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Voyage - Page 2

  • LES LAVOIRS EN PICARDIE

    CES LAVOIRS, CES VESTIGES DU PATRIMOINE,

    CES TRAITS D'UNION ENTRE PASSÉ ET AVENIR.


    « Construisez-nous des lavoirs, des vrais, avec un toit, des murs, une cheminée » réclamaient à la fin du XIXe siècle les femmes de Thiérache. Cent ans plus tard, les lave-linge automatiques équipent la quasi totalité des foyers.

    Depuis longtemps déjà, les lavoirs, témoins de nombreux savoir-faire, ont perdu de leur utilité. Les habitants les oublient. Les communes hésitent, puis renoncent, à les restaurer.
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    Désormais désertés, implantés près des points d'eau, ces bâtiments du quotidien voient maintenant la seule végétation les envahir. Ces symboles, trait d'union, entre passé et avenir, étaient irrémédiablement menacés.

    Dans le département de l'Aisne la Communauté de communes des Trois-Rivières a entamé plus qu'un plan de sauvetage, un programme de valorisation. Grâce à « Interreg » et aux fonds européens mobilisés avec ceux des Conseils général et régional, les lavoirs de Beaumé, Iviers, Jeantes, Origny, Wimy et Watigny, le moulin d'Ohis et le local moto-pompe d'Any-Martin-Rieux sont non seulement sauvés, mais au cœur d'une originale valorisation touristique.
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    Dans l'antique bâtiment arnésien voué à la démolition et désormais réhabilité, les élus communautaires ont donc pu mesurer l'importance de ces chantiers en majorité confiés à des entreprises locales. Décidée en 1892 par le Conseil municipal, le local attendra 1921, 4 000 F., et les « Sauveteurs d'Any » pour abriter la pompe qui servira jusqu'en 1958.

    Chargé de cette opération, Yves Boudry souligna l'importance de l'engagement communautaire avant de détailler les opérations de valorisation, l'exposition qui accompagne, le livret au fil de l'eau et les cartes postales qui l'accompagne.

    Quant à Jean-Jacques Thomas, au-delà des 243 000 €. consacrés à cette opération, il souhaita que les habitants se réapproprient ces lieux de vie, que les communes les entretiennent et que chacun contribue à transmettre ce qu'il a reçu en héritage. Sans vision passéiste, mais, au contraire, dans une valorisation touristique moderne.

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    151ecbd3f3fe3d1fa67f24e0bad03962.jpg2dce29ba13456b4e955b3aff107ac544.jpg Une autre réussite de restauration:le lavoir de Perles (02)

     

  • BANOGNE-RECOUVRANCE 08220

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                                          VUE GENERALE SUR L'EGLISE

    Pourquoi un article sur ce village? Quand je me rends dans les Ardennes on me demande où je vais:je réponds Banogne-Reouvrance puis où se trouve ce village alors j'explique qu'il situé dans le sud-ouest du département à 35 km de Reims dans le canton de Chateau-Porcien,alors on me demande à quoi ressemble cette commune.Fini les explications voiçi des photos et quelques références historiques bien légères mais des lecteurs pourrons apporter des compléments d'information.

    SITUATION GEOGRAPHIQUE:

    SITUATION ADMINISTRATIVE:

     
    ► Nombre d'habitants : 139

    ► Superficie : 1901 ha

    ► Maire : M. Sébastien LORIETTE


    ► Adjoints : Alain DEPARPE
                         Bernard COCHART
                 
    ► Permanence de la mairie: Lundi et jeudi de 15h00 à 18h00

    ► Téléphone de la mairie : 03.24.72.41.84
                                               
    ► Fête patronale : 2ème Week-end de juin

    ► Associations : Fetes et Loisirs

    HISTOIRE:Les romains ont occupé le village,un chateau y était érigé au 17ème siécle ainsi qu'un moulin mais seul le Chemin du chateau et la ruelle du Moulin font référence a ce passé.La première guerre mondiale a laissé des traces de dures combats,des tranchées y sont encore visibles et de nombreuses habitations ainsi que l'Eglise ont été détruites.Deux hameaux sont rattachés à la Commune;Recouvrance qui formait autrefois une commune distincte et Le Ruisselois qui compte actuellement 2 fermes fut jadis un hameau appartenant à l'Abbayye de Signy et ensuite aux Jésuites de Reims.

    L'Eglise saint Simon a été reconstruite en 1924 prés de son emplacement initial et contient une statue la Vierge à l'enfant datant du 16ème siécle.A Recouvrance se trouve une chapelle construite en 1610 restaurée une première fois en 1851 et recement grace à la volonté d'habitants bénévols de la commune sous le direction de Daniel Grimpret.La légende rapporte que Louis XIV en voyage dans la région s'y serai arreté.Cette toute petite chapelle se trouve sur le chemin de Saint-Fergeux à Liesse qui conduisait les pélerins à Notre Dame de Liesse.

    ECONOMIE:Commune essentiellement agricole qui produit des céréales betteraves sucrières  et un peu d'élevage destiné à la viande.

    Pour voir des photos cliquer çi-dessous: 

    http://azurcom.hautetfort.com/album/banogne-recouvrance_08/

  • EGLISE D'ASFELD 08

     

    L’église Saint Didier d’Asfeld

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    Au cours d'un dernier voyage dans les Ardennes j'ai pris des photos de batiments particuliers,aujourd'hui je présente l'église d'Asfeld.

    Un peu d'histoire: L’église Saint Didier est construite à la fin du XVIIème siècle. C’est l’une des plus singulière de France.

    Dans une convention passée en 1680 entre Jean Jacques de Mesmes, comte d’Avaux, conseiller d’état, président au Parlement de Paris, et Jean Despert, maçon, celui-ci s’est engagé à détruire la vieille église et à en construire une nouvelle " suivant le modèle et dessein de Mr Fleury " et de suivre les ordres qui lui seront donnés " tant par le sieur Fleury que par le frère François Romain, qui conduiront lesdits ouvrages en ce qui concerne la maçonnerie ". Commencée en 1681, achevée en 1685, l’église d’Asfeld est unique en France.

    De style baroque, elle est constituée d’une rotonde et d’un vestibule - porche - clocher dont l’ensemble compose une figure inédite que l’on a comparé à celle d’un miroir ou d’une viole.

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    L’homogénéité de la construction n’a jamais été mise en doute. Cependant, le vestibule - porche - clocher, partie la plus originale, semble avoir fait l’objet d’un traitement plus étriqué par rapport à l’ampleur de la rotonde. Celle-ci, avec son schéma pentagonal et son entablement dont les concavités couronnent les convexités des chapelles en abside, est une création magistrale. Sa couverture quant à elle, présente une singularité par la façon dont sont traitées, à l’intérieur, les retombées de la voûte.

    Tous ces éléments originaux, voire surprenants conduisent à avancer d’autres hypothèses ; deux autres artistes ne seraient-ils pas intervenus aussi dans sa réalisation : Thomas Gobert, architecte des bâtiments du Roi est connu pour ses dessins d’une étonnante suite de chapelles avec concavités et convexités. Le jeu de la saillie convexe sous entablement concave, se retrouve aussi dans l’œuvre de l’italien Guarino Guarini, présent à Paris en 1682. Y aurait-il rencontré le comte d’Avaux ?

    L’église Saint Didier, est entièrement construite en briques. On ne peut l’expliquer complètement par la rareté locale de la pierre à bâtir. N’ y a t-il pas là encore désir de " trait exotique "