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resf 06

  • ENCORE 4 JOURS A TENIR

    LA MACHINE A EXPULSER TOURNE A PLEIN RENDEMENT

    resf 06

    Trois situations inacceptables. Deux de mineurs étrangers et une d'un père d'un enfant scolarisé que le gouvernement et les préfets accablent pour rien. Pour le principe. Parce que force doit rester à l'administration. Et que les préfets ont des objectifs chiffrés à l'unité près d'expulsions à atteindre. Sur ordre du président et de ses collaborateurs, ministre et préfets.
    Ci-dessous les coordonnées de l'Elysée et de Guéant. A qui on dit ce qu'on pense de leur attitude et de leur politique sans donner prise aux accusations d'injure ou de calomnie.
    Nicolas Sarkozy et ses conseillers Elysée fax : 01 47 42 24 65
    Conseiller spécial Henri Guaino henri.guaino@elysee.fr
    Secrétaire général xavier.musca@elysee.fr
    guillaume.larrive@elysee.fr

    Ministère de l¹Intérieur
    claude.gueant@interieur.gouv.fr
    Directeur de cabinet : stephane.bouillon@interieur.gouv.fr
    Directeur de cabinet-adjoint : georges-francois.leclerc@interieur.gouv.fr
    Les membres du cabinet chargés de l¹immigration :
    pierre.regnault-de-la-mothe@interieur.gouv.fr
    henri.zeller@interieur.gouv.fr
    christophe.reynaud@interieur.gouv.fr

     

    Secrétariat général à l¹Immigration :
    Fax: 01 77 72 61 30 et 01 77 72 62 00
    Secrétariat général secretariat-general@immigration-integration.gouv.fr
    Secrétaire général : stephane.fratacci@immigration-integration.gouv.fr
    Directeur de cabinet : gautier.beranger@immigration-integration.gouv.fr
    01 77 72 62 66
    Chef de cabinet : charlotte.orgebin@immigration-integration.gouv.fr
    01 77 72 62 40

     

    Le préfet de l’Essonne va expulser illégalement un mineur
    Alain KUITANG KENGNE est mineur isolé. Il est enfermé au centre de rétention de Palaiseau depuis 25 jours sur décision du Préfet de l’Essonne. Le 30 avril 2012, une place lui était réservée sur le vol Paris-Yaoundé.
    Arrivé en France en mars 2011, Alain a connu la rue pendant plusieurs mois avant d’être placé sous la responsabilité de la Maison du Rhône, à Lyon, par un juge des tutelles.
    Début avril, il se fait arrêter en région parisienne. Le Préfet de l’Essonne l’envoie en rétention, ignorant l’acte de naissance d’Alain, méprisant le jugement du magistrat de Lyon. Il estime plus profitable à ses intérêts de se fier aux résultats de tests osseux pratiqués en novembre 2011 et avril 2012. Des tests osseux dont la fiabilité est contestée scientifiquement. La preuve : les premiers lui donnent 19 ans, les seconds pratiqués six mois plus tard, 18 ans.
    Hier, 30 avril, Alain a refusé d’embarquer. Il a été ramené au CRA de Palaiseau. Il en est à son 25ème jour de rétention, le Préfet en a demandé la prolongation.
    Pourtant, le laissez-passer consulaire obtenu des autorités camerounaises pour permettre son expulsion atteste de ce qu'Alain est mineur. Ce document a été produit devant le juge des libertés et de la détention, en vain.
    Le juge, la police, le ministre de l'Intérieur appliquent la politique du président : expulser beaucoup, expulser à tout prix, expulser des familles, expulser des lycéens, expulser des mineurs. Faut qu'ça saigne pour que ça paye électoralement !
    Alain subira demain, 2 mai, une seconde tentative d'expulsion. Les policiers la lui ont promise musclée : balayette pour le mettre à terre, menottes dans le dos, camisole et scratch autour de jambes, porté dans l'avion comme un paquet, bâillonné, attaché à son siège.
    On n'a plus que quelques heures pour empêcher cette expulsion. France culture diffusera une interview d'Alain demain matin à 7 h et à 8h.

     

    Pour davantage d'infos, voir le blog RESF sur Médiapart :
    http://blogs.mediapart.fr/blog/resf/280412/ces-gamins-que-sarkozy-bousille
    Préfecture de l'Essonne : fax : 01 69 91 90 22
    Préfet : michel.fuzeau@essonne.gouv.fr
    directeur de cabinet : claude.fleutiaux@essonne.gouv.fr
    Secrétaire général : pascal.sanjuan@essonne.gouv.fr, fax : 01 69 91 97 46
    Directrice immigration et intégration : pascale.cuitot@essonne.gouv.fr
    Eloignement : fax 01 69 91 96 06

     

    Grace, 16 ans, congolaise (Brazzaville), condamnée à 45 jours d'emprisonnement au Mesnil-Amelot
    Grâce, lycéenne de Pithiviers (Loiret) a été arrêtée il y a 25 jours à la gendarmerie de Malesherbes à l'occasion d'une convocation piège. La préfecture du Loiret l'accuse d'avoir utilisé un faux passeport pour entrer en France et d'être en réalité majeure. Ce que sa famille et le consul du Congo contestent. En principe, le consulat du Congo ne devrait pas délivrer le laissez-passer nécessaire à son expulsion, ayant dèjà remis à Grâce en septembre 2011 un certificat d'identité attestant qu'elle est née en 96, donc mineure. Mais, pris dans une logique délirante, appliquant mécaniquement des lois et des règles absurdes, l'administration, la justice et la police s'unissent pour broyer les espoirs et la vie de tout jeunes gens. Grâce vient de subir 25 jours d'emprisonnement au CRA du Mesnil-Amelot. Aujourd'hui, le Juge des libertés et de la détention de Meaux, un brave homme, visiblement désolé de ce qu'il fait, vient de lui infliger 20 jours de plus. La machine folle entraîne aussi dans sa course des hommes de bonne volonté.
    Pour demander la libération de Grâce, continuez à signer la pétition http://resf.info/P2261
    et écrivez au préfet du Loiret.

    Coordonnées :
    Préfecture du Loiret
    181 rue de Bourgogne
    45042 ORLEANS Cedex 2
    tél. : 0 821 80 30 45 / 02 38 53 32 48
    Fax : 02 38 53 32 48
    Préfet :
    Michel CAMUX : michel.camux@loiret.gouv.fr
    Directeur de Cabinet :
    Yann DROUET : yann.drouet@loiret.gouv.fr
    Bureau du Cabinet :
    Laurent BIGAULT : laurent.bigault@loiret.gouv.fr
    Tel. : 02 38 81 40 15
    Fax : 02 38 81 40 19

     

    Agir en urgence pour la libération de Vincent, père du petit Julien
    Vincent de Paul MBAPTE, camerounais, 31 ans, est en rétention au CRA du Mesnil-Amelot depuis le 16 avril , après notification d’une OQTF du préfet d’Eure et Loir. Les différentes procédures engagées, demande d’assignation à résidence devant le JLD de Meaux et recours devant le tribunal administratif de Melun, n’ont permis ni de le faire sortir, ni d’annuler l’OQTF.
    Vincent de Paul est arrivé en France il y a 9 ans, comme nombre de ces jeunes que des clubs de football font venir pour les tester et éventuellement les recruter. Il sera licencié pendant un an par le club de Wasquehal Capreau, à côté de Lille, qui ne fait aucune démarche pour sa régularisation et qu’il quitte au bout d’un an.
    En 2005, il fait la connaissance de Corinne KOUAKOU, jeune femme de nationalité ivoirienne, titulaire d’un titre de séjour, avec laquelle il va former un couple heureux qui dure encore aujourd’hui. Ils ont un enfant d’un an et demi. C’est pour pouvoir aussi régulariser sa situation et notamment consolider cette vie de couple par un Pacs ou un mariage, rendus difficiles par l’absence de papiers, que Vincent de Paul MBAPTE avait déposé en 2010 une demande de titre de séjour, qui a déjà donné lieu à une OQTF du préfet de Seine-Saint-Denis fin 2010, confirmée par le TA de Montreuil.
    Le 16 avril 2012, en allant travailler sur un chantier à Chartres (il faut faire vivre sa famille), il est interpellé puis placé en rétention au Mesnil Amelot.
    En 2010 comme aujourd’hui les préfectures s’acharnent à considérer que le jeune homme ne justifierait pas « d’obstacles l’empêchant de poursuivre une vie privée et familiale normale dans un autre pays que la France ou dans son pays d’origine accompagné de sa compagne et de son enfant ». La réalité est tout autre :
    Vincent n’a plus de liens avec son pays d’origine, son père est décédé et sa mère vit en France depuis longtemps avec un titre de séjour « résident ». Elle est d’ailleurs gravement malade et le sort réservé à son fils ne risque pas d’améliorer son état.
    Il a en France ses liens privés et familiaux, il vit en France depuis 9 ans, pays où vivent sa sœur française, sa mère (résidente), sa compagne de longue date, Corinne KOUAKOU (titre vie privée et familiale), ivoirienne, et son enfant, Julien, né à Bry sur Marne le 24.1.2011.
    Il a fourni toutes les preuves de cette situation, toute la famille vit depuis longtemps à Noisy le Grand où elle est honorablement connue. Où sont le droit à une vie familiale normale et les droits de l’enfant ?
    Vincent de Paul MBAPTE est camerounais et sa compagne ivoirienne et en situation régulière. Les deux parents vivent en France aux côtés de leur mère respective dont chacune est également en situation régulière et résidente.
    Une reconduite brutale à la frontière reviendrait de fait à séparer le fils de sa mère, de sa compagne et de son enfant. Ou à obliger sa famille à quitter un pays où elle a droit de séjour pour s'établir dans un pays dont l’un ou l’autre ne serait pas ressortissant.

    Nous demandons aux préfets de l’Eure et Loir, signataire du refus de séjour avec OQTF, et au préfet de Seine et Marne, en charge de son exécution, de bien vouloir réexaminer cette situation, d’abroger une décision qui apparaît injuste et de faire libérer Vincent de Paul pour le rendre à l’affection des siens.

    • Préfecture de Seine et Marne
    Préfet : Pierre MONZANI Mail : pierre.monzani@seine-et-marne.gouv.pref.fr
    Fax du secrétariat du préfet : 0164717503
    Directeur de cabinet du préfet : Maurice TUBUL maurice.tubul@seine-et-marne.gouv.pref.fr
    Fax : 0164717525
    Secrétaire général : Serge GOUTEYRON
    serge.gouteyron@seine-et-marne.gouv.pref.fr

    • Préfecture d’Eure et Loir

    Préfet : Didier MARTIN
    Mail : didier.martin@eure-et-loir.gouv.pref.fr
    Directeur de cabinet : M. Guillaume Robillard
    Mail : guillaume.robillard@eure-et-loir.gouv.pref.fr
    Secrétaire général : M. Blaise GOURTAY

  • A DIFFUSER

    Merci à celles et ceux qui ont écrit au préfet pour demander la régularisation de la famille Buldimic d’Antibes, famille bosniaque qui a fui les persécutions. Mais il n’y en a pas assez !

    L’expérience nous a montré que ce n’est efficace que s’il y a beaucoup plus de réactions : Nous sommes 520 sur la liste RESF06 !

    Les citoyen-nes qui ont un peu de temps aident ceux qui n’en ont pas en proposant des modèles de lettres et des bandes-adresses toutes prêtes. Il ne reste plus qu’à copier-coller (voir ci-dessous).

     

    Pensons que ces familles mettent tellement d’espoir en notre mobilisation et nous remercient de notre solidarité.

    Les ami-es d’Antibes, très mobilisés, ainsi que les écoles des enfants comptent sur notre aide.

     

    La famille est convoquée au TA (Tribunal Administratif) – 33 bd Franck Pilatte – Nice - le mardi 28 février à 10h30.

    La présence de nombreux citoyens n’est pas inutile (pour l’information des juges, le soutien de l’avocat et le moral des familles).

    Les séances sont publiques. Allons-y en grand nombre (vacances scolaires).

    Lettre ci-dessous à adresser rapidement à (copier-coller les adresses)

    jean-michel.drevet@alpes-maritimes.pref.gouv.fr;gerard.gavory@alpes-maritimes.pref.gouv.fr ;hugues.malecki@alpes-maritimes.pref.gouv.fr ; directeur-cabinet@alpes-maritimes.pref.gouv.fr ; jehan-eric.winckler@alpes-maritimes.gouv.fr ;resf06@gmail.com

    Monsieur le Préfet

    J'ai l'honneur de vous rappeler les faits suivants qui me préoccupent grandement :

    Il y a plus de 2 ans, la famille BUDIMLIC est venue de Bosnie, fuyant les persécutions, dans l'espoir d'une vie meilleure en France , avec un seul souhait s'intégrer à la société française et participer à l'effort économique de tous ; elle n'a jamais touché d'allocations.
    Elle fait sienne les valeurs de la civilisation française.

    Ils ont été déboutés de leur demande d'asile ; ils vous ont présenté une demande de régularisation par le travail.

    Or suite à cette demande vous leur avez signifié un Ordre d'avoir à Quitter le Territoire Français.
    Suite à leur recours, ils sont convoqués au Tribunal Administratif le 28 février prochain.

    Les 2 enfants 7 et 14 ans sont scolarisés :

    Adyan 7 ans à l'école Juan Gare ; il y a fait son apprentissage de la lecture et de l'écriture en français, langue qui est devenue sa langue.

    Haris 14 ans suit sa scolarité au Collège Roustan à Antibes dans le cycle normal .
    Une rupture dans leur scolarité ne pourrait être que néfaste et préjudiciable, et contraire aux Droits de l'Enfant tels qu'énoncés dans la Convention Internationale des Droits de l'Enfant dont la France est signataire.

    J'ai l'honneur de solliciter de votre bienveillance l'abandon de l'OQTF qu'ils ont reçu, et l'autorisation de rester en France pour poursuivre le fil de leur vie, en faisant droit à leur demande de régularisation par le travail, et leur permettant de donner suite aux promesses d'embauche reçues.

    En vous remerciant par avance de votre bienveillance, nous vous prions/je vous prie de croire, Monsieur le Préfet, à notre/ma parfaite considération.

    Signature : ….

  • TEMOIGNAGE ECOEURE

     

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    Par Aloys Carton RESF 06

    Ce samedi 28 mai 2011, nous vivons des heures surréalistes où le ridicule le dispute à la bêtise. En ce jour où on fête l’amitié internationale, nous, militants humanitaires alpins maritimes et italiens, nous donnons rendez-vous à la frontière du pont Saint Ludovic à Menton, pour faire une chaîne humaine transfrontalière et partager un pique-nique amical autour de nos amis tunisiens chassés de partout. L’ensemble de la manifestation est déclarée et permise.

    Pendant que les 8 représentants des pays les plus riches font leur cinéma à Deauville, s’extasiant devant les révolutions arabes et leur «promettant » (?), la main sur le cœur, quelques dizaines de milliards d’aide, nous, nous avons sous les yeux ces jeunes révoltés tunisiens, rejetés de partout ! Certains témoignant même des violences de la police française. Retenez-vous, Messieurs, tout finit par se savoir. Munis d’un permis de circulation européenne tout ce qu’il y a de plus légal, délivré par l’Italie, ils sont refusés par la France. L’un d’eux nous montre un billet de la SNCF pour Paris, billet payé et dont on lui refuse l’utilisation. Le franchissement de cette frontière est d’ailleurs à nouveau interdit aux trains aujourd’hui.

     On apprend, dans un premier temps, que la France accepte de son côté manif et banderoles mais pas le pique-nique ; côté italien, c’est l’inverse. Quelques quarts d’heure après, on nous dit l’inverse : l’Italie n’accepte plus le pique-nique commun ; la France l’accepte pour les seuls Français mais pas au-delà de 15h, nous précise-t-on, heure prévue de la fin de la manifestation. Donc, pour un pique-nique, chez nous, faudra-t-il bientôt une autorisation préfectorale ? Puis, brusquement, alors que nous sommes une bonne centaine de Français de notre côté et autant, majoritairement Tunisiens et Italiens, de l’autre côté, la police (italienne, ce coup-ci) se livre à une démarche provocatrice que nous connaissons très souvent aussi en France et qui fait monter la température en installant entre nous une petite armée équipée de boucliers d’émeute et de gilets pare-balles. Plus pacifiques que nous, déjà sur place depuis près de deux heures, tu meurs ! Soudain, oh ! divine surprise ! on vient nous annoncer que les « autorités » acceptent que nous joignons du bout des doigts la chaîne humaine transfrontalière mais en respectant scrupuleusement la ligne au sol de la frontière virtuelle. Les deux polices s’y appliquent avec la précision des touches des balles jaunes à Roland Garros. On se prête à ce jeu bébête. Je le sais : je suis le premier en bout de demi-chaîne, côté français. Ouf ! on se touche ! ce cinéma est pour sauver in extremis la face de qui ? Celle des autorités ? elle n’est plus côtée à l’Argus. La nôtre ? elle vaut plus cher. Allez ! une louche de ridicule de plus, ça ferait presque rire.

     Voulant franchir seul et à pied la frontière, je me vois arrêté par un policier français qui prétend m’intimer l’ordre d’enlever mon badge RESF. Je refuse et je passe. Si l’on accepte n’importe quel abus, que nous inventeront-ils après ?  On commence à additionner ces expériences : fort de l’exemple des plus hauts sommets de l’Etat où l’empilement des lois et règlementations  répressives est à jet continu (plus de 25 depuis 2002 !), n’importe quel ministre, n’importe quel préfet, voire n’importe quel policier sur le terrain, s’autorise à édicter, lui aussi, lois et réglementations personnelles à sa convenance du moment et pour afficher sa posture d’autoritarisme. France Info nous a informés officiellement, le 3 février 2011 : « le président de la République, conjointement avec quatre autres chefs d’états (Allemagne, Grande Bretagne, Italie et Espagne) défend, auprès du raïs Osni Moubarak, le droit fondamental des Peuples à manifester » (sic).

    Finalement, après décrochage de la police, aussi soudain que son apparition, la journée se termine comme nous l’avions programmée et souhaitée : fin de pique-nique ensemble, Tunisiens, Italiens et Français, côté italien, dans l’amitié, les rires et la danse…sans plus le moindre problème. Même les quelques policiers français et carabinieri n’y voient plus offense et s’amusent de leur côté.

    En quelques heures, nous, nous aurons assisté au triste piétinement, par les autorités françaises et italiennes, des traités européens, des belles paroles de nos « grands » politiques, du Droit des gens, des Droits de l’Homme, du Droit lui-même tout simplement. Rien que ça, ça fait peur.

    Ce soir, j’éprouve un mélange de désespérance, de colère et de honte.« Papa, c’est quand qu’on va où ? »

    Aloys Carton 77 ans – militant RESF et MRAP, enseignant de droit, ancien combattant et… écoeuré !

    Menton, ce 28 mai 2011.

  • MOBILISATION A ANTIBES

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    Avetik Arakelov est un étudiant arménien scolarisé en Terminale au Lycée J. Dolle; sa demande d'asile, ainsi que celles de sa mère et de son frère ont été définitivement rejetées (après 5 demandes successives). Cette famille vit à présent dans l'angoisse d'une expulsion.

    Une mobilisation de soutien a été organisée par ses profs  avec l'appui de ses camarades de lycée.

     

    VENONS TOUS EXIGER SA REGULARISATION PAR NOTRE MOBILISATION

    RASSEMBLEMENT DEVANT LE LYCEE JACQUES DOLLE JEUDI A 10H30