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Pendant des années, Jaurès s’est battu pour que la France ne se laisse pas gagner par l’entreprise d’une guerre que certains souhaitaient ; ceux-là mêmes qui voyaient là une possibilité de l’abattre, lui, le socialiste qui voulait la paix. La guerre ne venait pas assez vite à leur gré : alors le 31 juillet 1914, ils lui ont tiré une balle dans le dos. Le 1er août, la France entrait en guerre. La voix de gauche du socialiste Jaurès était éteinte ; le cœur « de gauche » de « cet homme de gauche » avait cessé de battre. La boucherie pouvait commencer.
Quant à Blum, socialiste comme Jaurès, son cœur était bien « de gauche » aussi. Il subit la seconde guerre mondiale et l’emprisonnement qui suivit avec tant d’autres.
Revenu après sa longue captivité, il mit son talent d’écrivain au service du monde du travail, en socialiste convaincu, jusqu’à sa mort.
Pourquoi ne pas avoir cité Zola, l’homme des « droits de l’homme » au génie et au « cœur de gauche » et son célèbre « J’accuse » qui contribua à ramener du bagne le malheureux Dreyfus, dont la mort avait été si bien programmée par ses ennemis regroupés dans « la patrie française »?
Malgré la menace de la perte de son mandat, l’Euro parlementaire, Bronisław Geremek, refuse de se soumettre une seconde fois à une procédure de lustration. La loi qui est censée réconcilier les polonais avec leur histoire est loin de faire l'unanimité.
Bronisław Geremek Signer La pétition et consulter la liste des signataires |
Quatre-vingt dix ans après la sanglante bataille du Chemin des Dames, dans l'Aisne, une cérémonie de commémoration était organisée lundi 16 avril sur le site de ces affrontements qui, à partir du 16 avril 1917, avaient été marqués par l'échec de l'offensive du général Robert Nivelle. Un revers qui avait démoralisé l'armée française et déclenché des mutineries.
Plusieurs dizaines de milliers d'hommes étaient morts au combat en 15 jours sur les lieux, situés entre Soissons et Reims, et le 15 mai, Robert Nivelle avait été remplacé par Philippe Pétain à la tête des armées françaises.
Une marche reprenant le trajet de 1917
A Oulches-la-Vallée-Foulon (Aisne), où est installé le musée du Chemin des Dames, la "Caverne du dragon", une nouvelle exposition présente, jusqu'au 2 septembre, une rétrospective des événements de 1917. A 6h du matin, heure à laquelle fut lancée l'offensive Nivelle, visant à rompre le front et effectuer une percée décisive face aux Allemands en 24 ou 48 heures, une marche du souvenir a été organisée, reprenant le trajet suivi par les soldats, a précisé à l'AP Gaëlle Texier, chargée de communication au musée
D'autant que l'ennemi dispose non seulement des renseignements sur le lancement de l'opération mais également d'une position quasi imprenable au sommet de la vallée de l'Aisne.
A Craonne, les Allemands n'éprouvent donc aucune difficulté à repousser les premiers assauts. Fauchés par les mitrailleuses, les fantassins s'effondrent par grappes humaines. Pourtant, Nivelle, qui avait déclaré célébrer la victoire le soir même à Laon, s'en-tête.
Au total, 102 043 Français, de métropole, mais également des colonies perdront la vie sur le Chemin des Dames. Cependant, la victoire de 1918 mettra sous l'éteignoir cette terrible boucherie tout comme les mutineries qui y sont directement liées.
90 ans plus tard, le 16 avril 2007, à six heures, d'autres marcheurs sont montés sur le plateau de Californie avec au cœur le souvenir de ces soldats souvent tombés dans l'anonymat.
Lundi après-midi, après que plus de 60 000 personnes se soient massées dans la nuit sur la route illuminée, 90 enfants des écoles de l'Aisne se sont déplacés dans les cimetières de ce vaste champ de bataille pour y fleurir les sépultures des combattants français, mais également allemands tués le 16 avril 1917.
Parmi eux, Clément Pérot, élève de CM2 de l'école du Centre d'Hirson, s'est rendu à Cerny, accompagné de son institutrice Michèle Trévin,et de notre camarade Jean-Jacques Thomas l'excellent Maire d'Hirson et de Francis Vilaire
A six jours du premier tour, nous dansons sur un volcan.
Nous nous sommes bien amusés avec nos querelles gauloises et nos polémiques dérisoires, et nous nous sommes goinfrés de sondages comme s'ils ne nous avaient jamais trompés sur la marchandise. Alors bien sûr, c'est la vie d'une présidentielle, c'est le flamboiement des passions, c'est l'ivresse des emballements. Mais dans quelques mois, dans quelques semaines, dans quelques jours, que restera-t-il de tout cela, sinon la poussière des vanités ?
Tous responsables ! Candidats, sondeurs, journalistes, citoyens : nous nous sommes offert une distrayante parenthèse dans la morosité de cet inquiétant début de millénaire. Entre l'hypermarché des promesses et le cirque des contorsionnistes, le jeu l'a emporté sur la réflexion. La stratégie sur le sens. Le calcul sur la franchise. C'est humain, et d'une certaine façon sympathique.
Mais ce matin comment ne pas avoir le sentiment d'avoir laissé passer une chance d'être à la hauteur des vrais enjeux de notre siècle ? Les enfants s'intéressent au spectacle - c'est la cour de récré tous les jours - mais ils nous en voudront peut-être un jour de ne pas avoir affronté les défis de leur avenir quand il le fallait. La crise du courage aurait elle une telle force d'inertie ?
Cette campagne, interminable, a oublié l'essentiel. Le monde qui nous entoure. Un monde dont la France dépend et auquel, puissance moyenne mais nation universaliste, elle a encore quelque chose à dire... Nous avons préféré nous regarder le nombril dans une sorte de splendide isolement bleu-blanc-rouge. Le modèle de développement d'une planète en péril, le regard sur l'immigration et l'indispensable solidarité avec le Sud, la nécessité de l'Europe, les dangers d'une humanité à deux, voire trois vitesses, et, sous nos yeux cette fois, la place des défavorisés dans une société dominée par la compétition, la limite des compromis avec le cynisme de l'économie : toutes ces questions primordiales dépassant toutes les autres en urgence, n'ont servi, au mieux, que de toiles de fond... Nous n'avons pas avancé.
Le quotidien, bien sûr, n'est pas subalterne. Mais ce n'est pas un nouveau président qui va créer des emplois, ni faire justice, ni ramener la confiance d'un coup de baguette magique. Une fois de plus,il a laissé croire aux Français que le politique pouvait trouver des solutions à tout.Les français ne sont pas dupes et, au delà du suspense, leur indécision est peut-etre bon signe.Ils vont voter Ségolène
Ce que vient de faire Michel Rocard ne parait pas de nature au crépuscule de sa vie politique, à apaiser ses relations avec le parti socialiste.
J'ai été un inconditionnel de Michel Rocard depuis le PSU en 1968 et je lai souvent rencontré depuis les énénements.C'est avec tristesse que j'ai vécu pour lui,ses non candidatures à l'Elysée, son renvoi de Matignon qui entraîna le PS vers le naufrage de 1993, puis la torpille Tapie l'éxécutant aux élections européennes en 1994.
Mais je dois te dire Michel que Ségolène Royal est aujourd'hui la seule capable de rassembler la France du oui et la France du non. Donc à pouvoir parler à toute la gauche et en même temps à une fraction non négligeable de la droite centriste. Mais il ne faut pas renverser les rôles, la droite centriste, elle n'est pas capable de parler à la gauche du non.
En tant que positionnement politique, c'est donc elle qui est aujourd'hui la mieux en situation de rassembler..
Ta sortie du jour est d'autant moins compréhensible et pour tout dire lamentable. Je vois ces jours-ci des choses tout aussi lamentables comme ce vieil universitaire, fervent militant du Non à la constitution, appeler à voter Bayrou, le plus ardent défenseur du oui, mu simplement par sa haine de Ségolène. C'est anecdotique car marginal mais tout de même.
Ce que vient de signer Michel Rocard,ce n'est pas simplement une tribune, c'est la mort de son ambition politique-en avait-il encore-le constat de son impuissance à provoquer l'idéologique de la gauche, en tentant de nous transformer en supplétif du centre.
Qu'il laisse celle qui apparaît aujourd'hui en capacité de réaliser ce qu'il n'a pu faire, le faire parce que c'est l'avenir de la gauche qui est en jeu. Et qu'elle aura besoin de tous, donc de lui aussi pour le faire. C'est cela qui serait une sortie digne, et à la hauteur de son trés grand parcours politique. Pas la signature de ce genre de tribune.
Et voir Kouchner ce soir,lui emboiter le pas, ne me fait pas changer d'avis bien au contraire.
Il s'agit d'une action concertée dont l'objet n'est pas de tout faire pour battre Sarkozy. Cela, nous serons en mesure d'y penser le soir du du 22 avril lorsqu'il faudra appeler au rassemblement de toute la gauche et de tous les répubilcains derrière ségolène Royal pour faire barrage à Sarkozy. Et un Front Républicain de toute façon ne se négocie pas, il se fait selon la conscience des uns et des autres. .
Ce n'est donc pas une simple maladresse. D'ailleurs, à cause de cela, nous avons occupé l'espace médiatique, eux qui n'attendaient que cela, et nous n'avons pas pu dénoncer avec toute la force nécessaire les propos de Brice Hortefeux, proposant l'instillation d'une dose de proportionnelle en 2012 pour permettre au FN d'avoir des députés.
Il est donc plus que jamais nécessaire d'appeler au rassemblement du maximum d'électeurs de gauche autour de Ségolène Royal dès le premier tour, le seul moyen de s'éviter un second tour droite-droite ou droite-extrême droite.
Malgré la pluie, l’assistance est nombreuse le dimanche 1er avril sur la place du Palais de justice de Nice pour cette deuxième séance de parrainage de familles étrangères expulsables organisée par RESF.
Depuis ce jour je suis parrain de deux petites Cap-verdiennes agées de 7 et 11 ans dont le père risque de se faire expulser à tout moment je suis assisté dans ma démarche par Bernard Dabène conseiller municipal socialiste d'Antibes ce qui m'a valu un passage à la télé
Un petit groupe d’extrême droite s'est livré d’emblée à une provocation « bavante » et expectorante, sans parvenir toutefois à troubler le bon déroulement de la cérémonie.
Cette intrusion grotesque ne sera hélas pas la seule mauvaise nouvelle de la matinée. En discutant avec plusieurs familles, nous avons eu confirmation de pratiques dont nous avions déjà entendu parler. Ces étrangers, fragilisés par des lois peu généreuses, des fonctionnaires parfois partiaux et un appareil répressif toujours menaçant, peuvent être en prime victimes d’avocats vautours. Certains avocats utilisent en effet cette clientèle captive pour que leur petite entreprise ne connaisse pas la crise. C’est ainsi qu’on peut demander plus de mille euros (en liquide) pour accomplir quelques formalités basiques. A ce tarif-là, on peut difficilement parler d’avocat militant ! D’autant que les associations du secteur font l’essentiel en accomplissant un travail remarquable et… bénévole. Sans parler des élus.Plusieurs d’entre eux,s’occupent,de dizaines de dossiers avec une certaine efficacité.
Les pratiques de ces avocats sont peut-être légales (à vérifier), elles sont en tout état de cause bien peu légitimes et pour tout dire franchement dégueulasses.