Dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, 400 migrants seraient morts noyés en Méditerranée après avoir quitté les côtes libyennes. Une nouvelle illustration de la politique migratoire désastreuse de l’Europe.
Des informations font état de près de 400 personnes portées disparues dont plusieurs enfants, noyés. Un nouvel épisode de la terrible inaction volontaire de l’Union européenne.
Selon les 150 personnes qui ont survécu au naufrage, 400 personnes seraient portées disparues. Encore une fois, il s’agit d’une embarcation de fortune.
Cette tragédie fait suite à de nombreuses catastrophes comme celle qui a eu lieu le 11 février au matin où 300 migrants avaient péri au large de Lampedusa.
Après la fin de l’opération italienne de recherche et de sauvetage Mare Nostrum, ce type de catastrophes se succède. Ces catastrophes sont le résultat de l’absence de solution efficace pour sauver des vies de la part de l’UE.
SOUS PRETEXTE D’ « APPEL D’AIR » : L’EUROPE MET FIN À "MARE NOSTRUM"
Souvenez-vous : l’Union européenne avait lourdement insisté pour que l’Italie mette fin à l’opération Mare Nostrum.
Cette opération de secours en mer avait permis de sauver en un an plus de 170.000 vies à la dérive en Méditerranée.
La raison de cette exigence ? Cette opération ferait « appel d’air » et pousserait encore plus de personnes à traverser la mer.
Conséquence : une nouvelle opération est mise en place, sous l’égide de l’agence Frontex, pour surveiller les traversées… mais sans l’objectif de porter secours.
Ce nouveau naufrage montre bien à quel point le refus assumé des dirigeants européens de porter secours en Méditerranée se mesure en vies humaines.
DE PLUS EN PLUS DE PERSONNES FUIENT LA GUERRE
Depuis le début de l’année, le nombre de traversées augmentent. Pourtant il n’y a plus d’opération de secours. C’est tout simplement la conséquence de la situation en Libye, qui sombre dans le chaos, et bien sûr du conflit en Syrie.