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Revue de presse - Page 3

  • UNE CHRONIQUE DE CLEMENTINE AUTAIN

    Roman Polanski, le viol, la justice et nous (chronique France Culture)

    Alors qu’un hommage devait lui être rendu au Festival du cinéma de Zurich, le grand cinéaste Roman Polanski vient d’être arrêté, samedi soir, à sa descente d’avion et placé en détention provisoire, « sous mandat d’arrêt américain ». A l’âge de 76 ans, l’artiste est rattrapé par son histoire. Il y a trente ans, il fut accusé aux Etats-Unis d’avoir eu des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans. Alors qu’elle venait pour une séance photo que Polanski réalisait pour un magazine, la jeune fille a déclaré avoir été victime de viol et droguée avant les faits. Polanski a alors plaidé coupable devant la justice mais en niant la contrainte – donc le viol - et le fait de l’avoir droguée. Il fut arrêté six semaines puis relâché avant la sentence. Mais Polanski n’a pas attendu le résultat du procès, qu’il estime inéquitable : il fuit alors les Etats-Unis, part pour Londres puis s’installe à Paris.

    Ces dernières années, le procureur du Comté de Los Angeles avait déjà fait plusieurs tentatives pour exécuter le mandat d’arrêt de 1978, quand Polanski voyageait dans des pays ayant passé un traité d’extradition avec les Etats-Unis. C’est le cas de la Suisse. Et les délits sexuels contre les mineurs sont imprescriptibles aux Etats-Unis et en Suisse. Alors c’est vrai qu’il est troublant que l’arrestation se soit produite au moment de ce Festival de Zurich alors que Polanski possède un chalet en Suisse et y passe une bonne partie de ses vacances. Mais j’avoue ressentir un certain malaise devant la manière dont est traité l’événement. Que des artistes, notamment ceux qui sont proches de Polanski, clament à corps et à cris qu’il doit être relâché me paraît logique et légitime. Que les Français qui l’aiment soient stupéfaits, en colère et émus, je le comprends tout autant. En revanche, le traitement médiatique épouse sans réserves la défense du cinéaste et banalise du coup le viol sur mineure : la victime, c’est Polanski. Les termes employés sont révélateurs : il est rarement question de viol mais « d’affaire de mœurs », « d’atteinte sexuelle ».

    Je ne sais évidemment pas ce qui s’est passé mais ce qui est en cause est suffisamment grave pour ne pas être balayé d’un revers de manche. Elle avait 13 ans, il en avait 43 : il est permis d’être sceptique devant l’hypothèse d’un consentement. Et là où je tombe de ma chaise, c’est quand le ministre français de la culture se croit en droit de juger. Pour Frédéric Mitterrand, c’est – je cite - « une histoire ancienne, qui n’a pas vraiment de sens ». Si elle n’en a pas pour le ministre, elle en a en tout cas pour la justice car, des deux côtés de l’Atlantique, le viol est un crime. Mais ces temps-ci, le pouvoir politique prend l’habitude de désigner par avance les coupables et les innocents… Le ministre s’en prend également à « l’Amérique qui fait peur », celle qui « montre ici son vrai visage ». Rien de moins. Un Internaute commentait hier sur la toile : « le piratage, c’est mal ; le viol, c’est pas grave ». Ce qui est aussi choquant dans ce traitement médiatico-politique, c’est que la défense de Polanski se fait au nom de son talent et de sa notoriété.

     Frédéric Mitterrand le défend parce qu’il est un « cinéaste de dimension internationale ». La nouvelle directrice générale de l’UNESCO, Irina Bukova, a également déclaré - je cite : « je ne sais pas le détail mais c’est choquant (…) il s’agit d’une personnalité mondialement connue ». Jack Lang veut que « la liberté soit rendue à ce grand créateur européen ». Les artistes célèbres devraient-ils donc échapper aux règles de droit valables pour le commun des mortels ? Nous ferions mieux de questionner les choix politiques sur lesquels reposent le droit et les fonctionnements internationaux de la justice. C’est là que devrait se situer le débat, pour réinterroger ou réaffirmer le bienfondé des règles de l’extradition et de la prescriptibilité des viols sur mineurs. Roman Polanski mérite sans doute un soutien plus musclé, mieux argumenté, qui ne masque pas la gravité des faits en cause.
     

  • UN AUTRE MOYEN DE LUTTER CONTRE LA SURPRODUCTION

    Neufchatel-sur-Aisne / Le camion se renverse
    Enseveli sous 26 tonnes d'orge

     

    Le poids lourd s'est couché rue de Prouvais, en plein coeur de Neufchâtel-sur-Aisne.

    Un automobiliste a eu la vie sauve grâce un geste désespéré hier matin, à Neufchâtel. Il a escaladé un talus avec sa voiture pour ne pas finir écrasé par un poids lourd.

    C'EST une route qu'il emprunte régulièrement pour se rendre à son travail, à Reims. Et chaque matin, à peu près à la même heure, Bernard Cochart, au volant de sa Peugeot 307, aborde la longue courbe qui dessert le centre de Neufchâtel-sur-Aisne. Une route plutôt agréable qui ne réserve que peu de surprises.
    Pourtant, celle qui l'attendait hier matin était de taille. Vers 7 h 30, rue de Prouvais, il a aperçu un camion roulant dans sa direction. De toute évidence, l'ensemble routier avait eu des difficultés à appréhender le virage puisqu'il tanguait dangereusement. A tel point que, quelques secondes plus tard, il a commencé à verser sur son côté gauche.
    « J'ai d'abord freiné et puis j'ai eu ce réflexe qui m'a sauvé la vie : j'ai escaladé le talus avec ma voiture ! », raconte l'automobiliste encore sous le choc.
    Réflexe salvateur effectivement car s'il s'était arrêté ou s'il avait continué sa route en direction du poids lourd, sa voiture aurait été inévitablement écrasée par ce monstre d'acier. La preuve : malgré sa manouvre désespérée, Bernard Cochart n'a pas réussi à éviter complètement la collision mais, pis encore, une partie des 26 tonnes d'orge se trouvant dans la benne du camion s'est renversée sur la petite Peugeot. Cette dernière -et son occupant- furent donc ensevelis durant plusieurs minutes.
    Le drame évité
    « J'ai vite repris mes esprits et j'ai réussi à me dégager par la portière passager », raconte encore le conducteur.
    Le chauffeur du poids lourd, lui, a réussi à s'extirper par l'embrasure du pare-brise qui s'était désolidarisé du reste de la cabine. Il était indemne mais choqué lui aussi. Rapidement alertés, les sapeurs-pompiers de Neufchâtel et Juvincourt se sont rendus sur place. Ils ont été placés sous l'autorité du capitaine Denis Duport de Beaurieux.
    « Nos premières missions ont consisté à venir en aide aux deux victimes puis à sécuriser les lieux, cet axe routier reliant les départements de l'Aisne et de la Marne étant particulièrement chargé à cette heure de la journée », a fait remarquer l'officier.
    De même, les gendarmes de Corbeny et Guignicourt, aidés de la brigade motorisée de Laon, se sont joints à ces mesures de sécurisation du périmètre afin de limiter les risques de suraccident.
    Alors qu'une société de remorquage fut appelée sur place pour remettre le camion, appartenant à la société Balasse de l'Eure, sur ses roues, c'est un agriculteur du secteur qui fut appelé à la rescousse pour récupérer l'orge répandue sur la chaussée. Par la suite, la route a dû être entièrement nettoyée par les unités locales de la voirie départementale. Si cet accident n'a provoqué que des dégâts matériels et une belle pagaille sur le réseau routier, nombre de riverains y allaient de leurs commentaires hier matin : « Nous sommes mercredi, le jour où les enfants n'ont pas école. Vous imaginez si cet accident s'était produit deux heures plus tard. Nous sommes vraiment passés à côté d'un drame » Des enfants qui, eux, semblaient s'amuser du spectacle depuis la fenêtre de leur chambre

    Nicolas FOSTIER de L'UNION de Reims

  • VU DANS LA PRESSE

    Le Point a publié mardi les bonnes feuilles d'une enquête à charge sur le PS, et particulièrement sur sa nouvelle première secrétaire, Martine Aubry, qui risque d'agiter pendant plusieurs semaines le landerneau socialiste, pourtant en passe de se calmer depuis la dernière université d'été.

    Ils nous cassent les urnes

  • NOVELLI.

    Novelli et son passé

    Le ministre des PME, Hervé Novelli (photo ci-dessous) fait plutôt partie des illustres inconnus. Il souhaite être candidat aux régionales dans la région Centre, ce qui n'est pas l'événement politique du siècle. Pourtant, son adversaire à la candidature, le maire UMP de Bourges a lancé des remarques sur son passé militant. FR3 Centre a fait une enquête à ce sujet, dont les résultats dérangent le ministre : il demande le retrait de ce reportage. Les 340x.jpgchoses deviennent sérieuses quand un politique commande à la presse : s'il s'estime diffamé, qu'il porte plainte.

    Le passé extrémiste de certains ministres n'est pas un secret, même s'ils ne souhaitent pas que l'on en parle. Outre Novelli, Madelin, Longuet, Devedjan, tous ministres ou anciens ministres sont dans cas. Voici le reportage de FR3 repris sur Dailymotion . Le reportage n'est plus visible sur le site de FR3

    Chargé de mission des « métallos » de l'UIMM

    Moins connu est le parcours professionnel du secrétaire d'Etat chargé du Commerce, de l'Artisanat, des Petites et moyennes entreprises, du Tourisme et des Services. Comme le rappelle dans le reportage de France 3 Centre Guillaume Delacroix, journaliste aux Echos et auteur d'une riche histoire de l'UIMM, Novelli a frayé très tôt avec les caciques de la métallurgie.

    Encore étudiant à Dauphine, il se voit confier la gestion de la bibliothèque de l'Institut supérieur du travail (IST), fondé par Guy Lemonnier en 1969. Guy Lemonnier, alias Claude Harmel, a été pendant la guerre membre du Rassemblement national populaire de Marcel Déat, un parti collaborationniste. Par anti-communisme farouche, il devient ensuite l'un des meilleurs spécialistes du monde syndical, notamment de la CGT. Journaliste, Claude Harmel met son savoir au service des officines de l'UIMM.

    Dans l'après-68, il est un des premiers à engager une vaste offensive visant à promouvoir les idées libérales contre le raz-de-marée gauchiste de l'époque. C'est comme cela qu'il a aussi l'idée de récupérer les brebis égarées de l'extrême-droite... Alain Madelin, Hervé Novelli, Gérard Longuet ou encore Anne Méaux, ancienne d'Occident qui devient en 1976 attachée de presse de Giscard à l'Elysée.

    Le premier travail d'Hervé Novelli est donc un poste de chargé de mission à la Chambre syndicale de la sidérurgie française. Il y reste dix ans, de 1977 à 1986, en étant conseiller du président de cette instance de lobbying patronal. Pour quoi faire ? En dehors du classique travail d'influence de ce genre d'organisation, l'enquête de France 3 Centre pose la question du financement politique.

    L'UIMM et le financement des politiques

    C'est un secret de Polichinelle, mais visiblement, il embarrasse aujourd'hui Hervé Novelli. Sans doute parce que la « marque UIMM » est désormais entâchée d'une peu flatteuse réputation. Pourtant, c'est un fait :  l'UIMM a toujours financé les politiques favorables à ses idées. Yves Bertrand, l'ancien patron des RG, le rappelle dans sa biographie à propos de la présidentielle de 1974, où la métallurgie soutient ouvertement Giscard, le candidat des Républicains indépendants : 

    « La logistique, le service d'ordre, ce sont les 'petits gars' d'Ordre nouveau (...) qui les ont assurés, grâce aux enveloppes en liquide de l'Union des industries métallurgiques et minières, la fameuse UIMM, dont la gauche ne s'est jamais privée de rappeler qu'elle descendait de l'ancien Comité des forges, le bastion des 200 familles. »

     

    Evidemment, les « enveloppes » ne laissent pas de traces. Contrairement aux nombreux journaux éphémères de l'époque qui, fleurissant à chaque élection, viennent appuyer les campagnes de la droite contre les candidats de gauche. En 1974, France Matin, tiré à 2 millions d'exemplaires, annonce la mise en place du « rationnement » si François Mitterrand est élu.

    Qui finance ? L'UIMM. Qui est le directeur de publication ? Claude Harmel, que Madelin et Novelli décrivent comme leur « père spirituel » lors des 40 ans de l'Association pour la liberté économique et le progrès social (ALEPS).

    L'entrisme politique de la « génération Occident »

    Prochaine étape ? L'entrisme de cette « génération Occident » en politique. En 1986, Novelli devient chef de cabinet du jeune ministre de l'Industrie, des PTT et du Tourisme, un certain Alain Madelin. Sous l'étiquette désormais très convenable de l'UDF... il est élu député de l'Indre-et-Loire en 1993. Et là encore, sa bio officielle est limpide : 

    « Son mandat parlementaire sera particulièrement remarqué pour son action auprès des entreprises. Il fondera ainsi le groupe “Audace pour l'emploi”, réunissant une cinquantaine de députés issus de la branche entrepreneuriale. »

     

    On ne saurait mieux dire. Dans l'enquête menée par la brigade financière sur les versements en liquide de l'UIMM, l'ancien responsable des relations extérieures, Jacques Gagliardi, est formel : 

    L'argent allait « en direction de toutes organisations qui pouvaient faire l'opinion :  bureaux d'études, journalistes, sociologues. (...) Cela consistait en de la distribution d'argent en espèces à des hommes politiques de tout bord, hormis le parti communiste ».

     

    Les policiers ont dressé un constat accablant :  juste avant les échéances électorales (présidentielle et législatives) de 2002 et 2007, les retraits d'espèces se multiplient sur les comptes de l'UIMM. Comme par enchantement. 

    Diffamation, estime aujourd'hui le secrétaire d'Etat aux PME. Etre ultra-libéral à l'heure de la crise n'est pas le meilleur positionnement politique. Compte tenu de son statut, sa plainte va être relayée par la ministre de la Justice, Rachida Dati. Le procès sera certainement instructif

  • BANOGNE FAIT LA UNE DE L'UNION

    Serge Minet atteint de collectionnite aiguë

     


    Serge Minet connaît sa « caverne » sur le bout des doigts. Chaque année, c'est le grand nettoyage. Ca lui prend… un mois.
    Les nombreux qualificatifs dont pourrait être affublé Serge Minet, de Banogne, feraient de lui un champion au Scrabble. Un collectionneur au sens premier du terme.

    Les linguistes n'en finissent pas d'inventer des nouveaux mots pour qualifier les collectionneurs des objets les plus divers. Sans doute devraient-ils se pencher sur le cas de Serge Minet qui collectionne… les collections.
    « Dans le temps, quand j'étais jeune, je collectionnais les sous-bocks de bière. C'est resté dans un carton et, 30 ou 40 ans plus tard, j'ai repris », confie Serge, 66 printemps au compteur.
    C'est donc il y a une douzaine d'années que le virus le (re) prend. D'abord en tant que cervalobélophile (collectionneur de sous-bocks de bière donc), puis rapidement avec les verres, qu'ils soient de bières (il en a plus de 2 000 aujourd'hui), de marque, de vin (plus de 1 200), en passant par les chopes, etc.
    « Dans la Somme, il y avait un collectionneur qui se faisait vieux et qui vendait ses verres. Je lui en ai acheté. Mais sinon, c'est surtout sur les brocantes que je trouve. Je peux en faire 7 par week-end ».
    Des pièces anodines à celles qui ont une certaine valeur, tout y passe. Serge Minet, ancien président d'une association de bouliste, ancien boulanger, aujourd'hui encore dans l'agriculture, s'est même construit une véritable caverne d'Ali Baba, accolée à sa maison de Banogne, à l'ouest de Château-Porcien.

    ndlr:Qui ne connait pas Banogne

    Une pièce dédiée à ses collections
    « Je n'avais plus de place dans la maison. En 1999, j'ai construit ce bâtiment. Aujourd'hui il n'y a plus que la collection de petits vases de ma femme dans la maison », raconte Serge.
    Et dans cette pièce entièrement vouée à accueillir ses collections, Serge est comme un poisson dans l'eau.
    D'un côté les verres, de l'autre les boîtes en fer ; au milieu les capsules de champagne (c'est son côté placomusophile), les petites voitures de pompiers, les 140 vinyles 33 tours de Johnny Halliday, les bouteilles de parfum, les BD de Tintin, les 30 000 cartes postales, les boîtes d'allumettes (son côté cumixaphiliste), les journaux de guerre, les briquets, les calendriers de la poste, les étiquettes de fromage (son côté tyrosémiophile),…, j'en passe et des meilleurs.
    Sans oublier tout le pan de mur réservé aux 5 000 cendriers publicitaires (son côté publitéphraphile).
    « J'en ai très peu en double, c'est ceux qu'on me donne. Sur les brocantes, au premier coup d'œil, je sais si je l'ai ou pas. Je me rappelle où j'ai eu chaque pièce », souris Serge en nous montrant des bouteilles de champagne d'une grande maison rémoise, qui à l'époque les avait bradées.
    Serge n'est pas le genre de chineur à rentrer bredouille d'une brocante. Il accumule, il accumule en se disant, avec le temps, ça va prendre de la valeur.
    « Maintenant, il y a beaucoup de gens qui collectionnent, les prix montent. Dans le temps, ce n'était pas comme ça ».
    Nul doute qu'avec ses 70 000 objets en tout genre, Serge va devoir réfléchir à agrandir sa pièce. « Il y a de la place », glisse t-il en désignant le jardin.

    E.D.

  • VU DANS NICE MATIN

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    Les socialistes d’Antibes ont vivement réagi à l’interview du député-maire publiée dans notre édition de vendredi :

    Jean Léonetti n’a pas trahi au sujet des impots :il les augmente sans l’avoir promis.

    Jean Léonetti n’a pas trahi au sujet du logement social :il n’y en a pas,il n’y en aura pas.

     Mais il a trahi les supporters de l’équipe de basket,qui attendent toujours leur salle et qui n’ont plus qu’à espérer que l’équipe reste en pro B jusqu’en 2013 ; 

    Il a trahi les juanais qui risquent d’attendre encore fort longtemps un palais des congrès qui a pour vocation de dynamiser l’activité économique de Juan toute l’année. 

    Il a trahi le petit commerce de proximité en faisant croire que l’installation de moyennes surfaces et de boutiques de luxe stimulera les entreprises. 

    Quant à la salle de spectacles,on l’attend toujours et on l’attendra encore longtemps si les autres communes de la CASA n’apportent pas leur contribution.

    Meilleurs vœux pour ….2014 ! 

    On est rassuré d’apprendre que lors de la prochaine campagne municipale,Antibes aura enfin tout,absolument tout.Que pourra encore promettre Jean Léonetti s’il se représente ?

  • P.S ANTIBES:GALETTE REPUBLICAINE

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    Nice-Matin  a fait paraitre un article sur la traditionnelle galette républicaine de notre section,je regrette que le texte n'ai pas relaté les autres points forts de mon intervention sur:

    la hausse du chomage

    les conditions de travail

    le service public et en particulier les derniers drames vécus dans les hopitaux par manque de personnel

    la mort de SdF en hiver

    les atteintes aux libertés individuelles en références à la loi sur l'audiovisuel qui est appliquée avant d'etre votée et à la suppression du Juge d'Instruction

    la crainte de voir la France dérivée vers un état dictatural

    la guerre dans la bande de Gaza

    et les interventions des autres militants présents sur l'éducation,les retraites.

    Le dernier paragraphe est incomplet,j'ai prononcé les paroles suivantes:"Nous(leP.S) sommes  la première force d'opposition au niveau national..........

    Voici l'intrégralité du texte

    Les socialistes ont surtout tiré sur le « roi Léonetti »,hier soir(vendredi),lors de leur traditionnelle galette »républicaine »de début d’année….

    « La politique du maire ne fait rien pour faciliter la vie des plus démunis et des travailleurs » a attaqué Michèle Muratore. »En augmentant les impots et les prix des cantines,en supprimant l’abattement sur la taxe d’habitation,il prend aux pauvres pour donner aux riches.C’est l’idéologie Sarkozy….. »

    Très remontée,la conseillière municipale a fustigé « la manière dont(Jean Léonetti) traite l’opposition :c’est une caricature de démocratie.Pendant tout le dernier conseil,il a fait joujou avec son chronomètre.C’était trois minutes par personne.Pour parler du budget,c’est court et ça montre bien l’esprit dans laquelle il tient l’opposition ! »

     

    Appel a la grève du 29 janvier

     

    Dans la meme veine offensive,Jean-Pierre Cochart a appelé les militants à passer à l’action en « cette année 2009 qui ne s’annonce pas forcément joyeuse pour les gens qui souffrent et les travailleurs ».

    « Il faudra etre nombreux à participer à la grève du 29 ;Et à celles d’après.Car je crains qu’il y en ai beaucoup d’autres…. » a martelé le patron des socialistes antibois promettant de »s’employer à transmettre les valeurs « de son parti : »Nous sommes la première force au niveau nationale en attendant d’etre la première force tout court… »

       

     

                                                                                                                                                                                       

  • NOUVEAU SCUD DE VILLEPIN

    Dominique de Villepin continue de dézinguer Nicolas Sarkozy. La dernière fois, c’était le 18 décembre.Il remet ça sur LCI et dans le Parisien/Aujourd’hui en France. C’est le double effet Villepin.

    En gros, il accuse le chef de l’Etat de s’éparpiller, limite de brasser du vent. Il pense que son comportement relève plus de «l’hyper activité» que de «l’hyper efficacité»…


    Autre Scud de Villepin: il faut «un Président capable de hiérarchiser les problèmes et de se consacrer à l’essentiel, pas un Président touche à tout, pas un Président qui ne répond pas aux questions des Français, pas plus d’ailleurs que des journalistes». «Il ne suffit pas de passer d’un sujet à l’autre»

    Conseil de l’ex-premier ministre à Sarko: redescendre sur terre, en reprenant «contact avec la réalité nationale». Au passage, Villepin décrypte la stratégie de com’ de Sarkozy, expliquant que le Président devrait se rendre «compte qu’il ne suffit pas de passer d’un sujet à l’autre, d’une image à l’autre, qu’il ne suffit pas de regarder la superficie des choses et qu’il faut traiter les questions en profondeur».

    Merci à Delize

    Selon Dominique de Villepin, «la multiplication des réformes» engagées, «ne sont pas de nécessité immédiate, comme la réforme de la justice et de l’audiovisuel». Ne voulant pas juger la réforme de la justice «à l’aune de (sa) propre expérience» dans l’affaire Clearstream, Villepin souligne toutefois que si l’on remplaçait le juge d’instruction par un juge de l’instruction, comme le souhaite le chef de l’Etat, il fallait «un parquet indépendant».

    Il met carrément en garde contre un risque de «régression des libertés publiques» estimant qu’«il y a un danger à vouloir museler l’opinion dans cette période» de crise.


    Crochet du gauche, crochet du droit. Villepin attaque de tous côtés, avec également un entretien au vitriol dans le Parisien/Aujourd’hui en France. La politique de relance ? «Les effets risquent d’être trop lents, d’avoir peu d’incidence sur l’emploi et au bout du compte de n’être pas utiles pour notre économie !». «Si l’on vise un effet rapide, privilégions le logement qui emploie beaucoup de main d’oeuvre. Si on veut des réformes de fonds, investissons dans l’innovation qui permet de préparer l’avenir», ajoute l’ex-premier ministre.

    Dominique de Villepin continue sur le thème de la gesticulation sarkozienne. Craignant que «la confusion et la division (…) épuisent nos forces», il estime qu’«aujourd’hui on est dans la réforme tous azimuts, mais surtout dans la dispersion de l’effort».

    Merci à Bar

    Il ajoute: «Nous sommes un pays à faible consensus social», et «nous supportons le fardeau d’initiatives idéologiques, l’une de gauche et l’autre de droite: les 35 heures, qui coûtent au budget plus de 20 milliards d’euros par an, et les 15 milliards du paquet fiscal». Et pan sur le bec. Sarkozy est habillé pour l’hiver, version double couche.

     

  • VU DANS LA PRESSE

    Libération rapporte que le site de l'UMP a lancé une pétition sur travail du dimanche, genre "'tu veux travailler le dimanche (camarade), signe ici"... Bon, après tout chacun est libre de défendre ses idées et convictions, surtout sur un sujet qui prête autant à la polémique (victor...) que le travail du dimanche... Ce qui est en revanche inquiétant, c'est la capacité de raccourci du porte-parole de l'UMP, le toujours pince sans rire Frédéric Lefebvre, qui y voit un «signe que les Français attendent que nous bougions sur cette question", la pétition ayant reçu à ce jour 16.000 signatures... Bon, faudra peut-être lui dire à Frédéric Lefebvre que 16.000, c'est pas beaucoup en regard du nombre de gens qui travaillent et que, très probablement, la majorité des gens qui ont signé cette pétition sont de l'UMP (ou apparenté), ce qui revient à dire que le résultat s'en trouve faussé... Mais l'espoir fait vivre... Ah, on me dit que ce n'est pas l'espoir qui fait vivre, mais la manipulation et la désinformation

  • MORCEAUX CHOISIS

    Hier matin j'écoutais France Inter Villepin était l'invité de 7/10 et il a taillé ce jour un costard à Nicolas 1er comme aucun ancien premier ministre ne l'a fait pour un président en service. Morceaux choisis :

    2012:
    «Nicolas Sarkozy sait qu’en 2012 il sera jugé à ses résultats. (…) Je pense que si l’on poursuit dans la voie actuelle, ces résultats ne seront pas aux rendez-vous. Et je pense que personne pourra considérer que cela sera une surprise. Parce que c’est prévisible».

    Travail le dimanche:
    «Il y a des débats inutiles». «Tout ça pour ça. Il y avait possibilité de travailler cinq dimanche par an, on va passer à huit. On voit que cela divise les parlementaires (…). Je pense que c’est un débat inutile, alors qu’on sait que le travail le dimanche ne permettra pas d’augmenter le nombre d’emplois et n’aura pas d’effet sur notre situation économique.

    Merci à Lefred-Thouron

    Réforme de l’audiovisuel public:
    «On pose un problème d’équilibre financier (à France Télévisions) et on entre des une régression sur le plan des libertés publiques en nommant le président de France Télévision par le président de la République». «Ce n’est pas seulement une régression symbolique. Tout ce qui vient réduire (la) capacité d’expression est dangereux». «Tout ce qui peut conduire à donner plus de pouvoir à quelques-uns doit être regardé avec beaucoup suspicion».


    Risque de crise sociale:

    «J’ai souvent discuté de ces questions avec Nicolas Sarkozy. Il a toujours eu une conviction profonde qui est que quand ça va très mal, le risque social est moins grand. Moi je n’ai jamais partagé cette analyse».

    Si Villepin se transforme régulièrement en premier opposant, c’est pour son bien : « Je pense que ce serait une immense erreur de retenir ses critiques. (…) Le fait de dire au Président de la République : “Posez-vous la question de savoir avant de lancer un projet  s’il conduira à un mieux pour la France ? ” “N’oubliez pas la situation des plus défavorisés.” “Votre plan de relance est un plan intéressant, mais il néglige par trop les nécessités de l’innovation en mettant l’accent sur un certain nombre de projets qui sont des projets anciens mais qui n’auront pas d’effets immédiats. ” Je crois que c’est ramener le Président de la République à l’essentiel, c’est rendre service au Président de la République » !