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  • ALLEZ LA FRANCE

    On  y a cru jusqu’au bout. Certes le but de Hummels en début de match obligea les Français à courir après le score pendant 81 minutes .

    FRANCE ALLEMAGNE 2014 EDEN spectatrices

    Une formation qui eut le mérite de réagir et, en début de seconde période, de prendre l’ascendant sur leur adversaire avant de baisser  pied. Les « Allez les Bleus » ont d’ailleurs retenti dans toute la France  chaque fois que les Français mirent Neuer en difficulté. Que dire de l’ultime tentative de Benzema repoussée de la main par le gardien allemand à la fin du temps additionnel ?

    La déception  n’avait  d’égale que la tension palpable tout au long de la rencontre.

    Depuis le coup franc victorieux de la 13e minute, dans la moiteur de la soirée, la frustration n’a fait que croître.

    Si la France quitte Rio à regrets aprés un bon parcours en coupe du monde , il en fut de même pour les supporters on y a cru jusqu’au bout.

     

  • UN VOYOU AVEC DES METHODES DE VOYOU

    Nicolas Sarkozy est un homme de droite, un homme d'argent  , un homme de mauvaises manières, un voyou. Ce sont quatre  raisons suffisantes, pour moi, de ne pas l'aimer, de le voir en prison ailleurs . J'ai combattu ses idées, je les combats encore, je ne souhaite pas son retour à la tête du pays. La justice, en le soumettant à ses règles, fait son travail, en toute indépendance. Le personnage a dépassé ses comptes de campagne, est forcément responsable dans l'affaire Bygmalion : ce qui lui arrive aujourd'hui n'étonne donc pas, quelles que soient les suites et les conclusions. Ses amis cherchent à le défendre en parlant d'"acharnement judiciaire" : oui, la justice s'acharne à découvrir la vérité et à faire appliquer la loi. Il n'y a pas d'autre "acharnement" que celui-là.

    Après avoir rappelé ces évidences, il faut déplorer ce qui s'est passé ces dernières heures : la garde à vue et la mise en examen d'un ancien chef de l'Etat. C'est catastrophique pour la République. Car ce n'est pas un simple individu qu'on traite ainsi, c'est un ex président de la République . Il a eu des fonctions tellement éminentes qu'elles marquent, à juste titre, toute une existence, comme un ministre qui ne l'est plus se fait toujours appeler "monsieur le ministre". Il ne sert à rien de se gargariser de cette formule : "Nicolas Sarkozy est un justiciable comme les autres". C'est vrai en termes de droit, mais c'est politiquement faux : Sarkozy n'est pas un citoyen comme les autres, c'est un citoyen qui pendant cinq ans a représenté l'ensemble des citoyens, c'est-à-dire l'Etat et la France. En ce sens, son statut est particulier, on ne peut pas le ramener à la commune mesure.

    C'est de politique dont il est question. Quand la tête est visée, le corps tout entier est menacé. Surtout quand c'est la plus grave des accusations en République : la corruption (Robespierre se voulait incorruptible). Depuis toujours, l'extrême droite en a fait son beurre car les événements de ces dernières heures sont catastrophiques pour la République. Je grossis le trait : Sarkozy en prison, Le Pen à l'Elysée, est-ce cela qu'on veut ? L'UMP est corrompue et endettée, le PS est impopulaire et divisé : dans ces conditions, on se prépare à une explosion du vote d'extrême droite aux prochaines élections.

    Comme l'écrivain et philosophe Régis Debray, je suis plus républicain que démocrate. Le démocrate se réjouit de voir que la loi est la même pour tous et que l'Etat de droit l'emporte en toute circonstance. Mais le républicain s'inquiète de voir l'ex premier magistrat de la République éclaboussé par le scandale, convoqué en justice, demain peut-être sanctionné par elle et ,les républicains ne peuvent pas se résoudre à avoir le choix entre le scandale et l'extrême droite (t hériter des deux

    . Un élu de la République, à quelque niveau que ce soit, doit être une personne irréprochable  et l'idéal, bien sûr, ce serait que Sarkozy ait été vertueux comme tous les élus le soient : c'est ce que souhaitait Robespierre. .

  • SARKO EN GARDE A VUE

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    J’ai eu l’information en écoutant la radio et je l’annoncée à ma femme qui a eu comme seule réaction : « ça ne m’étonne pas que Marine Le Pen fasse des bons scores ».
    Elle ne m’a même pas demandé pourquoi, tant cela semble une suite logique… A la limite, on monde s’en fout.
     
    Nicolas Sarkozy est donc en garde à vue depuis hier  matin et j'ai vraiment  envie de faire exploser ma joie .un oeu comme quand la France a marqué contre le Nigéria  . Il y est seul, sans avocat, puisqu'il n'a pas voulu appeler un autre avocat que Me Thierry Herzog, lui-même en garde à vue actuellement. C'est pratique, ça lui permet de se poser en victime d'un acharnement judiciaire où tout est fait pour l'empêcher de revenir sur le devant de la scène politique, scène qu'il avait promis de quitter au soir de sa défaite en mai 2012.
     
    Bonjour bonjour !
La géniale Camille Besse m'a fait un beau dessin ce matin.
    Si Nicolas Sarkozy est seul en garde à vue, il est aussi singulièrement seul, sans soutien à l'UMP. La tête actuelle de l'UMP tient à son silence puisque ni le triumvirat Fillon - Juppé - Raffarin, ni le secrétaire général intérimaire Luc Chatel n'ont voulu soutenir publiquement ni même s'exprimer sur le sujet. Même silence chez les candidats à la présidence de l'UMP où ni Hervé Mariton, ni Bruno Lemaire n'ont souhaité communiquer sur la garde à vue de l'encombrant ex président.
     
    Pas de bol pour Nicolas Sarkozy, quand des élus UMP prennent la parole, c'est rarement pour le soutenir. Pour le sénateur Pierre Hérisson, "il faut que ça s’arrête car Nicolas Sarkozy va foutre en l’air le parti". On a vu mieux comme encouragement ou comme soutien. D'autres, à l'image du député Thierry Solère, préfèrent faire entièrement confiance à la Justice : "Je ne veux pas laisser prospérer le sentiment qu'il y aurait une justice de droite et une justice de gauche. En France, il y a la justice, et tous les citoyens, quel que soit leur passé ou futur, quand ils sont questionnés, doivent répondre aux questions de la justice. C'est un sentiment qui est très mauvais pour la démocratie s'il se développe." Il n'est pas facile de trouver un véritable soutien à Sarkozy dans les propos de Thierry Solère qui ajoute : "Je n'ai aucun doute sur le fait que la justice soit impartiale, qu'elle juge en droit cette affaire. Si Nicolas Sarkozy est innocent, il sera innocenté. S'il est coupable il sera condamné."
     
    Ces derniers propos de Thierry Solère sont agréables à entendre. L'UMP nous avait plus habitué à une critique sans faille de l'appareil judiciaire, que ce soit quand elle en a contre des pontes de l'UMP (Stéphane Richard, Claude Guéant, Brice Hortefeux, Patrick Buisson, Guillaume Lambert, Edouard Balladur sont inquiétés pas la Justice), ou quand elle n'agit pas comme le souhaiteraient certains élus UMP dans sa gestion des faits divers.
     
    Au final, ces réactions mesurées d'une majorité de l'UMP peut redonner un espoir dans une opposition apaisée et respectueuse. Depuis 2007 (et même un peu plus tôt), Nicolas Sarkozy et ses portes-flingues nous avaient habitués à leurs excès et leurs attaques continues contre la Justice. Aujourd'hui, même l'UMP souhaite laisser la Justice faire son travail et laisse Nicolas Sarkozy répondre de ses actes. Si aujourd'hui il est en garde à vue, ce n'est que pour une question de trafic d'influence. On n'est pas encore sur les financements des campagnes électorales de 1995 (affaire Karachi), 2007 (affaires Kadhafi et Bettencourt) et 2012 (affaire Bygmallion). On risque donc d'entendre souvent parler de Sarkozy et de ses proches face à la Justice.
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  • NON AUX EOLIENNES

    Un collectif anti-éoliennes dans le sud de l’Aisne

    Publié le 30/06/2014

    Par Michel MAINNEVRET

     

    PRIEZ/COURCHAMPS (02). Les opposants ne veulent pas que ce coin tranquille ne devienne un concentré de parcs éoliens. Ils dénoncent «l’éolien de type industriel».

     

    
Pas de doute pour ces opposants, la dévaluation des biens immobiliers est en marche. 
Pas de doute pour ces opposants, la dévaluation des biens immobiliers est en marche.
    Quand on arrive de Sommelans, les éoliennes dominent déjà le village de Priez. Elles ont été installées là il y a quelques années, sur le village voisin de Hautevesnes. Habitante de Priez, Hélène le reconnaît, « ça ronronne régulièrement… ». Alors, à l’idée d’en accueillir sept nouvelles, non merci !

    Jeudi soir, avec une douzaine d’autres habitants, elle participait à la mairie à une réunion du collectif Remontvoisin-Priez-Breuil (Remontvoisin et Breuil sont des hameaux de Neuilly-Saint-Front). Et cela à l’occasion des remarques déposées lors de l’enquête publique concernant la « centrale éolienne » de l’Osière.

    Une enquête publique qui se termine à Priez (où doivent être implantées cinq éoliennes), mais qui se poursuit à Courchamps (qui recevra deux éoliennes), jusqu’au 5 juillet.

    Coin tranquille

    Philippe Leconte habite Priez, il est le porte-parole officieux du collectif. Il s’insurge contre la multiplication de ces mâts dans ce coin tranquille. « Nos villages seront encerclés par trois parcs éoliens », affirme-t-il, puisqu’un autre parc est prévu sur Neuilly-Saint-Front.

    Il continue : « Cela aura un impact sur la faune, en particulier les oiseaux migrateurs, et ça a déjà été constaté sur le parc de Hautevesnes. Du fait de la proximité de la route départementale, les projections de givre ou débris sont à craindre en hiver. Et puis, il y a les perturbations de la nappe d’eau, du fait de fondations aptes à recevoir 1500 tonnes de béton, c’est tout à fait possible ».

    Avec d’autres opposants, il considère également que cela aura un impact sur l’immobilier, « la dévaluation des biens ne fait aucun doute ».

    D’après eux, un couple qui voulait s’installer dans la région a été très récemment découragé par la présence des éoliennes.

    Globalement, les membres des collectifs déplorent l’opacité du projet.

    Un projet qui fait également émerger l’opposition villes/campagnes, l’une des lignes de fracture de la société française, et cela débouche sur un ras-le-bol profond, comme le remarque encore Philippe Leconte : « L’impact sur le paysage sera absolument déplorable. À 100 kilomètres de Paris, à la grande surprise des citadins, l’Aisne offre des paysages remarquables caractérisés par l’amplitude de ses vallonnements et l’ouverture des horizons. Les parcs éoliens industriels qui se multiplient apparaissent de ce fait comme un véritable saccage. Et nos villages sont sacrifiés ».

    Manque de conscience

    Venu en voisin de Monthiers, Pierre de Galzain va plus loin : « Cela prouve l’appropriation par le privé, ou ce qui le deviendra, de l’espace public, avec les gaz de schiste, le TGV, le centre d’enfouissement, les antennes téléphoniques. Résultat : on aura des villes propres, mais avec en effet des campagnes sacrifiées ».

    Philippe Leconte regrette « le manque de conscience des responsables politiques, leur manque de courage politique », il propose même que la communauté de communes de Neuilly-Saint-Front prenne en main la régie électricité.

    À noter que le registre de l’enquête publique sera aussi enrichi des conclusions de Philippe Grossel, docteur en sciences physiques, et enseignant à l’Université de Reims.