnaître honnêtement les faits . Que voulait Mittal ? Fermer le site de Florange, licencier tout le personnel et investir ailleurs. Qu'a obtenu le gouvernement ? Que le site reste ouvert, qu'aucun licenciement n'ait lieu, que 180 millions d'euros soient investis. C'est une belle victoire, car les faits sont têtus, comme disait Lénine, et les mots ont un sens.
Pourtant, qu'est-ce qui laisse croire à certains qu'il y a une défaite ? On retient le mot du responsable local de la CFDT, qui qualifie Ayrault de "traître", mais on oublie de dire que d'autre se déclare "satisfait". La nationalisation n'a pas été retenue ? Montebourg a été franc et honnête dès le début : pour forcer Mittal à un accord, il faut brandir cette possibilité. L'accord s'est fait, il est à l'avantage des salariés, la nationalisation ne se justifie plus !
Mais si Mittal ne tient pas ses engagements ? Non, on ne fait pas de la politique, on ne dirige pas un grand pays avec des "si". Ou alors on doute de tout et on ne fait plus rien. Surtout, l'hypothèse de la nationalisation demeure en cas d'éventuel reniement. Il n'en reste pas moins que la déception et l'inquiétude sont là. Mais dues à quoi ?
Il y a, je crois, ce mot de "nationalisation", prononcé par le ministre, qui a eu un effet magique, comme s'il pouvait immédiatement tout régler : non, et même si nationalisation il y avait eu, elle aurait été temporaire. Jamais le gouvernement n'a eu à l'esprit d'administrer le site de Florange et d'en garantir de cette façon l'emploi et la pérennité ! Montebourg aurait-il dû s'abstenir d'utiliser le mot, pour ne pas susciter de faux espoirs ? Mais non, puisque son évocation était un élément fondamental et boostant dans la négociation !
Autrefois, quand ce type de négociation se passait à huit clos, rien ne filtrait, on ne connaissait que le résultat final. Aujourd'hui, tout est médiatisé, sous l'oeil de la caméra, d'heure en heure : un mot et c'est l'emballement médiatique, hors contexte et en dehors de toute raison. Après le tourbillon des mots et des images, il reste l'amertume, sur fond de malentendu.
C'est la révolution culturelle du compromis que François Hollande a lancé et que le parti socialiste doit relayer sur le terrain, avec force pédagogie, en saluant et expliquant aujourd'hui la victoire de Florange.
Dans 20minutes, Pierre Laurent justifie la position des sénateurs PC à propos du budget. Enfin... Il tente de justifier... Bilan des courses : le budget a été refusé. L'électeur appréciera.
Jean-Luc Melenchon, quant à lui, est interviewé par Libération. Il vante son "ecosocialisme" et traite les verts de ringards tout en confirmant vouloir travailler avec eux.
Comprenne qui peut. On comprend surtout en le lisant que la présence du Front de Gauche à Notre Dame des Landes est uniquement liée à la communication du parti : plus écolo que moi, tu meurs...
Jean-Luc Melenchon évoque une élection anticipée à Hénin-Beaumont (la dernière pourrait être invalidée). Il ne sait pas s'il sera candidat. Si on fait appel à lui, il ne se défilera pas. Ouf. Par contre, il prévient d'emblée que si Marine Le Pen passe, ça sera de la faute des autres. Du PS, je suppose.
C'est tout juste s'il ne gueule pas parce que le PS ne l'a pas laissé aller en finale lors de la dernière législative. Il a seulement oublié qu'il pas recueilli plus de 12,5 % des voix des inscrits et qu'il n'était pas qualifié pour le second tour. En français, ça veut dire que les électeurs du coin ne veulent pas de lui.
Mais c'est de la faute des autres.
Ce n'est pas de la sienne. Ce n'est pas parce que les électeurs ont été ulcérés par ce parachutage pour des fins exclusives de communication personnelle ?
Et si lors des prochaines élections, Marine Le Pen passe, ça ne sera probablement pas parce que le Front de Gauche votent "comme" la droite au Sénat ?
Marine Le Pen à Hénin Beaumont ? « Si elle gagne, les gens intelligents comprendront que les socialistes et les républicains de droite auront préféré la laisser passer plutôt que de me voir à l'Assemblée nationale. »
Qui sont les « gens intelligents » ?
Les « gens intelligents » ce sont ceux qui ont compris que si le budget n'est pas passé au Sénat, c'est parce que les élus du Front de Gauche ont voté « comme » les « républicains de droite ».
Je ne sais pas ce que Mélenchon espère . Pour ma part, je sais qu'il veut pourrir ce quinquennat et j'espère alors que le Parti Socialiste prendra les mesures qui s'imposent lors de la préparation des prochaines élections locales…