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Revue de presse - Page 4

  • AVEC 360 MILLIARDS T'AS PLUS RIEN

    Plan de 360 milliards d’euros : qu'en faire ?

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    UN PLAN DE 360 MILLIARDS
    QUE FAIRE DE TOUT CE FRIC ?
    Cent porte-avions nucléaires, 17 millions de tonnes d'or, quarante fois le déficit de la sécurité sociale, on peut faire des tas de choses avec 360 milliards d'euros. milliardsSarko.jpgLe gouvernement a adopté lundi un plan de secours aux banques doté de 360 milliards d'euros. Et "cet engagement massif est à la hauteur du problème auquel nous sommes confrontés", a déclaré, tout fier, Sarko notre chef. Car, "le pari raisonnable que nous faisons est qu'en apportant cette garantie, nous n'aurons pas à la faire jouer", a-t-il ajouté.

    Martin Hirsch, qui sue sang et eau pour obtenir le modeste milliard nécessaire au financement de son RSA  devrait adorer l'idée de cette "garantie" faite à nos géniaux spéculateurs. La grande famille des municipalités, confrontée à la fermeture de centaines de tribunaux, de casernes, de classes, et bientôt d'hôpitaux et de gendarmeries, appréciera, elle, "le pari raisonnable" à sa juste valeur.

    Le plan de secours des amis de Jérôme Kerviel sera soumis mardi aux députés et mercredi aux sénateurs, Sarko souhaitant le voir adopté "avant la fin de la semaine", hein ! Mais, même si cette bouée de sauvetage semble nécessaire à la survie d'un système devenu dément, il est aussi possible de faire des tas d'autres choses... avec 360 milliards d'euros. La preuve.


    360 MILLIARDS D'€UROS, C'EST...

    million-dollars.jpgPlus de 100 porte-avions nucléaires de type Charles Degaulle. Et équipés en prime d'hélices qui fonctionnent parfaitement. Avec une telle flotte à disposition Sarko deviendrait le Maître des mers, le Sarkouf des océans, Le Némo de Neuilly-sur-Seine, le marin intrépide qu'il n'a jamais rêvé d'être ! La supériorité navale actuelle des États-Unis, celle de la Grande-Bretagne au XIXe siècle, seraient reléguées au rang de curiosité de l'histoire.

    C'est 538 années de droits de diffusions TV du championnat de France de football (Ligue 1). A 668 M€ la saison, le calcul est vite fait. Surtout pour la Ligue de Football (LFP) qui pourrait sérieusement envisager l'avenir avec confiance. Financé par l'argent du contribuable, cet investissement judicieux permettrait également à France Télévision d'offrir, en clair, des soirées multi-foot durant un... demi-millénaire.

    Selon l'UNICEF et l'ONU, c'est aussi 36 fois plus que le coût  nécessaire estimé pour éradiquer la faim dans le monde (!). Et en attendant, même si Sarko a promis, juré, craché, qu'il "faudra punir les coupables", nos amis banquiers, traders et autres magoulins cravatés roulent toujours sur l'or. Et aux frais de la princesse contribuable.



    360 MILLIARDS D'€UROS, C'EST AUSSI...


    3600 Zinédine Zidane (au prix de son transfert au Real Madrid, soit 100 millions d'€)

    110 millions de Rolex Submariner. De quoi remplir les armoires du palais de l'Élysée à ras bord.

    Mille jugements arbitraux favorables à Bernard Tapie (soit 340 millions d'€ par Bernard Tapie arbitrairement favorisé).

    17 millions de tonnes d'or, au prix du lingot le 14/10/2008.

    Selon la NASA, un quart du coût d'une terraformation et d'une colonisation humaine de la planète Mars (soit l'équivalent des 1200 milliards d'€ généreusement garantis par l'ensembles des membres de l'Union Européenne pour renflouer le néo-libéralisme).

    De quoi combler quarante fois le déficit de la sécurité sociale.

    Le RSA de Martin Hirsch raisonnablement financé jusqu'en 2368.

    Trente millions d'années de travail pour un salarié au Smic.

    A manger, tous les jours, pour l'ensemble des crèves-la-faim du monde entier pendant cinquante ans.

    Même pas 1/3 du coût de la guerre en Irak.

     

  • ARGENT PUBLIC POUR CAPITAUX PRIVES

    Delize
    En ces temps de panique boursière et financière, les thuriféraires du marché, les chantres de la dérégulation, les apôtres du laissez-faire et les adorateurs « du marché qui a toujours raison » sont un peu plus discrets, et certains même en appellent à de nouvelles règles, et dénoncent les excès de la finance folle. Et les mêmes qui se réjouissent de dégraisser l'Etat et de baisser les impôts réclament des interventions publiques et des nationalisations. Parmi les plus dogmatiques en Europe, Monsieur Barroso (président de la Commission européenne, NDLR), le grand évangéliste de la concurrence toujours bienfaisante et de l'Etat toujours malfaisant. L'Union européenne s'est dotée de règles extrêmement strictes concernant les participations publiques ou les fusions acquisitions.

    Par exemple, les Anglais nationalisent la banque Bradford and Bingley, les Belges et les Néerlandais nationalisent la banque Fortis, et l'Etat fédéral allemand nationalise la banque privée Hypo Real Estate en mettant au pot, excusez du peu, 35 milliards d'euros. Et les Belges et les Français avancent quelque 6 milliards pour sauver Dexia. Et pour la Banque Fortis comme pour la banque allemande Hypo Real Estate, la Banque centrale européenne, l'intouchable BCE, sourde de par son statut aux chants des sirènes politiques, (vous savez qu'il est statutairement interdit à Monsieur Trichet de recevoir tout avis politique de quiconque) a mis la main à la poche.

    M. Barroso, ventriloque des milieux d'affaires européens inquiets ?
    Apparemment, Monsieur Barroso est d'accord pour ne plus dire la messe en latin. Je cite : « Vous avez vu comme les règles de concurrence n'ont pas été un obstacle à des mesures d'urgence ? Les règles que nous avons en Europe nous permettent d'avoir la flexibilité nécessaire. » A bon entendeur salut : quand il s'agira d'appliquer la concurrence à La Poste française, on lui rappellera sa flexibilité. Et si Monsieur Barroso, héraut de la concurrence, n'était que le ventriloque des milieux d'affaires européens, inquiets soudain pour leurs patrimoines ?

    Il y a quelques jours, Monsieur Seillière, patron des patrons européens, grand riscophile tantôt et pourfendeur des riscophobes, peureux, fonctionnaires, assistés et planqués de l'arrière, tandis que lui se battant au grand vent de la compétition, réclamait une énergique intervention publique pour renflouer si besoin était nos braves banques qui avaient été... trop riscophiles précisément... Il faut rassurer les marchés. Et le marché, c'est toute l'histoire du capitalisme qui n'est jamais tant rassuré que par l'argent public.

    La phrase : « C'est quand la mer se retire que l'on voit ceux qui nageaient tout nu. » Warren Buffet, milliardaire et génie de la finance.


    Bernard Maris
  • SIGNE SINE

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  • LA MARE AUX CANARDS

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  • QUE FAIT LA POLICE!

    Autoroute A 9, un matin de juin. Direction: la sortie vers les plages Grande-Motte et Grau du Roi. Le papa, la maman et le petit Lucien, tout à la joie de cette journée ensoleillée. Péage de Gallargues! Un adjudant de gendarmerie et un autre militaire bloquent le couloir où passe la voiture et font signe au papa de se ranger sur le terre-plein latéral, bloquant pour cela les sorties des autres couloirs. D’autres véhicules se font déjà contrôler.

    "Gendarmerie nationale, bonjour monsieur, madame, pouvez-vous me montrer carte grise, permis de conduire et attestation d’assurance?"

    Le père, bien sûr s’exécute. L’adjudant tourne autour du véhicule pour vérifier l’immatriculation. A son retour, le père questionne:

    "Qu’est-ce que j’ai fait? Excès de vitesse? Je ne m’en suis vraiment pas rendu compte.
    -Pas du tout, répond l’adjudant, comme vous le voyez, nous procédons à des vérifications dans le cadre d’une opération anti-drogue. Pouvez-vous ouvrir le coffre?"

    Le père sort donc de la voiture et ouvre le coffre que l’autre gendarme commence à fouiller minutieusement, ouvrant tous les sacs de plastique, soulevant la roue de secours. Il ne trouve évidemment rien.

    "Madame, pouvez-vous descendre avec le petit, nous souhaitons fouiller aussi l’intérieur."

    La mère descend avec son fils. Boite à gant, poches des portes avant et arrière, des dos de sièges, ne révèlent aucune poudre blanche. L’adjudant, constatant alors la totale innocence de la petite famille quant au trafic de stupéfiants, questionne:

    "Avez-vous, Monsieur, la boite de lampe de remplacement des lampes de feux de stationnement?"

    Le papa rouvre le coffre et lui montre.

    "Et les vestes fluorescentes obligatoires?
    -Désolé, répond le père, nous sommes allés hier en acheter, mais les stocks sont épuisés."

    A ce moment, le petit, impatient de repartir vers les plages, s’adresse au gradé:

    "Pourquoi tu ennuies mon papa?
    -Je ne l’ennuies pas, je fais mon métier, je contrôle."

    L’insulte fuse: "Connard!" L’adjudant s’adresse alors au père:

    "Monsieur, votre fils vient de commettre un outrage, selon l’article 433-5 du code pénal. En vertu de l’article 227-17 , vous en êtes responsable. Suivez-moi à la gendarmerie de l’autre côté de l’autoroute pour contrôle d’identité."

    D’abord complètement interloqué le père se reprend et rétorque:

    "Mon adjudant, s’il vous plaît, giflez plutôt mon fils!

  • FETE NATIONALE

       Un journaliste et une caméra, dans la rue, le 14 juillet dernier. Question : "Le 14 juillet, c'est quoi ?" Réponse : "La fête nationale" - "Mais encore ?" - "Ça doit fêter la fin d'une guerre mais je ne sais plus laquelle…" La fin d'une guerre, non. Fête nationale, oui… et encore ! Pas depuis longtemps !

       Une fête nationale qui date de 1880
       C'est la IIIème République qui décide d'instaurer une fête nationale ou, plus précisément : "une fête de la République", ce qui n'est pas la même chose. Aussi les députés cherchent-ils non pas une date marquante pour le pays, tous siècles confondus, mais un jour important dans le seul calendrier de la Révolution française. De nombreuses dates sont proposées par les députés comme par les sénateurs : 4 août, 5 mai, 9 thermidor… C'est finalement le 14 juillet, jour de la prise de la Bastille par le peuple, qui l'emporte. Un 14 juillet que Victor Hugo a contribué à élever au rang de mythe en 1850 par son poème "Célébration du 14 juillet" dans le recueil Chansons des rues et des bois : "C'est le quatorze juillet. […] Et l'infini s'éclairait du côté de l'espérance."

    Le 6 juillet 1880, le 14 juillet devient officiellement fête nationale, comme le confirme une loi votée par la Chambre et par le Sénat. Pour que cette fête devienne à la fois populaire et marquée par les réjouissances les plus grandes, le 14 juillet est déclaré chômé : on ne travaille pas, c'est bien rare à l'époque. La IIIème République conseille un emploi du temps que vont respecter mairies et préfectures : défilés militaires et réceptions officielles le matin, banquets républicains le midi, fêtes foraines, bals et feux d'artifice (pour les communes qui peuvent s'en offrir un) le soir.

    Après la Première Guerre mondiale, des défilés de la victoire sont organisés pour le 14 juillet, qui devient une vraie fête nationale plutôt qu'une fête de la République.


       Et avant 1880 ?
       Sous l'Ancien Régime, le jour que l'on pourrait qualifier de national était le 15 août. Ce jour consacré à la Vierge Marie, toujours férié aujourd'hui, était à la fois une fête religieuse importante et une fête dynastique. Rappelons que temporel et spirituel se confondaient alors, que le roi l'était "de droit divin" et qu'associer le religieux et le politique semblait non seulement naturel mais souhaitable.

    C'est Louis XIII qui fait du 15 août la fête de la France. Rappel des faits : Louis XIII et Anne d'Autriche se sont mariés en 1615, mais leur premier enfant (le futur Louis XIV) ne naît qu'en 1638. Lorsque, en février 1638, Louis XIII apprend que la reine est enfin enceinte (près de 23 ans après leur mariage !), il signe à Saint-Germain-en-Laye des lettres patentes plaçant le royaume "sous la protection spéciale de Marie, mère de Jésus". Le 15 août 1638, l'ensemble du royaume célèbre la consécration faite par Louis XIII à la Vierge, en lui remettant "sa Personne, son État, sa Couronne et ses Sujets". Des processions en l'honneur de la Vierge et de la France ont désormais lieu dans tout le pays, tous les ans, le 15 août. Des pèlerinages sont organisés, des enfants consacrés à Marie. Une fête qui reste très importante, dans un pays massivement catholique, jusque dans l'Entre-Deux-Guerres.

    Texte : Marie-Odile Mergnac

  • PAS UNE RIDE

    Tout le monde a fait le constat que la jeunesse fortement mobilisé par les médias avait été voter lors des Présidentielles. Par contre il faut bien admettre que lors des législatives la mobilisation aura été très inférieure. Les jeunes prétendent ne pas connaître... l'utilité réelle de ce scrutin et les candidats, justifiant ainsi leur abstention. Je leur dédies ce message qui n'a pas pris une ride de l'homme de gauche le plus respectable à mes yeux : Pierre Mendés France.
    Un texte que Sarkozy aurait pu faire lire dans les lycées au début de chaque année scolaire !
    MESSAGE A LA JEUNESSE (prononcé le 22 décembre 1955 à la télévision)
    "
     La jeunesse est impatiente et sévère dans ses jugements, probablement plus en France qu'ailleurs, certainement aujourd'hui plus qu'avant. Ce n'est pas moi qui vous en blâmerais, vous les jeunes, car vous avez de fortes raisons d'être inquiets, d'être critiques. Je n'ignore pas ces raisons. Mais je sais aussi qu'il dépend de vous que votre critique demeure vaine et votre impatience stérile, ou qu'elles soient, l'une et l'autre, et dès maintenant, des ferments d'énergie et d'action ; On dit souvent selon une formule un peu banale, mais vraie, que vous êtes le sang nouveau qui peut revivifier la nation.
    Si demain les resonsabilités doivent vous incomber, il n'est pas trop tôt pour en assumer d'ores et déjà une part, et plus importante que vous ne croyez - mais il faut le faire très vite. Sinon, un jour, vous trouverez écrasante la charge des hypothèques que vous aurez laissé accumuler sur vous
    Cela arriverait immanquablement, si vous permettiez que se gaspille et se perde la force vive dont vous disposez, si, prenant prétexte de ce que l'Etat vous ignore ou vous néglige souvent, vous vous détourniez de la chose publique, si vous vous désintéressiez de la conduite des affaires de ce pays, c'est-à-dire du foyer où vous passerez votre vie entière, et où vous serez demain heureux ou malheureux. Aussi, vous ne pouvez pas vous borner à répéter : " A quoi bon ? ". Vous devez vous employer dès maintenant à faire changer ce qui doit être changé. (...)
    L'efficacité du régime républicain, du régime de liberté, ses chances de survie et de prospérité dépendent donc des liens qu'il saura créer entre la jeunesse et lui. Si notre République ne sait pas capter, canaliser, absorber les ambitions et les espoirs de la jeunesse, elle périclitera, elle perdra de plus en plus son sens et sa justification, elle se dissoudra ; mais si elle sait s'y adapter, si elle est capable de comprendre l'espérance des filles et des garçons de France, d'épouser cette espérance, de la servir dans chacune de ses décisions, alors elle n'aura rien à craindre des aventuriers, des démagogues, des extrémistes, car elle sera toujours plus forte et plus vivante, portée par sa jeunesse, ardemment défendue, et chaque jour renouvelée par elle. (...)
    Mais cela ne suffit pas. Jeunes hommes et jeunes femmes de France, vous devez intervenir et agir par vous-mêmes. Organisez-vous, groupez-vous, pour faire entendre votre voix, participez aux mouvements de jeunesse, animez-les, poussez-les à exercer sur les pouvoirs publics une pression continue, afin de faire triompher les décisions que dicte le sens de l'intérêt collectif !
    Et ce n'est pas tout encore. N'hésitez pas à prendre part à la vie politique, qui sans votre inspiration risquera toujours de retomber dans les vieilles ornières
    Ayez constamment présente à l'esprit la relation étroite et quotidienne qui existe, et qui maintenant existera de plus en plus, entre vos préoccupations, vos soucis, vos besoins, et l'action d'un grand Etat, qui, après tant d'épreuves, veut se refaire, veut se redresser. Comprenez le rôle que vous pouvez jouer, la contribution dans la marche en avant que vous pourrez apporter. Décidez dès aujourd'hui de peser de toutes vos forces sur la destinée nationale, préparez de vos propres mains l'avenir plus heureux et plus juste auquel vous avez droit. Soyez enfin, au sens le plus riche de ce mot, des citoyens

  • OUVERTURE DES MARCHES E.D.F

    Ouverture des marchés de l'électricité et du gaz

    L'UFC-Que Choisir appelle les consommateurs

     à conserver leurs contrats actuels



    Le 1er juillet 2007, les marchés de l'électricité et du gaz vont être ouverts à la concurrence pour les particuliers français. A compter de cette date, les consommateurs pourront :

    -Soit rester aux tarifs réglementés, fixés par les pouvoirs publics et uniquement délivrés par EDF et Gaz de France, en ne souscrivant à aucune nouvelle offre.

    -Soit quitter les tarifs réglementés et choisir une offre aux prix de marché. Ces offres seront proposées par tous les fournisseurs, y compris EDF et Gaz de France.

     

    L'UFC-Que Choisir alerte les consommateurs sur les conséquences de l'abandon des tarifs réglementés :

    -Les risques d'augmentations violentes des prix sur le marché libre sont bien réels. Les tarifs réglementés resteront ainsi inférieurs, voire très inférieurs pour l'électricité, aux prix de marché.

    -Le choix que feront les consommateurs de souscrire une offre au prix de marché sera irréversible. Lorsque l'occupant d'un logement, qu'il soit propriétaire ou locataire, souscrira une offre sur le marché libre, ce logement ne pourra plus jamais bénéficier des tarifs réglementés.

     

    Ainsi, les consommateurs qui quitteront les tarifs réglementés pourraient voir, comme on l'a constaté pour les entreprises, leur facture grimper de + 65 %, soit une dépense annuelle supplémentaire de 1 222 euros pour un ménage de 4 personnes qui éclaire et chauffe son logement à l'électricité. Le ménage devra faire face à cette augmentation de prix puisque la loi lui interdit de revenir aux tarifs réglementés.

    Dès le 1er juillet, l'UFC-Que choisir place sous surveillance les marchés de l'énergie, grâce à :

    -Un Indice des Prix de l'Electricité et du Gaz (IPEG), regroupant plus de 400 profils de ménages. Cet outil permettra de suivre l'évolution des prix sur le marché libre et régulé.

    -Un observatoire des pratiques commerciales et des contrats, permettant de repérer dès la diffusion des premières offres, les éventuels abus commis par les professionnels et obtenir leur cessation.

     

    A un mois de l'ouverture des marchés, l'UFC-Que Choisir dénonce l'inertie des pouvoirs publics qui n'ont rien prévu pour informer massivement les consommateurs sur les conséquences des choix qu'ils pourraient faire, dans un contexte économique et juridique nouveau et complexe.

    L'UFC-Que Choisir lance une campagne d'information et met à la disposition des consommateurs :

    -Un serveur vocal d'information : 0 811 88 10 88 facturé au coût d'une communication locale.

    - Une liste de plus de 50 questions/réponses. Cliquez ici.

  • PHOTO OFFICIELLE

    PHOTO OFFICIELLE DE N.SARKOZY


     

    Réalisée par Philippe Warrin, de l'agence Sipa, le cliché frappe d'emblée par la posture droitière de notre président. Icône glaciale et monotone des lendemains qui déchantent, dans une pièce faiblement éclairée par l'espoir incarné par la gauche de remporter les prochaines législatives.

     

    L'image est immobile : le président, inerte, semble déjà dépassé par son rôle. Dans son smoking au couleur de l'orage, il esquisse faiblement un demi-sourire de victoire. Manque de dynamisme coupable, antinomique à l'homme.


    207a60d199d75c7dab9ab4433f338b44.jpgPlacé devant le drapeau français, il entend redonner la prédominance du chef de l'état sur sa nation. La présence de drapeau européen inquiète : veut-il signifier à ses collègues du vieux continent que, désormais, il dictera la marche à suivre, au premier plan ? Posture napoléonienne, corps orienté à droite, menace planante sur la Turquie. Les étoffes semblent d'ailleurs couchées, mortes, endormies à jamais sur la bibliothèque : le président Sarkozy fera de son règne une monarchie, et gare à ceux qui se mettront sur sa route ! Le blason faisant office d'oreille est révélateur : à l'écoute, attentif aux bruits de couloirs et aux critiques, il fera de son quinquennat un modèle de régime contrôlé par la presse et les médias.


    Regardons attentivement sa main : l'auriculaire, accoudé au pouce, exprime, dans la liturgie indienne, l'ambition. On le sent sur ses gardes, anxieux, contrarié par la pose : l'homme aurait tant aimé être ailleurs, en train de pourchasser les inégalités ou les sans-papiers.


    La bibliothèque de l'Elysée manque de vie. Nicolas n'est pas très cultivé, nous le savons bien. Au microscope, les poussières se dessinent sur les livres : ils n'ont pas été caressés depuis un moment, les pauvres. Ces bouquins donnent une impression de grandeur qui colle mal au personnage.

    Son début de bedaine est troublant, pour un sportif de ce rang. Il rappelle le vorace président Chirac, affalé sur ses dossiers et ses quatre-fromages. Beaucoup moins svelte qu'une, prenons un exemple au hasard, Ségolène Royal, il décalque mal son portrait entretenu durant sa campagne. Cette gravure est, en réalité, la véritable allégorie de Sarkozy. La triste et sinistre réalité.
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  • LE COMPTE JAPONAIS REFAIT SURFACE

    Les juges d'instruction Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, chargés de l'affaire Clearstream, ont versé au dossier, vendredi 18 mai, de nombreux documents concernant un compte ouvert par l'ancien président Jacques Chirac au Japon et qui pourrait lui valoir d'être convoqué chez les magistrats, affirme Le Canard enchaîné du mercredi 23 mai.
    Le compte, qui aurait "vu passer, selon Le Canard, des sommes considérables", se serait retrouvé au cœur d'une enquête du général Philippe Rondot, acteur clé de l'affaire Clearstream, qui aurait noté consciencieusement sur des petites fiches toutes les informations passées à sa portée. Les dossiers versés sont "d'épaisses liasses de documents et 112 fiches", rédigés par le militaire, et qualifiés "d'explosifs" par des magistrats et policiers cités par l'hebdomadaire.

    Convocation

    Selon le Canard, ces nouveaux documents devraient valoir à l'ex-président une convocation après le 17 juin, date de la levée de l'immunité pénale liée à son statut de chef de l'Etat.
    Les juges s'interrogent en effet sur la provenance de ces fonds. Selon le procès-verbal d'une audition du juge Rondot publié par le Canard, ce compte "ouvert à la Tokyo Sowa Bank a été crédité d'une somme totale évaluée à 300 millions de francs", soit 45 millions d'euros