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Actualité - Page 57

  • C'ETAI HIER

     

    DES SENSATIONS VIEILLES DE 39 ANS
    Le 1er mai de Charléty aura été exceptionnel à plus d’un titre. D’abord parce qu’il a rassemblé au moins autant de monde que les syndicats dans Paris. Ensuite il a retrouvé des sensations qu’il avait oubliées depuis 39 ans. Certes ce n’est pas nécessairement un excellent souvenir mais le 27 mai 1968 hante encore le lieu. Vendant quelque peu la peau de l’ours avant de l’avoir
     tué, un certain Michel Rocard se déclara prêt à servir la France et à assumer un pouvoir qu’il pensait déjà à prendre. Il était à contre temps. L’opération, où quelques milliers de supporters dont moi jouèrent, en fait, les dindons de la farce, connut le flop que l’on sait... A l'heure où Nicolas Sarkozy renouvelle ses critiques sur le mouvement estudiantin et ouvrier de mai 1968, le lieu n'a pas été choisi au hasard. Le 27 mai 1968, les étudiants non… communistes et les forces de gauche y avaient organisé un grand rassemblement, auquel avaient participé entre 30.000 et 50.000 personnes. On les a retrouvées hier autour de Ségolène Royal. Le symbole a fonctionné en cette fête du travail militant mais il faut espérer que le résultat ne sera pas le même !
    Le 1er mai 2007 demeurera donc dans l’Histoire comme étant un moment clé de la campagne des Présidentielles. Quand les stades s’ouvrent à la politique ce n’est jamais innocent car ce n’est qu’en situation de crise profonde comme ce fut atrocement le cas pour le Vel’ d’Hiv ou celui de Santiago du Chili. Charlety a pris rang dans ces lieux où se fait l’Histoire.
    Nicolas Sarkozy " n'est pas le général de Gaulle " mais il "rêve de connaître à nouveau un Mai 68 pour y remettre de l'ordre", a dénoncé dans ce stade mythique Ségolène Royal. Face à son rival UMP, elle a dit son refus de "la brutalité dans la conduite des affaires publiques, qui peut mettre en danger la paix sociale, la paix civile. Ce danger est contenu dans le programme du candidat de la droite. Je veux la paix civile dans mon pays! Doc Gyneco, ce n'est pas André Malraux. François Mauriac, ce n'est pas Bernard Tapie. M. Sarkozy, ce n'est pas le général de Gaulle", a-t-elle lâché après les critiques émises dimanche à Bercy par le candidat UMP sur Mai 68. "Quelle mouche l'a piqué, car Mai 68 c'était il y a quarante ans!", a-t-elle grincé. "Tout semblait pourtant calme autour du Palais omnisports de Bercy, mais à l'écouter à l'intérieur, ce n'était que voitures fumantes, barricades, charges de police". Pour peu on se serait cru dans l’un de ces 1er mai d’avant-guerre quand la lutte des classes n’était pas encore passée de mode. Le mot manifestation a repris tout son sens.

  • UN BRIN DE BONHEUR

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  • SUR VOS AGENDAS

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  • COEUR A GAUCHE

    Cœur à gauche ou « cœur de gauche ? »

                        Monsieur Sarkozy nous a fait savoir que son cœur était à gauche. Tout simplement, il nous a informé qu’il était normalement constitué, comme l’est la très grande majorité des Français. Pas de quoi pavoiser ! Hitler et Pinochet avaient le cœur à gauche ! … Et, pourtant…
                        Pourtant ces cœurs qui battaient à gauche n’étaient pas des « cœurs de gauche », peut-être même pas « de droite ». Je ne reviendrai pas sur les idéologies de ces hommes là, ni pour quelles causes battaient leurs cœurs.
                        Je veux simplement dire à M. Sarkozy qu’il ne sort pas grandi par son assertion. Son cœur bat bien à gauche mais il n’est pas de gauche… Rien dans ses faits et gestes depuis des années ne soutient cette affirmation. Pas plus que ses citations de Jaurès et de Blum nous laisseraient croire qu’il se reconnaît comme étant de la lignée de ces hommes-là.

                      

     

     

     

     

     

    Pendant des années, Jaurès s’est battu pour que la France ne se laisse pas gagner par l’entreprise d’une guerre que certains souhaitaient ; ceux-là mêmes qui voyaient là une possibilité de l’abattre, lui, le socialiste qui voulait la paix. La guerre ne venait pas assez vite à leur gré : alors le 31 juillet 1914, ils lui ont tiré une balle dans le dos. Le 1er août, la France entrait en guerre. La voix de gauche du socialiste Jaurès était éteinte ; le cœur «  de gauche » de « cet homme de gauche » avait cessé de battre. La boucherie pouvait commencer.
                      

     

     

    Quant à Blum, socialiste comme Jaurès, son cœur était bien « de gauche » aussi. Il subit la seconde guerre mondiale et l’emprisonnement qui suivit avec tant d’autres.
    Revenu après sa longue captivité, il mit son talent d’écrivain au service du monde du travail, en socialiste convaincu, jusqu’à sa mort.

                      

    Pourquoi ne pas avoir cité Zola, l’homme des « droits de l’homme » au génie et au « cœur de gauche » et son célèbre « J’accuse » qui contribua à ramener du bagne le malheureux Dreyfus, dont la mort avait été si bien programmée par ses ennemis regroupés dans « la patrie française »?

                      


    Quant aux femmes, bien qu’interdites de monter sur le trône par la « loi salique » au XIVème siècle, l’énumération de celles qui se sacrifièrent pour sauver notre pays serait bien longue. Chaque siècle est marqué par l’une d’entre elles dans l’Histoire de France. N’en citons qu’une : une certaine Jeanne d’Arc. Une fois le pays sauvé elle devenait bien encombrante. Le roi qu’elle avait fait monter sur le trône ne la défendit même pas. A Rouen, sur la place du vieux marché, six siècles après sa mort est indiqué le lieu où elle fut brûlée vive. Des fois qu’elle aurait eu l’idée de gouverner ! … Une femme, ça peut sauver un pays mais ça ne peut pas gouverner la France, voyons ! …
                       Souhaitons que, très bientôt, il y ait, chez nous, une femme Présidente de notre République, et qu’elle fasse en sorte que tous les enfants de France puissent rester à l’école assez longtemps pour comprendre l’Histoire de notre grand pays. S’ils ne possèdent pas assez de diplômes pour être considérés comme de grands savants, qu’il leur soit laissé assez de temps pour apprendre, avec les meilleurs maîtres, notre «  Histoire de France », le nom des grands hommes et femmes amoureux des « Droits de l’Homme » qui ont contribué à en faire un modèle . Leur histoire les passionnera et en fera des modèles où qu’ils soient et quoiqu’ils fassent à leur tour.
  • GEREMEK

    Pologne : lustration ou persécution ?

       

    Malgré la menace de la perte de son mandat, l’Euro parlementaire, Bronisław Geremek, refuse de se soumettre une seconde fois à une procédure de lustration. La loi qui est censée réconcilier les polonais avec leur histoire est loin de faire l'unanimité.

    La loi sur la lustration est rentrée en vigueur depuis le 15 mars dernier. Les nombreuses personnalités qui y sont astreintes rencontrent des problèmes d’application. Le plus souvent elles expriment haut et fort leur indignation ou plus spectaculairement refusent de s’y soumettre malgré les risques qu’elles encourent.

    Le Professeur Bronisław Geremek, Euro parlementaire, ex Ministre des affaires étrangères et Président d'Union Wolnosci.  Photo LPJ-Varsovie

    L’exemple du Professeur Bronisław Geremek
    Bronisław Geremek, l’Euro député vient de faire savoir qu’il venait de recevoir le dossier de demande de lustration que lui avait transmis le Président de la commission nationale des élections.  Le document est explicite si Bronisław Geremek ne dépose pas sa déclaration il perdra le mandat qui lui a été confié. Le Professeur Geremek dans une lettre ouverte publiée par la Gazeta Wyborcza et adressée en priorité à ses électeurs a déclaré ne pas vouloir obtempérer à cette injonction. Il explique également les raisons de ce refus : "Il y a 3 ans, en tant que candidat aux élections pour le Parlement Européen, j’ai du déposer une première déclaration "lustrative". Au cours des trois dernières années qui viennent de s’écouler rien ne s’est passé qui pourrait justifier la nécessité d’une nouvelle déclaration. Je considère cette demande de renouvellement accompagnée de la menace de la perte de mon mandat comme contraire aux principes de l’état de droit, à la dignité humaine et au respect de mes électeurs". Marek Beylin de la Gazeta Wyborcza dans son commentaire écrit : "Par le suffrage universel, ce sont les électeurs qui lui ont confié ce mandat. Les auteurs et propagateurs de la lustration ont jugé qu’ils pouvaient le nier. De même ils ont nié le fondement d’un état démocratique, cette loi disparaîtra, mais restera dans l’histoire comme celle qui a privé d’un mandat l’un des Polonais les plus éminents". Le gouvernement et l'IPN, l'institut de la mémoire nationale qui est chargé de contrôler les déclarations ont déjà assoupli les procédures pour le clergé et les diplomates, ils vont devoir se pencher sur un nouveau cas d'exception ou mettre à éxécution les sanctions prévues par la loi.

    Bronisław Geremek
    Né en 1932 d’une famille juive, il perd ses parents pendant la guerre et fût recueilli et adopté par la famille Geremek. Historien de formation, il a vécu en France ou il enseigna à la Sorbonne et dirigea le centre de civilisation polonaise. Membre du parti communiste, il rendit sa carte après le printemps de Prague. Dans les année 70, il fait parti des opposant les plus actifs au régime, depuis août 1980 il s’impliqua dans le mouvement Solidarność et devint conseiller de Lech Wałęsa. Il entre à la diète en 1989 et devient ministre des affaires étrangères. Parallèlement il est Président de l’organisation  pour la sécurité et la coopération en Europe. Depuis 2004 il siège au parlement européen sous les couleurs de son parti l’union des libertés (UW). Son engagement politique ne l’empêche pas de poursuivre ses activités universitaires et dirige la chaire de civilisation européenne au Collège d’Europe de Natolin
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    Signer La pétition et consulter la liste des signataires

  • LE CHEMIN DES DAMES

    90e ANNIVERSAIRE DE L'OFFENSIVE NIVELLE :

     LA MÉMOIRE DES SOLDATS DU CHEMIN DES DAMES

    Quatre-vingt dix ans après la sanglante bataille du Chemin des Dames, dans l'Aisne, une cérémonie de commémoration était organisée lundi 16 avril sur le site de ces affrontements qui, à partir du 16 avril 1917, avaient été marqués par l'échec de l'offensive du général Robert Nivelle. Un revers qui avait démoralisé l'armée française et déclenché des mutineries.
    Plusieurs dizaines de milliers d'hommes étaient morts au combat en 15 jours sur les lieux, situés entre Soissons et Reims, et le 15 mai, Robert Nivelle avait été remplacé par Philippe Pétain à la tête des armées françaises.

    Une marche reprenant le trajet de 1917

    A Oulches-la-Vallée-Foulon (Aisne), où est installé le musée du Chemin des Dames, la "Caverne du dragon", une nouvelle exposition présente, jusqu'au 2 septembre, une rétrospective des événements de 1917. A 6h du matin, heure à laquelle fut lancée l'offensive Nivelle, visant à rompre le front et effectuer une percée décisive face aux Allemands en 24 ou 48 heures, une marche du souvenir a été organisée, reprenant le trajet suivi par les soldats, a précisé à l'AP Gaëlle Texier, chargée de communication au musée

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    D'autant que l'ennemi dispose non seulement des renseignements sur le lancement de l'opération mais également d'une position quasi imprenable au sommet de la vallée de l'Aisne.

    A Craonne, les Allemands n'éprouvent donc aucune difficulté à repousser les premiers assauts. Fauchés par les mitrailleuses, les fantassins s'effondrent par grappes humaines. Pourtant, Nivelle, qui avait déclaré célébrer la victoire le soir même à Laon, s'en-tête.

    Au total, 102 043 Français, de métropole, mais également des colonies perdront la vie sur le Chemin des Dames. Cependant, la victoire de 1918 mettra sous l'éteignoir cette terrible boucherie tout comme les mutineries qui y sont directement liées.
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    90 ans plus tard, le 16 avril 2007, à six heures, d'autres marcheurs sont montés sur le plateau de Californie avec au cœur le souvenir de ces soldats souvent tombés dans l'anonymat.

    Lundi après-midi, après que plus de 60 000 personnes se soient massées dans la nuit sur la route illuminée, 90 enfants des écoles de l'Aisne se sont déplacés dans les cimetières de ce vaste champ de bataille pour y fleurir les sépultures des combattants français, mais également allemands tués le 16 avril 1917.
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    Parmi eux, Clément Pérot, élève de CM2 de l'école du Centre d'Hirson, s'est rendu à Cerny, accompagné de son institutrice Michèle Trévin,et de notre camarade Jean-Jacques Thomas l'excellent Maire d'Hirson et de Francis Vilaire

  • LES AUTRES LES AUTRES......

     

    Je reçois un certain nombre de messages démontrant un changement des mentalités qui a tout lieu d’interpeller avant les élections présidentielles. Ils illustrent en effet parfaitement un état d’esprit collectif qui tourne autour des concepts sarkozistes. Tant par mails, ou en réponse à des articles les sites des candidats adverses où je déblogue.Les commentaires qui me parviennent méritent une analyse spécifique car tous portent d’une manière ou d’une autre sur le concept suivant : sanctionnez, sanctionnez,et....sanctionnez ! Et, avec comme sous-entendu, " si vous ne le faites pas c’est une preuve manifeste de votre laxisme…de gauche ". La société se durcit, c’est indubitable, sous l’influence médiatique pour des faits essentiellement dus à une carence évidente du civisme. Impossible de ne pas le ressentir quand la pression est quotidienne.
    Une constante anime les récriminations : l’ennemi c’est le voisin ou la voisine, l’autre que l’on ne nomme pas mais que l’on voit tous les jours. Inutile d’aller chercher loin celle ou celui qu’il faut absolument rappeler à l’ordre. On le voit depuis la fenêtre du salon, depuis derrière la haie de tuyas, depuis sa terrasse. C’est celui qui laisse son chien déposer des crottes sur les trottoirs en regardant ailleurs. Celui qui, à la nuit tombée, va déposer ses sacs poubelles devant chez lui avant de partir en week-end. Celui qui rentre nuitamment en claquant les portes des voitures ou celui qui accompagne ses invités en bavardant. Celui qui ne respecte pas les limitations de vitesse en rentrant chez lui ou en allant chercher les gosses. Celui ou celle d’ailleurs qui tond sa pelouse un dimanche, Ceux qui circulent à fond la caisse sur leurs scooters pétaradants(Si si Matthieu)… Des dizaines de plaintes affluent pour que la police fasse le ménage dans un contexte présenté comme révoltant, insupportable, inadmissible.
    A ces réactions à visage découvert lors de rencontres directes au cours de réunions électorales ou par courriers électroniques auxquels je peux répondre s’ajoutent les commentaires anonymes qui deviennent facilement identifiables grâce aux technologies modernes. Le dialogue s’avère alors très difficile car il n’y a que le vide face à celui qui est mis en cause. Comment rechercher une solution avec l’absence d’interlocuteur et d’interlocutrice ? Ce comportement traduit en fait un manque absolu de confiance dans les élus réputés être devenus de dangereux schizophrènes incapables d’entendre la différence. Des Sarkozy prêts à se venger de la moindre critique. Et surtout ne croyez pas que cette appréciation ne concerne que des gens réputés être à droite. Bien au contraire…
    La démocratie participative de Ségolène Royal aura bien du mal à s’installer dans le paysage avec un consentement majoritaire… des citoyens qui ne veulent pas nécessairement de la concertation mais purement et simplement de la répression ! Il faut réprimer à tout va pour avoir le sentiment que ce sont bien les autres,les autres qui sont bien responsables de tous les maux de la planète.

  • SUR UN VOLCAN

     

    A six jours du premier tour, nous dansons sur un volcan.
     Nous nous sommes bien amusés avec nos querelles gauloises et nos polémiques dérisoires, et nous nous sommes goinfrés de sondages comme s'ils ne nous avaient jamais trompés sur la marchandise. Alors bien sûr, c'est la vie d'une présidentielle, c'est le flamboiement des passions, c'est l'ivresse des emballements. Mais dans quelques mois, dans quelques semaines, dans quelques jours, que restera-t-il de tout cela, sinon la poussière des vanités ?
     Tous responsables ! Candidats, sondeurs, journalistes, citoyens : nous nous sommes offert une distrayante parenthèse dans la morosité de cet inquiétant début de millénaire. Entre l'hypermarché des promesses et le cirque des contorsionnistes, le jeu l'a emporté sur la réflexion. La stratégie sur le sens. Le calcul sur la franchise. C'est humain, et d'une certaine façon sympathique.
     Mais ce matin comment ne pas avoir le sentiment d'avoir laissé passer une chance d'être à la hauteur des vrais enjeux de notre siècle ? Les enfants s'intéressent au spectacle - c'est la cour de récré tous les jours - mais ils nous en voudront peut-être un jour de ne pas avoir affronté les défis de leur avenir quand il le fallait. La crise du courage aurait elle une telle force d'inertie ?
     Cette campagne, interminable, a oublié l'essentiel. Le monde qui nous entoure. Un monde dont la France dépend et auquel, puissance moyenne mais nation universaliste, elle a encore quelque chose à dire... Nous avons préféré nous regarder le nombril dans une sorte de splendide isolement bleu-blanc-rouge. Le modèle de développement d'une planète en péril, le regard sur l'immigration et l'indispensable solidarité avec le Sud, la nécessité de l'Europe, les dangers d'une humanité à deux, voire trois vitesses, et, sous nos yeux cette fois, la place des défavorisés dans une société dominée par la compétition, la limite des compromis avec le cynisme de l'économie : toutes ces questions primordiales dépassant toutes les autres en urgence, n'ont servi, au mieux, que de toiles de fond... Nous n'avons pas avancé.
     Le quotidien, bien sûr, n'est pas subalterne. Mais ce n'est pas un nouveau président  qui va créer des emplois, ni faire justice, ni ramener la confiance d'un coup de baguette magique. Une fois de plus,il a laissé croire aux Français que le politique pouvait trouver des solutions à tout.Les français ne sont pas dupes et, au delà du suspense, leur indécision est peut-etre bon signe.Ils vont voter Ségolène

  • COUPS DE POIGNARDS DANS LE DOS

    Ce que vient de faire Michel Rocard  ne parait pas de nature au crépuscule de sa vie politique, à apaiser ses relations avec le parti socialiste.

    J'ai été un inconditionnel de Michel Rocard depuis le PSU en 1968 et je lai souvent rencontré depuis les énénements.C'est avec tristesse que j'ai vécu pour lui,ses non candidatures à l'Elysée, son renvoi de Matignon qui entraîna le PS vers le naufrage de 1993, puis la torpille Tapie l'éxécutant aux élections européennes en 1994.

    Mais je dois te dire Michel que Ségolène Royal est aujourd'hui la seule capable de rassembler la France du oui et la France du non. Donc à pouvoir parler à toute la gauche et en même temps à une fraction non négligeable de la droite centriste. Mais il ne faut pas renverser les rôles, la droite centriste, elle n'est pas capable de parler à la gauche du non.

    En tant que positionnement politique, c'est donc elle qui est aujourd'hui la mieux en situation de rassembler..

    Ta sortie du jour est d'autant moins compréhensible et pour tout dire lamentable. Je vois ces jours-ci des choses tout aussi lamentables comme ce vieil universitaire, fervent militant du Non à la constitution, appeler à voter Bayrou, le plus ardent défenseur du oui, mu simplement par sa haine de Ségolène. C'est anecdotique car marginal mais tout de même.

    Ce que vient de signer Michel Rocard,ce n'est pas simplement une tribune, c'est la mort de son ambition politique-en avait-il encore-le constat de son impuissance à provoquer l'idéologique de la gauche, en tentant de nous transformer en supplétif du centre.

    Qu'il laisse celle qui apparaît aujourd'hui en capacité de réaliser ce qu'il n'a pu faire, le faire parce que c'est l'avenir de la gauche qui est en jeu. Et qu'elle aura besoin de tous, donc de lui aussi pour le faire. C'est cela qui serait une sortie digne, et à la hauteur de son trés grand parcours politique. Pas la signature de ce genre de tribune.

    Et voir Kouchner ce soir,lui emboiter le pas, ne me fait pas changer d'avis bien au contraire.

    Il s'agit d'une action concertée dont l'objet n'est pas de tout faire pour battre Sarkozy. Cela, nous serons en mesure d'y penser le soir du du 22 avril lorsqu'il faudra appeler au rassemblement de toute la gauche et de tous les répubilcains derrière ségolène Royal pour faire barrage à Sarkozy. Et un Front Républicain de toute façon ne se négocie pas, il se fait selon la conscience des uns et des autres. .

    Ce n'est donc pas une simple maladresse. D'ailleurs, à cause de cela, nous avons occupé l'espace médiatique, eux qui n'attendaient que cela, et nous n'avons pas pu dénoncer avec toute la force nécessaire les propos de Brice Hortefeux, proposant l'instillation d'une dose de proportionnelle en 2012 pour permettre au FN d'avoir des députés.

    Il est donc plus que jamais nécessaire d'appeler au rassemblement du maximum d'électeurs de gauche autour de Ségolène Royal dès le premier tour, le seul moyen de s'éviter un second tour droite-droite ou droite-extrême droite.

  • LES VAUTOURS

    Les vautours

    Malgré la pluie, l’assistance est nombreuse le dimanche 1er avril sur la place du Palais de justice de Nice pour cette deuxième séance de parrainage de familles étrangères expulsables organisée par RESF.

    Depuis ce jour je suis parrain de deux petites Cap-verdiennes agées de 7 et 11 ans dont le père risque de se faire expulser  à tout moment je suis assisté dans ma démarche par Bernard Dabène conseiller municipal socialiste d'Antibes ce qui m'a valu un passage à la télé

    Un petit groupe d’extrême droite s'est livré d’emblée à une provocation « bavante » et expectorante, sans parvenir toutefois à troubler le bon déroulement de la cérémonie.

    Cette intrusion grotesque ne sera hélas pas la seule mauvaise nouvelle de la matinée. En discutant avec plusieurs familles, nous avons eu confirmation de pratiques dont nous avions déjà entendu parler. Ces étrangers, fragilisés par des lois peu généreuses, des fonctionnaires parfois partiaux et un appareil répressif toujours menaçant, peuvent être en prime victimes d’avocats vautours. Certains avocats utilisent en effet cette clientèle captive pour que leur petite entreprise ne connaisse pas la crise. C’est ainsi qu’on peut demander plus de mille euros (en liquide) pour accomplir quelques formalités basiques. A ce tarif-là, on peut difficilement parler d’avocat militant ! D’autant que les associations du secteur font l’essentiel en accomplissant un travail remarquable et… bénévole. Sans parler des élus.Plusieurs d’entre eux,s’occupent,de dizaines de dossiers avec une certaine efficacité.

    Les pratiques de ces avocats sont peut-être légales (à vérifier), elles sont en tout état de cause bien peu légitimes et pour tout dire franchement dégueulasses.