Le président A propose une nouvelle Constitution. Il la soumet au vote de son peuple.
Le président B propose aussi une Constitution. Dès qu’une partie du peuple a dit non, on cesse de voter. Un peu plus tard, la même Constitution est imposée. Sans vote. Qui est le démocrate ?
Vous avez tout faux. Le premier président s’appelle Chavez, c’est donc un populiste et un dictateur.
Le second s’appelle Sarkozy et l’Union Européenne, ce sont donc des démocrates.
Vive la démocratie !
Actualité - Page 53
-
LA PENSEE DU JOUR
-
Y A PU DE JUSTICE MA PAUVRE DAME !
Un avocat soupçonné de faux le barreau s'indigne
Le jugement de l'avocat d'Amiens spécialisé en droit des étrangers, Me Adnane Abdellatif, a pris hier une étrange tournure. Convoqué devant la justice pour répondre de faux en écriture et d'aide à l'entrée au séjour irrégulier d'un étranger en France, le parquet a requis contre lui une peine de six mois de prison avec sursis, 1.500 euros d'amende mais surtout une interdiction professionnelle d'exercer pendant 5 ans. La décision ne sera rendue que le 6 décembre.
Rachida Dati a-t-elle menti sur ses diplômes?
Rachida Dati ministre de la justice a été réçue à l'Ecole de la Majistrature en présentant un dossier falsifié.Son dossier présenté fait état de deux maitrises,de cours suivis à l'Isa et l'obtention d'un MBA européen du groupe HEC-ISA,or la grande école dit que Dati n'a jamais obtenue le diplome.Elle a donc intégré l'ENM sur la base d'un dossier dont l'un des principaux éléments se relève faux
-
GRANDE BRADERIE CHEZ CECILIA
Le 18 septembre 1984, les Martin reçoivent les Sarkozy. Cécilia tient Judith, née le 22 août. Sur les genoux de sa mère, Marie-Dominique, Pierre Sarkozy, né le 24 août". En voilà une qui a tout compris et en a ras la casquette (ou le chapeau !).Quelle femme!elle se sépare en quelque jour de ses ex à l'égo surdimensionné aprés avoir mis couché le Jacques elle se sépare du gesticulateur précosse ami du grand capital.
Il reste aux français mariés pour un peu moins de 5 ans maintenant avec le moulin à vent le plus risé du monde pour préparer un divorce durable et définitif avec le père lafaillite de la gabegie gestionnaire (il pourra avec ce joli titre être un peu plus anobli le Nicolas Sarkozy de Nagy Bocsa !).
-
UN CERTAIN 17 OCTOBRE
C'était le 17 Octobre 1961 à Paris suite à une manifestation pacifique contre le couvre-feu imposé aux Algeriens un certain Papon préfet de police donne carte blanche aux forces de l'ordre,des miliers d'Algériens sont arrétés et parqués dans des stades déjà la police tire sur le cortège matraque à mort et jette des manifestants à la Seine.
Bilan officiel 3 morts mais des témoignages feront état d'environ 200 morts cette tragédie est imputable à Papon ainsi qu'à De Gaulle et son premier ministre Debré qui ont couvert l'ex-préfet de Constantine qui s'était déjà distingué à Alger en 1956 sans compter la période de l'occupation.
-
ADIEU 1945 ADIEU 1968
Défaire méthodiquement le programme du Conseil National de la Résistance c'est en regardant l'affiche derrière mon camarade Jean-Jacques Thomas maire de Hirson(O2) qui recevait François Hollande le week-end dernier que m'est revenu le texte de Kessler,à lire, pour comprendre jusqu'où veut aller Sarkozy
Denis Kessler est de retour. L’ancien n° 2 et idéologue en chef du MEDEF au côté d’Ernest-Antoine Seillières de 1994 à 1998, apôtre du projet de “refondation sociale” d’alors, signe un éditorial dans le journal Challenge du 4 octobre 2007. Il éclaire avec le plus grand cynisme la cohérence globale du projet Sarkozy : liquider le modèle social construit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale sur la base des rapports de force issus de la Résistance et de la Libération. Il s’agit bien d’une contre-révolution. Bon à savoir pour mieux combattre !
ADIEU 1945, RACCROCHONS NOTRE PAYS AU MONDE !
Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie.Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme…A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux.
La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! A l’époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d’obtenir des avancées - toujours qualifiées d’«historiques» - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises.
Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l’importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d’être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.Cette «architecture» singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d’un demi-siècle.
Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l’histoire, par le programme commun.
Pourtant, elle est à l’évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s’adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires.Le problème de notre pays est qu’il sanctifie ses institutions, qu’il leur donne une vocation éternelle, qu’il les «tabouise» en quelque sorte. Si bien que lorsqu’elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d’une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s’érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s’attaquent à ces institutions d’après guerre apparaissent sacrilèges. Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l’essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l’on puisse envisager l’aggiornamento qui s’annonce. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le débat interne au sein du monde gaulliste soit tranché, et que ceux qui croyaient pouvoir continuer à rafistoler sans cesse un modèle usé, devenu inadapté, laissent place à une nouvelle génération d’entrepreneurs politiques et sociaux.
Désavouer les pères fondateurs n’est pas un problème qu’en psychanalyse.par Denis Kessler
-
CE WEEK-END
BULLETIN D’ABSENCE
Toulouse - Labège, les 12, 13 et 14 octobre 2007Universités de rentrée du Nouveau PS :
J'y serai je ne débloguerai pas avant lundi
-
A LA MAISON BLANCHE
Nice : A « Maison Blanche » l'occupation s'organise
L'occupation s'organise à « Maison Blanche », cet ancien pensionnat de jeunes filles du boulevard Carabacel investi, dimanche matin, par seize familles en quête de toit. Chacun a pris ses quartiers dans ce qui fut, jusqu'à l'été dernier, des chambrettes d'étudiantes. Sans autres titres ni droit, que celui de la nécessité. Résisteront-ils à celui, opposable devant les tribunaux, du propriétaire légitime ?
-
LE CHE
légende du "Ché" n'est pas à une contradiction prés:le soldat qui éxécuta de sang froid Ernesto Guevara il y a 40 ans vient de retrouver la vue grace à des médecins cubains
L'« opération miracle », ainsi que l'appellent les praticiens cubains sillonnant l'Amérique latine pour soigner gratuitement les pauvres de la cataracte, n'a jamais autant mérité son nom qu'en Bolivie : l'ex-sergent Mario Teran s'est fait discrètement opérer à Santa-Cruz (est), la seconde ville du pays, à quelque centaines de kilomètres du hameau de La Higuera, où le 9 octobre 1967 il acheva d'une rafale de mitraillette le « Che », prisonnier depuis la veille dans une petite salle d'école.
«Comment a-t-il osé entrer? »
La nouvelle, rendue publique ce week-end par Granma, le journal officiel de La Havane, a eu l'effet d'une petite bombe dans le « centre ophtalmologique de Santa Cruz », tenu par les médecins cubains et récemment inauguré par le président bolivien Evo Morales, admirateur déclaré de Fidel Castro.
« On a été indigné quand on a appris la nouvelle à la radio. Le type ne s'est évidemment pas présenté ici en disant qu'il était l'assassin du Che », a indiqué lundi Margarita Andreu, directrice de l'établissement, où quatre médecins soignent plus de 100 personnes chaque jour.
Les affiches à l'effigie du « Che » ou des photos du « guérillero héroïque » aux côtés du « Lider Maximo » fleurissent sur les murs de cet hôpital, où s'entassent des dizaines de patients à lunettes noires ou l'oeil dissimulé sous une compresse.
« C'est incroyable. Il y a des gens qui n'ont pas honte. Comment a-t-il osé entrer ici ? », glisse Miguel Orellano, un agriculteur de 35 ans, venu se faire opérer.
« Les gens qui passent ici ne donnent pas toujours leur véritable identité, parfois ce sont des faux papiers, ce n'est pas notre problème », souligne la directrice, une femme robuste au regard soupçonneux.«C'est notre devoir»
Toutefois, malgré sa colère, Margarita Andreu jure qu'elle aurait soigné le soldat bolivien même en connaissantson identité. « C'est notre devoir, notre obligation. Et puis, le Che a déjà gagné une autre bataille », clame-t-elle.
L'article de Granma ne dit pas autre chose : « Désormais à la retraite, (Teran) pourra apprécier à nouveau les couleurs du ciel (...), profiter du sourire de ses petits-enfants (...). Mais il ne sera sans doute jamais capable de faire la différence entre les idées qui l'ont conduit à assassiner un homme de sang froid et celles de cet homme ».
Après la mort du «Che», l'ex-sergent avait poursuivi sa carrière jusqu'au grade de sous-officier dans l'armée bolivienne, avant de s'évanouir dans la nature au moment de sa retraite. Il n'a jamais voulu s'exprimer publiquement. A la suite de son opération, le fils de Mario Teran a toutefois tenu à témoigner de sa reconnaissance aux médecins cubains ayant guéri son pèrephoto et texte inspirés des Dernières Nouvelles d'Alsace
-
PETITON CONTRE LES TESTS ADN
Charlie Hebdo et SOS-Racisme lancent une pétition contre la possibilité de recourir à des tests ADN comme preuve de filiation, actuellement en débat au Parlement. Le quotidien Libération s'est associé à l'opération et consacre sa "une" à l'évènement dans son édition du 3 octobre.
Les signataires de la pétition appellent le président de la République Nicolas Sarkozy et le gouvernement "à retirer cette disposition, sous peine de contribuer, en introduisant l'idée que l'on pourrait apporter une réponse biologique à une question politique, à briser durablement les conditions d'un débat démocratique, serein et constructif sur les questions liées à l'immigration". Dans un éditorial, Philippe Val, directeur de l'hebdomadaire, explique que "cet amendement est la porte ouverte à une classification biologique des personnes, dont les implications vont au-delà des questions d'immigration".
Charlie Hebdo publie le texte de la pétition dans son édition datée du 3 octobre, assorti d'une liste d'une centaine de "premiers signataires", qui va du chanteur Akhénaton à l'ensemble de l'équipe de Charlie Hebdo, en passant par la secrétaire nationale du PCF Marie-Georges Buffet. Les anciens Premiers ministres Lionel Jospin, Pierre mauroy, Laurent Fabius et Dominique de Villepin, le généticien Axel Kahn, le secrétaire général de la CGT Bernard Thibault, le secrétaire général dFO Jean-Claude Mailly et les actrices Jeanne Moreau et Isabelle Adjani figurent parmi les auteurs de la pétition.
Pétition contre les tests ADN
En instaurant des tests ADN pour prouver une filiation dans le cadre d’un regroupement familial, l’amendement Mariani, adopté par l’Assemblée Nationale, fait entrer la génétique dans l’ère d’une utilisation non plus simplement médicale et judiciaire mais dorénavant dévolue au contrôle étatique.Cette nouvelle donne pose trois séries de problèmes fondamentaux.
Tout d’abord, des problèmes d’ordre éthique. En effet, l’utilisation de tests ADN pour savoir si un enfant peut venir ou non rejoindre un parent en France pose d’emblée cette question : depuis quand la génétique va t’elle décider de qui a le droit ou non de s’établir sur un territoire ? Au-delà, depuis quand une famille devrait-elle se définir en termes génétiques ? Sont pères ou mères les personnes qui apportent amour, soin et éducation à ceux et celles qu’ils reconnaissent comme étant leurs enfants.
Ensuite, cet amendement fait voler en éclats le consensus précieux de la loi bioéthique qui éloignait les utilisations de la génétique contraires à notre idée de la civilisation et de la liberté.
Enfin, cet amendement s’inscrit dans un contexte de suspicion généralisée et récurrente envers les étrangers qui en vient désormais à menacer le vivre ensemble. Car tout le monde s’accorde à dire que la fraude au regroupement familial ne peut être que marginale au regard des chiffres d’enfants annuellement concernés et au regard de l’absence de raison substantielle qu’il y aurait à frauder dans ce domaine. En effet, quelle étrange raison pousserait les immigrés à faire venir massivement dans notre pays des enfants qu’ils sauraient ne pas être les leurs ? Autrement dit, l’amendement instaurant les tests ADN n’a pas pour fonction de lutter contre une fraude hypothétique mais bien de participer à cette vision des immigrés que nous récusons avec force.
Nous sommes donc face à un amendement qui, sur les plans éthique, scientifique et du vivre ensemble introduit des changements profondément négatifs. C’est pourquoi, nous, signataires de cette pétition, appelons le Président de la République et le Gouvernement à retirer cette disposition, sous peine de contribuer, en introduisant l’idée que l’on pourrait apporter une réponse biologique à une question politique, à briser durablement les conditions d’un débat démocratique, serein et constructif sur les questions liées à l’immigration.
Signez en cliquant ici
-
ON VA BIENTOT SE RETROUVER DANS LA RUE
NOUVELOBS.COM | 28.09.2007 |Groupés dans le "comité Riposte", les principaux partis de gauche, à l'exception notable de la LCR et des Verts, signent un appel à lutter contre la "politique antisociale" du chef de l'Etat.
Six partis de la gauche,réunis au sein d'un"comité Riposte", ont appelé, vendredi 28 septembre, à la mobilisation contre "la politique antisociale" du gouvernement.
La quasi-totalité des partis de gauche, à l'exception des Verts et de la LCR, se sont unis pour former ce comité : le Parti socialiste, le PCF, le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), les Alternatifs, Mars-Gauche Républicaine et Convergence Citoyenne
Pour le PCF, Olivier Dartigolles a salué cette "première étape dans la riposte" à la droite. Toutefois, il a regretté "bien évidemment que la LCR, les Verts et les radicaux de gauche n'aient pas signé", pour une "raison (qui) nous échappe".
"Regrettable"
Le socialiste Benoît Hamon a jugé pour sa part "regrettable qu'au moins pour exprimer la volonté de s'opposer à Nicolas Sarkozy, il manque quelques signatures".
Dans un communiqué, la LCR a expliqué de son côté que le texte n'était pas "satisfaisant" et avait, au cours de son élaboration, "considérablement régressé" et s'était "appauvri". "En l'état, la LCR ne peut signer ce texte. Une riposte unitaire reste totalement indispensable", a ajouté la formation d'Olivier Besancenot.
Le comité Riposte déclare soutenir "les mobilisations unitaires d'ores et déjà prévues et à venir pour imposer au gouvernement de réelles négociations" sur la politique sociale (retraites, services publics, pouvoir d'achat...).
Les signataires rappellent notamment les actions organisées samedi contre les franchises médicales et annoncent qu'ils seront "au côté des prochaines mobilisations à l'initiative des syndicats pour mettre en échec la politique antisociale de la droite".
Plusieurs syndicats des transports et de l'énergie ont appelé à une "journée de mobilisation et de grève" le 18 octobre pour défendre les régimes spéciaux de retraite.
Le "collectif Riposte", créé en 2006 dans la foulée du mouvement contre le CPE (contrat première embauche) et resté en veilleuse depuis, a été réactivité le 18 septembre après le discours de Nicolas Sarkozy sur les réformes sociales.